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Lecture du chapitre 1 | |
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Nom de l'œuvre : Le Destin des Elus : Partie 2 | Nom du chapitre : La fête du Temps Nouveau |
Écrit par Plume d'Argent | Chapitre publié le : 10/2/2012 à 21:54 |
Œuvre lue 6514 fois | Dernière édition le : 11/2/2012 à 13:00 |
La fête du Temps Nouveau A Poképédia, la réjouissance est de mise puisqu’aujourd’hui, c’est la fête du Temps Nouveau ! Les tonneaux d’alcool coulent à flots et le tournoi des Trois Cités est une des animations les plus célèbres, trente combattants de trois villes Pokémons vont s’affronter dans une compétition qui dure trois jours. On ne compte plus les gens qui passent les portes de Poképédia. L’ultime conseil pour un touriste est de faire attention à ses poches ! Mais ce qui est beaucoup plus intéressant, c’est ce qui se passe en ce moment à l’Ecole de la milice aérienne. Un Pijako déplumé s’agite en tous sens dans une pièce remplie de manuscrits. -Ce n’est pas possible, mes aïeux, ce n’est pas possible ! Un Roucarnage portant une écharpe de couleur pourpre et avec une aile dorée cousue dessus tente en vain de le calmer. Le Pokémon oiseau se pose finalement et hurle : -Izua est mort ! Lidder, tu ne peux pas l’avoir aperçu dans les rues de Poképédia ! La milice l’aurait déjà repéré ! Le Roucarnage soupira avant de montrer la paire de serres de combats dorées incrustées d’une topaze. -Comme tu voudras. De toute façon je compte bien participer au tournoi avec mon élève. Répondit-il en soupirant. A ces mots une jeune Nirondelle sortit la tête d’un vieux parchemin qu’elle lisait, vivement intéressée par les paroles du jeune capitaine de la milice. Intérieurement elle exaltait de joie. IL était rare de pouvoir participer au tournoi organisée entre les trois cités et en étant l’apprentie de Lidder, surnommé le Haut-Conteur, elle avait le privilège de pouvoir se battre aux cotés de Pokémons surpuissants. -Comme tu veux Lidder… Grommela Stones. Mais Rouge reste ici pour étudier. Je ne pense pas qu’elle ait le niveau d’affronter les Pokémons d’Aquatika. La Nirondelle grimaça de dépit. La seule chose qu’elle n’aurait pas voulu entendre. Elle replongea vivement le bec dans son parchemin froissé et illisible. Le Pijako ne posa même pas un regard sur elle et sortit de la salle. -Ce vieux croûton est trop têtu ! Gémit Rouge en reposant le vieil écrit sur une pile de documents. J’aurais tellement voulu y participer… -Tu ne devrais pas parler de lui comme ça. Et puis je n’aurais qu’à t’emmener sans qu’il s’en aperçoive. J’ai envie que tu rencontres Izua et sa bande. Gronda Lidder sévèrement. Rouge baissa la tête puis prit ses serres de combat en cuir qu’elle utilisait pour l’entraînement. Elle les chérissait plus que tout depuis qu’elle avait commencé ses études dans la milice aérienne. Ces serres de combat avaient été inventées à Antartica par un Etouraptor forgeron. Elles avaient ensuite été distribuées à Poképédia où la milice aérienne fut bientôt créée. La jeune Nirondelle les mit avec languissement et repensa aux paroles du maître à qui elle avait été confiée. Elle n’avait jamais entendu parler d’un certain Izua ces deux dernières années. Peut-être un fier guerrier d’Aquatika ou d’Antartica ? Lidder s’envola dans un crissement métallique et Rouge dut s’envoler à son tour pour le suivre. Le vent chaud qui lui caressait les plumes était chaud et elle n’avait pas à battre des ailes pour prendre de la hauteur. Ils prirent un virage autour d’un clocher pour pouvoir survoler la ville en entier. Une animation sans pareil régnait dans la cité comme à chaque fois que le Temps Nouveau était célébré. La Nirondelle ne savait pas grand-chose à propos de ce qui s’était passé exactement, mais on savait que quelque chose était survenu et avait chamboulé entièrement le siècle. Au carrefour 43 de Poképédia, elle repéra avec amusement un adolescent qui gardait deux petits Evolis. Plus loin, un couple d’un Voltali et d’une Givrali se frottaient tendrement le museau. Mais ce qu’elle remarqua avec stupeur fut la marque qu’ils portaient tout deux : Une accolade inversée. Elle avait remarqué que Lidder portait la même sur son plumage, marqué au fer rouge pour toujours. Rouge pensa avec suspicion que son maître avait des manières bien étranges de regarder la lande. Une lueur d’espoir brillait dans son dernier œil valide et faisant penser à une pierre scintillante. Silex soupira de dépit en voyant la première Evoli tenter de sauter dans un panier en osier. Sept ans étaient passés où Izua et Merise lui avaient appris ce qui s’était passé au Très-Très Haut. Et maintenant, ils venaient pour retrouver les trois autres Elus et commencer réellement leur quête. Mais quelque chose dérangeait le jeune Absol. Il sentait une présence indéfinissable peser sur la ville, et elle ne semblait pas hostile mais restait vraiment bizarre. Il attrapa le deuxième petit qui allait gober un poisson pendu vers un étalage. Merise et Izua avaient fini par avoir des petits. Et les jumelles étaient bien pires que le Pyroli. Félicie, la plus fine et plus gracieuse des deux avait une robe dorée magnifique. Quand à la deuxième qu’ils avaient nommé Relia, son pelage crème et brun ainsi que son caractère buté et impulsif montrait bien ses origines avec son père. Silex avait hâte d’arriver au centre du tournoi pour donner les deux petites pestes à un milicien qui arriverait mieux à les surveiller que lui. Pourtant à quelques mètres de là , une ombre attendait son heure. |
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