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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 7 | |
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| Nom de l'œuvre : La loi de la nature | Nom du chapitre : Chapitre 7 : Avis de tempête |
| Écrit par Cyrlight | Chapitre publié le : 19/1/2013 à 22:24 |
| Œuvre lue 44490 fois | Dernière édition le : 19/1/2013 à 22:24 |
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| Silver prit la situation en main. Il décida d'attendre le retour du courant pour appeler le professeur Acacia, pendant que Sorën ramenait Pandore et François au Bourg-Palette, d'où ils pourraient rejoindre leur village à bicyclette. Ne sachant combien de temps durerait la panne, ils seraient peut-être rentrés avant que l'électricité ne soit rétablie à Cramois'île. Après avoir remercié Sören une dernière fois pour son aide précieuse, le frère et la sœur se mirent en route. Cependant, depuis qu'ils avaient quitté le Centre Pokémon, Pandore était perdue dans ses pensées. Elle n'avait presque pas prononcé un mot, suite aux révélations de leur nouvel ami. - Vas-tu enfin finir par me dire ce qui te taraude ? demanda François tandis qu'elle s'installait au guidon de la bicyclette. Je te connais par cœur, je sais bien voir quand ça ne va pas. - Ce pokémon dont a parlé Sorën, Lugia... J'avais déjà entendu son nom. Tu étais trop jeune pour t'en souvenir, mais c'est ce légendaire là que nos parents étaient partis étudier. - Tu en es certaine ? - Tu sais tout comme moi comment ils ont péri. Et Sören nous a dit que Lugia était surnommé l'oiseau de la tempête. Tout coïncide. Je ne comprends pas que la Team Rocket puisse vouloir posséder un pokémon à la puissance si dévastatrice. - J'imagine qu'ils s'arrêtent au mot "puissance". En attendant, si c'est vraiment cet oiseau qui a tué nos parents... Il doit être suffisamment dangereux à lui seul, je tremble à l'idée de ce qu'il pourrait faire aux mains de la Team Rocket, et surtout de ce qu'ils seraient capables de lui faire faire. - Nous ne sommes pas en mesure de les arrêter seuls. Nous devons prévenir le professeur Acacia et toutes les polices de Kanto, et Johto, puisque c'était là -bas que nos parents s'étaient lancés à la recherche de Lugia. - S'il n'y avait pas eu cette maudite tempête, la Team Rocket serait déjà derrière... Il s'interrompit brutalement, immobile, face à la bicyclette qu'il s'apprêtait à enfourcher. Pandore le regarda, avant de comprendre à son tour, ce qui lui fit ouvrir des yeux ronds. - Tempête, répétèrent-ils en chœur. - Lugia protège les autres oiseaux ! s'exclama la jeune fille qui venait de faire le lien. Par un sixième sens ou une sorte de connexion, il a dû se douter que la Team Rocket en avait après Sulfura, et il a tout mis en œuvre pour rendre l'unique voie du Mont Braise, la mer, impraticable. Malheureusement, cela n'a pas suffit. Mais il doit avoir recourt à cette méthode dès qu'il se sent menacé, raison sans doute pour laquelle nos parents ont péri. - Dépêchons-nous d'aller avertir le professeur, en espérant aussi que nous pourrons contacter Silver à ce moment là . Si une autre tempête éclate... - ... Il y a de fortes chances pour que le deuxième oiseau ne soit pas loin. Ils se relayèrent au guidon de la bicyclette tout au long du trajet, pédalant aussi vite que possible, afin d'arriver au plus vite. Le voyage fut certes beaucoup plus rapide, mais surtout plus épuisant que lorsque Pandore l'avait effectué seule. Cependant, aussi las qu'ils l'étaient, la fatigue s'estompa bien vite quand ils abordèrent l'ultime virage qui bordait la mer. Les premières habitations du village étaient en vue, et François, qui était aux commandes à ce moment là , redoubla d'efforts pour parcourir le kilomètre restant. Enfin ils arrivèrent à la maison du professeur Acacia, où ils le mirent au courant de leurs déductions qu'il trouva tout à fait plausibles. Le courant étant revenu et la tempête calmée, ils n'eurent aucun mal à joindre Silver à Cramois'île. Il promit de rester sur le qui-vive, à l'affût du moindre orage. Cependant, les jours passèrent et rien ne se produisit. Ils avaient beau scruter le ciel à tour de rôle, il restait clair et dégagé, sans même un nuage en vue. Les agents Caillou, disséminées à travers la région, n'avait aucun signe de vie de la Team Rocket. On aurait presque dit qu'ils avaient cessé leurs fourbes agissements. Plusieurs fois, Pandore et François se demandèrent s'ils n'avaient pas fait fausse route sur les intentions des bandits. Peut-être n'en avaient-ils finalement qu'après Sulfura. Mais dans ce cas, la question subsistait : pourquoi ? Un matin, calme comme tous les précédents, les deux jeunes gens décidèrent de s'affronter au cour d'un combat amical pour s'entraîner. Pandore s'assit sur le sable, Reptincel debout à côté d'elle, tandis que François sélectionnait avec soin le pokémon qu'il allait utiliser en premier. - Voilà l'avantage de n'en avoir qu'un seul, souligna son aînée avec un sourire figé. Ainsi, tu ne perds pas des heures à réfléchir. - Très bien, dans ce cas, je choisis... Draco ! Il allait jeter sa pokéball face à Reptincel, mais s'interrompit au beau milieu de son mouvement en fixant la mer. Une vague immense, de plusieurs mètres de hauteur, approchait de la côte à vive allure. - Et maintenant, que fait-on ? demanda Pandore, tétanisée. - Macronium ! Protection ! Le pokémon plante jaillit hors de sa pokéball et déploya aussitôt un bouclier entre eux et la vague. L'impact fut tel que Macronium dût reculer, mais tint bon, tandis que l'eau s'écoulait autour d'eux avec violence. Quand tout danger fut écarté, François rappela son compagnon, puis ils fixèrent la mer, qui s'agitait en tout sens. Le ciel s'obscurcissait au loin, signe avant coureur d'une tempête. Ils s'entreregardèrent, puis d'un hochement de tête commun, ils se mirent à courir en direction du laboratoire du professeur Acacia. Artikodin ou Electhor était en danger imminent. |
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