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Lecture du chapitre 11 | |
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Nom de l'œuvre : La loi de la nature | Nom du chapitre : Chapitre 11 : L'enlèvement |
Écrit par Cyrlight | Chapitre publié le : 12/2/2013 à 22:51 |
Œuvre lue 44511 fois | Dernière édition le : 12/2/2013 à 22:51 |
Les jours s'écoulèrent, puis les semaines. Le professeur Acacia avait repris ses recherches, la police surveillait la maison nuit et jour, mais il n'y avait aucune trace de la Team Rocket, ni de Mewtwo. Parfois, Pandore se demandait si toute cette histoire n'avait pas été qu'une illusion, mais la visite que Sören lui rendit à la fin du mois lui prouva qu'elle n'avait pas tout imaginé : elle n'aurait pas pu l'inventer, lui. Elle réussit à convaincre le professeur qu'elle ne risquait rien en sa compagnie, au cas où, après une si longue abstinence, la Team Rocket décidait de s'en prendre à elle pour tenter de retrouver la pokéball perdue. Ils se rendirent tous les deux à la plage où ils s'assirent dans le sable. Pandore regardait les vagues, Sören la fixait elle. - Tu sais que tu n'es pas comme les autres. N'importe quelle personne serait terrifiée de savoir qu'un groupe de malfaiteurs organisé peut arriver à tout instant pour s'en prendre à elle. - Je me dis que si la Team Rocket avait dû m'attaquer, elle l'aurait déjà fait. Elle est étrangement calme, ces derniers temps. Tu ne crois pas qu'ils auraient pu abandonner ? Je veux dire, qu'ils auraient fini par comprendre que nous mettrions tôt ou tard fin à leurs agissements et qu'ils aient préféré arrêter par eux-mêmes afin d'éviter la prison. - C'est de la Team Rocket dont on parle. Je doute qu'ils soient si facilement impressionnables. Je pense au contraire qu'ils préparent un coup si retors qu'il nous sera impossible de l'anticiper. - De toute façon, ils peuvent bien me faire ce qu'ils veulent, j'ignore où est la pokéball. Je ne peux pas l'inventer pour leur faire plaisir, même s'ils me torturaient. - Je ne comprendrais jamais comment tu as pu perdre la ball contenant Artikodin. L'oiseau de la glace cristalline, rien que ça ! Tu sais qu'au début, j'ai bien cru que tu nous racontais une histoire quand tu as dis cela. - Enfin, Sören, pour quelle raison aurais-je inventé une histoire pareille ? - Je ne sais pas... Pour protéger Artikodin, sûrement. Pour que la Team Rocket ne le retrouve jamais. Pandore, regarde-moi dans les yeux, et jure-moi que tu ne sais pas où se trouve cette pokéball. - Tu as ma parole, Sören. La dernière fois qu'elle a été en ma possession, c'était à la Grotte de Glace, mais depuis, elle pourrait tout aussi bien être aux mains de ces fripouilles que je n'en saurais rien. J'espère seulement que ce n'est pas le cas. - Pourquoi tiens-tu tant que cela à arrêter la Team Rocket ? La police est déjà à leurs trousses, pourquoi courir autant de risques ? - Lugia a fait périr mes parents dans une tempête en pleine mer quand j'avais douze ans. Je ne veux pas que d'autres souffrent comme ce fut le cas pour François et pour moi. Nous avons tout perdu, ce jour-là , et la Team Rocket n'a pas le droit de mettre la main sur une créature aussi instable que ce pokémon. S'il leur appartenait, ce serait de la folie. C'est pour ça que je me battrai jusqu'au bout : ils ne réveilleront pas Lugia ! Sören la regarda, un vague sourire aux lèvres. Il se tourna face à elle, une main dans le sable pour se caler, l'autre qu'il déposa lentement sur sa joue. Avec la pointe de ses doigts, il caressa son visage triste. - Tu es si forte, si courageuse, Pandore. Si seulement le monde pouvait te ressembler, il n'en serait que meilleur. Mais tu portes des fardeaux qui ne sont pas de ton ressors, et tu devrais les confier à d'autres. A ce qui ont justement pour mission de s'en charger. Le vent se leva et les cheveux de la jeune fille se mirent à voleter autour de son visage. Elle les coinça derrière son oreille, puis sa main se posa sur celle de son ami. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autres, si près qu'ils auraient pu s'embrasser sans même s'en apercevoir. Pandore ferma les paupières, Sören se rapprocha encore... ... Quand un bruit violent les sortit brutalement de leur petite bulle où ils s'étaient crus entièrement seuls. Ils se levèrent d'un bond et reculèrent pratiquement aussi vite. Les vagues, si calmes lorsqu'ils étaient arrivés à la plage, venaient désormais s'écraser presque à leurs pieds. Pandore referma sa main sur celle de son ami et fixa la mer, déchaînée comme jamais elle ne l'avait été depuis le début de cette histoire. Mais cette fois, la foudre, qui n'était pas présente lors des précédentes tempêtes, déchirait le ciel dans des flash lumineux. - Lugia, souffla-t-elle d'une voix tremblante. - Et Electhor, compléta son ami dans un murmure. Nous devrions alerter le professeur Acacia. - Nous n'avons pas le temps ! A chaque fois, nous arrivons trop tard. La Team Rocket a déjà pris le légendaire dans son filet à chaque fois. - Je te rassure, morveuse, tu vas arriver à temps, juste pour voir notre triomphe, et pour nous remettre l'oiseau manquant, grinça une voix derrière eux. Ils se retournèrent comme un seul homme pour se retrouver face à face avec deux sbires Rocket en uniforme. Pandore, dans son élan, avait déjà glissé la main dans sa poche pour en tirer sa pokéball qu'elle jeta entre elle et les sbires. Sören, lui, resta immobile. Elle tenta de le secouer, mais il semblait paralysé par la surprise. - Reptincel, Crocs Feu ! Les bandits firent un bond de côté pour éviter l'attaque et rispotèrent en envoyant leurs propres pokémon au combat. Deux Papillusion apparurent. Pandore s'apprêtait à les mettre hors jeu d'un simple Lance-Flamme, mais c'était sans compter sur la fourberie de ses adversaires. - Papillusion, Poudre Dodo ! hurlèrent-ils en choeur. Et l'attaque ne visait non pas son pokémon, mais bien elle-même, qui sentit ses paupières devenir lourdes. Sa vision se troubla. Elle se mit à chanceler puis, ne pouvant plus lutter contre le sommeil qui la gagnait, elle s'effondra dans le sable, endormie, pendant que la pluie se mettait à tomber. La dernière chose dont elle se souvint fut d'un rire, et des cordes que quelqu'un attacha très serrées sur ses poignets. |
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