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Lecture du chapitre 8 | |
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Nom de l'œuvre : Chroniques des destins brisés [CONCOURS] | Nom du chapitre : Jessie Peur |
Écrit par Shaka | Chapitre publié le : 23/2/2013 à 12:46 |
Œuvre lue 11585 fois | Dernière édition le : 1/3/2013 à 13:39 |
La ville de Safrania ne cessait d’impressionner les deux pokémons. Ses dimensions, sa noirceur, les technologies qu’elle abritait. Ils étaient à la fois effrayés par tant de hauteur et abasourdit par tant de détails. Les immeubles mesuraient plus de dix mètres et les rues étaient envahis de monde. Les deux pokémon étaient noyés dans toute cette multitude. Comme dans les autres villes traversées Jessie remarqua qu’il y avait beaucoup d'enfants, des femmes et des vieillards; mais chose étrange il y avait également de nombreux soldats qui parcouraient les rues. Ils semblaient pour certains surveiller la foule et pour d’autres se rendre à un lieu quelconque de rendez-vous. Jessie et Bouh parcouraient les rues à la recherche la sortie de cette ville. Ils croisèrent un bâtiment très lumineux qui se détachait des autres par sa splendeur. Ils ne purent malheureusement pas s'avancer de beaucoup car une multitude de soldats encadraient le bâtiment. Il devait être très important pour être si bien gardé et si magnifique. Jessie était joyeuse, en parcourant les rues noires et inquiétantes, joyeuse voir tout ces soldats, non pas que les soldats lui inspirent confiance, mais parce qu’elle savait se rapprocher de Parmanie, ou était retenu prisonnier son amour de toujours. Bouh lui retenait sa colère, il voulait attaquer tout ces soldats, mais savait qu'il n'aurait aucune chance. A force de suivre les rues dans la même directionsils arrivèrent à un poste de garde. Là les militaires semblaient bloquer tous les individus souhaitant emprunter cette voie. Sur les panneaux il était indiqué route Lavanville. C’était pas de chance, ils continuèrent donc à longer les allées et parvinrent à un autre poste, sans contrôle qui menait tout droit à la route de Carmin sur mer. Il était étonnant de constater que personne ne paraissait souhaiter emprunter ce chemin. Jessie et Bouh se regardèrent un instant, comme s’il pouvait s’agir d’un mauvais trajet, puis passèrent quand même le point de passage, seul chemin encore ouvert vers Parmanie. Enfin, ils avaient quitté le tumulte de la grande ville, et se retrouvaient sur un chemin fleurit. Comme il se faisait déjà tard, Jessie et Bouh convinrent de passer la nuit dans les champs de hautes fleurs, bien à l’abri des regards indiscrets. Le lieu était vraiment magnifique, constata Jessie, comme s’il avait été préservé des conflits. Peut-être était-ce la seule zone encore préservée de la guerre, et c’était donc pour ça que c’était encore si beau, songea Jessie avant de s’endormir. Cette fois-ci ce fut Jessie qui se réveilla en premier, dès le levé du jour. Comme Bouh semblait dormir profondément Jessie se dit que ce serait une super idée de le terroriser. Elle s’avança furtivement vers Bouh, qui n'était qu’à quelques mètres, puis elle hurla de toutes ses forces juste à coté du fantominus. Bouh sursauta et s’enfuit illico presto dans les airs. Au même moment, pleins de ptitard, de mystherbe et de ferosinge s’enfuirent loin de Jessie, laissant la zone déserte. Jessie, se sentie toute penaude, d’avoir effrayé tout ces pokemon. Elle n’aurait pas imaginé qu’il y avait autant de pokémon dans cet endroit. Bouh, une fois remis de ses émotions, mais boudeur, partit avec Jessie en direction de Carmin sur mer. La route était vraiment agréable, des fleurs magnifiques sur les bords des chemins, des pokemon plantes qui jouaient dans les herbes et aucun humains pour venir perturber cet endroit. Le chemin était rapide pour aller jusque Carmin sur mer, puisqu’ils arrivèrent en début d’après midi à la ville. Il s’agissait d’une ville de taille moyenne, plutôt quelconque, si elle n’avait pas été portuaire. Apparemment c’était ici qu’étaient réceptionnées les provisions, car de nombreux cargots étaient amarrés dans le port. De nombreux marins s’affairaient à transporter, à l’aide de machines, des containers. Jessie et Bouh parcouraient, nonchalants, les quais et les rues de cette bourgade aux allures hors du temps et des conflits. Ils quittèrent la ville, ragaillardie par ces jolis paysages, ils en avaient presque oubliés que la guerre faisait rage. A présent ils s’engageaient sur la route menant au croisement des chemins entre lavanville, Carmin sur mer et Parmanie. Jessie savait qu’elle se rapprochait à pas de géant de son but, et était toute excitée à l’idée de retrouver son amour. Bouh, boudait toujours mais pas pour les même raisons qu’au début. Il voulait des soldats à effrayer voir à tuer et il n’y avait rien d‘intéressant dans le coin. Ils s’engagèrent tous deux sur la route des soporifik, selon les dires de Bouh, qui aimait dispenser ses connaissances géographiques des lieux. Ils avaient déjà dépassé l'entrée de la caverne des taupiqueur, effondrée depuis le début des conflits pour éviter que l’ennemi ne puisse accéder trop facilement à Jadielle et au plateau Indigo, et étaient passés à coté d'une grosse pierre couverte de mousse, quand tout d’un coup, ils entendirent un bruit suspect. Ils se cachèrent alors tous les deux dans des buissons et attendirent de voir ce qui arrivait. Ils avaient bien fait de se dissimuler car quelques instant après un soldat accompagné d’un M. Mime apparu. Il semblait être seul, mais n’en était pas moins dangereux. Bouh, à la vue du soldat, venait de regagner en moral et ne cessait de frétiller derrière le buisson. Il vibrait tellement que Jessie craignait de se faire remarquer. Bouh, pris d’un élan d’excitation et de désir de vengeance, n’attendit pas plus longtemps pour fondre sur le soldat. Le soldat eu un mouvement de recul, mais trop tard, Bouh venait de l’attaquer avec léchouille, et voilà le militaire paralysé à terre. Celui-ci hurla au M. Mime d’attaquer fantominus avec psycho. Le M. Mime exécuta l’attaque qui distordit tout l'espace autour de Bouh et Bouh touché chuta au niveau du sol, inconscient. Le M. Mime préparait un nouveau psycho, pour achever le Fantominus. Jessie qui ne savait plus trop quoi faire, décida d’intervenir en voyant son ami en difficulté. Elle fondit sur le M. Mime et lui infligea l’attaque Morsure. Le M. Mime recula et tenta d’exécuter alors une attaque Protection. C’était peine perdue car Bouh, reprenant ses esprits et rempli de haine, lui asséna une attaque ténèbres juste après la vive-attaque de Jessie. Le M. Mime était à présent K.O., affalé dans l’herbe. Jessie se sentait à présent toute chose, comme si on lui insufflait des pouvoirs mystiques. Elle se senti changer. Bouh regarda Jessie, qui brillait à présent de milles feux. Quand la lumière cessa ce n’était plus Jessie l’évoli qui était là mais Jessie la phyllali. Bouh la regarda quelques instants puis se ressaisit. En effet, il fallait agir vite car le militaire était parvenu à dégainer son arme et tentait de viser Jessie. Pris d'une haine dévorante, et du désir de sauver son amie, il fixa alors le soldat dans les yeux et ne le lâcha pas, l’homme regardait, hypnotisé le fantominus, avant de s’endormir. A présent Bouh savait que cette ordure était à sa merci. Il se greffa alors sur la tête de l’homme et commença à lui dévorer ses rêves. Jessie qui voyait le soldat commencer à convulser cria à Bouh d’arrêter. Mais Bouh, imperturbable, et sourd à toute complainte extérieure, continuait de dévorer l’âme du militaire. Bouh était sous l'emprise de la haine, le visage de ses amis férosinge morts, des maisons brulées, de Jessie en danger se bousculaient dans son esprit. Il n'avait plus qu'un seul désir, tuer, cet être malfaisant. Les convulsions du soldat étaient de plus en plus violentes, et Bouh avait du mal à rester attaché à la tête, et aux rêves de cet homme. Rêves que Bouh transformait en cauchemars, en lui faisant voir à ce militaire tous les malheurs qu'avaient pu endurer Bouh. Quelque secondes plus tard les convulsions de l'homme se calmèrent, puis cessèrent totalement. Bouh ne se détacha de la tête de l’homme qu'une fois le militaire totalement inerte et son cœur figé pour l'éternité. Lorsqu’il quitta la tête du soldat Jessie eu un mouvement de recul et poussa un cri. Le visage de l’homme était méconnaissable. Ses cheveux étaient devenus blanc, et son âge incalculable, tellement il avait pris des rides. Une expression d’horreur innommable persistait dans ses yeux à présent vitreux. Jessie éprouvait un certain malaise, une culpabilité de ne pas avoir agi pour éviter que cela se produise. Même si elle voulait se venger, elle n’avait jamais imaginé ôter la vie à quelqu’un, même indirectement. Les deux compagnons reprirent la route en silence et lorsqu’ils parvinrent, non loin du croisement, après deux jours de marche, ils s’installèrent pour passer la nuit, car le soleil avait déjà disparu. Jessie ne pouvait chasser de son esprit le visage horrifié de l’homme, ce n'était plus Ken qui occupait ses esprits. |
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