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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 6
Nom de l'œuvre : le livre de l'histoire II : l'ère des hommes ? Nom du chapitre : Le gardien du sanctuaire voit rouge.
Écrit par willilaurent Chapitre publié le : 26/2/2013 à 14:37
Œuvre lue 14164 fois Dernière édition le : 6/4/2013 à 22:32
« Bonjour, pour les ruines alpha, c’est quelle direction ? ».

Shorgan Kami tourna son regard vers la jeune fille qui venait de lui parler, immédiatement sa curiosité piquée.
Il n’était pas rare que des dresseurs en devenir cherchent des réponses aux ruines alpha, mais quelque chose chez cette fille là sonnait éminemment différemment.
Déjà la gravité de sa voix, ses yeux gris acier qui dégageait la même détermination que les grands champions.
La jeune file attendait toujours la réponse, ne sachant comment interpréter son silence.

« Les ruines alpha- il sortit une carte patinée par l’usage- se trouvent sur le plus haut sommet des environs, on dit que c’est à son sommet que Arcéus grava les runes qui permettrait de ressusciter les trois dragons légendaires - le vieux dresseur prenait toujours son plaisir à conter ses vieilles légendes – on dit que seuls le dresseur parfait...

-Que seul le dresseur parfait pourrait activer l’une de ces runes si l’un des dragons venaient à disparaître pour maintenir l’équilibre du monde, acheva Cynthia le dévisageant avec pénétration. ».

Après un instant de silence, elle poursuivit poliment :
« Vous semblez en connaître beaucoup sur la question.
- Je pourrais retournez le compliment, dit-il d’un ton enjoué qui lui ôtait quelques rides, je suppose que vous avez aussi lu le livre des origines, un peu passé de mode, je suis étonné que vous l’ayez lu. Vous êtes la première que je croise depuis longtemps qui en connaissent même le nom.

Le vieil homme semblait maintenant rayonner de joie au grand daim de Cynthia qui aura voulu que la conversation s’achève, mais quelque part, une voix à l’intérieure d’elle lui soufflait que l’homme pourrait lui apprendre quelque chose.

« Oui, continua-t-il soudain pensif, si j’ai bonne mémoire, la dernière fois que j’ai croisé une personne qui connaissait le livre doit remonter à trente ans, je me souviens comme si c’était hier, je vois encore le visage de ce jeune garçon aux yeux gris, aux cheveux châtains, il m’avait fasciné dès le premier coup d’œil et il semblait ne pas tenir sur place et tremblait, impatient qu’il devait être de découvrir les ruines.

Se grattant la barbe, il poursuivit : « Quand je vous ai vu, j’ai eu l’impression de voir sa fille ».

Soudain attentive, Cynthia reprit la parole « Savez-vous ce qu’il est devenu ?
- Oh oui, une semaine plus tard, je l’ai recroisé alors qu’il quittait la région. Cependant, son zèle s’en était allé. Il faisait triste à voir, il marchait comme un zombie.
- Que lui est-il arrivé ? ne pu s’empêcher de demander Cynthia.
- J’imagine, dit brusquement le vieil homme le ton grave, qu’il imaginait qu’il serait élu.
- Elu de quoi ? dit-elle dans un murmure.
- Il pensait pouvoir activer les runes comme des milliers d’autres avant lui. Et pourtant… - l’homme lui fit un signe de la main et elle s’approcha de lui et tendit son oreille – cela ne la pas empêché quelque mois plus tard de gagner la ligue de Sinnoh !

Cette fois, le doute n’était plus permis, il était question de son père.
Ainsi donc lui aussi avait connu au moins une grande déception dans sa vie, peut-être était-ce la raison pour laquelle il avait porté tout ses espoirs sur sa fille.

Balayant d’un souffle, cette pensée, elle vit à nouveau défiler les plus beaux moments qu’elle avait passé avec son père et une phrase lui revint, une maxime qui toute sa vie durant l’avait guidé, que son père lui avait soufflée lors de son baptême officiel de dresseur à l’âge de dix ans : « Tu seras toujours la maîtresse de ton destin. ».
Non son père lui avait laissé sa pleine liberté, c’était à elle qu’elle devait les prouesses de ses Pokemons.

L’homme la regardait en silence puis la revoyant en émergé, il conclut la discussion en ces termes le sourire sur les lèvres :
« Je suis impatient de voir comment tu redescendras du pic ; les ruines alpha quoiqu’il en soit, toujours constituent une belle expérience, parole de vieil homme. ».


La veille du départ, Cynthia s’était préparée, n’omettant pas le moindre détail comme de coutume, médicaments, stocks de nourriture, carte, boussole, fusée de secours, tout y était.
Après quelque combat de routine pour s’assurer que ses pokemons était au meilleur de leur forme et une nuit au centre pokemon , elle se leva de bon pied le matin et partit tôt vers l’aube.

Le sentier était relativement bien tracé et filait vers la montagne.
De temps en temps, on pouvait croiser des pokemons, ce qui était impossible en pleine journée car les routes étaient alors relativement empruntées.

Savourant le spectacle de la nature, son calme et sa solitude retrouvée, elle atteignit sans incident notable le petit hameau de Langlade en milieu d’après-midi en se méfiant des rocs qui pouvait écrasé les randonneurs.

Langlade abritait autrefois une grande colonie de pionniers qui avait été alléché par les gisements et les mines de cuivre et d’or qui abondaient dans la région.

C’était sous les coups de pioche d’un mineur que les ruines alpha avaient été redécouvertes, ouvrant la voie aux archéologues.
Puis la mine fut épuisée et ce fut le temps du tourisme.

Le village se dépeupla rapidement contrairement aux attentes et les chambres d’hôte fermèrent car vint le temps
de l’exode rural qui promettaient aux habitants de meilleur conditions de vie que ce que la montagne pouvait leur offrir.

Le froid, l’altitude avait eu raison du tourisme de masse et seuls demeuraient le centre Pokemon et un complexe, sorte de grand refuge, pour abriter les dresseurs passionnés de monuments historiques ou éventuellement pour loger des randonneur qui se rendaient au lien comme pèlerin.
De l’ancien village ne subsistaient que quelques bicoques, entretenues lorsque le temps s’y prêtait par les descendants des villageois de naguère.

L’atmosphère mystérieuse qui flottait dans le village, un peu morbide, plu tout de suite à Cynthia. Au moins, elle serait tranquille pour mener à bien ce pour quoi elle avait été missionnée.

Par réflexe, elle emmena d’abord ses pokemon au centre du village pour qu’il puisse se rassasier.

Lorsque les portes du centre pokemons s’ouvrirent, elle constata d’abord avec un brin de surprise le peu de monde en ces lieux.
Tout au plus, il devait y avoir une vingtaine de dresseur.
La renommé ne fait pas tout, pensa-t-elle.

Se dirigeant vers l’une des deux infirmières, probablement les seules du coin, elle porta son regard sur l’homme qui n’avais jamais quitté son regard d’elle depuis qu’elle été rentrée.
Avec surprise, elle reconnût l’homme qu’elle avait croisé la veille.

Le vieil homme semblait satisfait de son petit effet.

« Content de vous revoir, le salua-t-elle, comment êtes-vous arriver jusqu’ici ? »
Avec un sourire malicieux, il sortit une pokeball et un Abra en sortit.
« Avec lui, dit-il, le téléport d’abra est toujours utile quand on a de vieilles jambes qui se fatiguent vite. »

La lueur de compréhension dans le regard de Cynthia confirma l’homme dans ces certitudes, aussi il ne lui laissa pas le temps de parler.
« Je suis certain, que tu allais me dire que le téléport d’Abra ne permet que de se rendre dans un endroit déjà visité préalablement, ce qui signifie en d’autre termes que j’ai marché jusqu’ici quand j’étais jeune, bien sûr j’aurais tout aussi bien pu prendre mon hélicoptère, mais c’est tellement moins classe. ».
Amusée, Cynthia lui rétorqua : « Vous êtes plein de surprise, Shorgan-san. Accepterez-vous de partager un repas avec moi et mes amis.
- J’accepterais bien sûr de voir tes pokemons, Shirona-san. ».

Le repas fut bien sûr délicieux confirmant la supériorité culinaire de Kanto sur Sinnoh.
« C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je suis resté dans ma région d’origine, je ne supporte pas la cuisine épicée de Sinnoh, confia Shorgan le cœur léger avec entrain.
- Vous êtres né ici, dit Cynthia avec animation.
- Oh non, en fait, je viens de Bourg-palette, un petit village complétement perdu au fond de la région, mais pas plus perdu que ce trou, dit-il en levant son verre et en buvant d’un train son contenu, une liqueur à la framboise puis remplissant à nouveau son verre et commandant la même liqueur pour Cynthia, malgré les protestations de cette dernière.
«
Tututut, pas de chichi aujourd’hui, jeune dame, avant votre quête, il faut fêter quelque chose.
- Que savez-vous de ma quête, dit-elle ne parvenant pas à masquer une certaine méfiance.
- Allons, jeune damoiselle, tout le monde à une quête, n’est-ce pas ? dit-il les yeux pétillants de sagesse. »

Décidément, pensa-t-elle, ce vieille homme était beaucoup plus que ce dont il avait l’air.
Décidant de reprendre l’avantage, elle répliqua :
« Il me semblait que vous alliez porter un toast, Shorgan-san ?
- Tout à fait, s’amusa-t-il en observant les pokemons de Cynthia qui mangeait à côté d’eux. Je propose de porter un toast sur vos magnifiques pokemons, de vraies perles, aussi somptueuses que celle que vous portez autour du cou.

La main de Cynthia se crispa et en cognant les deux verres, elle faillit les faire éclater.

Ses pokemons, à présent s’étaient arrêtés de manger et observait maintenant Shorgan avec suspicion.
Celui-ci ne feignit pas d’avoir remarqué la réaction que ces paroles avaient provoquée.

Il continuait de manger paisiblement, semblant se régaler de sa salade.

Se forçant au calme, Cynthia passa à l’attaque verbale :
« Que savez-vous sur cette perle ? demanda-t-elle fermement alors que ses pokemons se levaient près à intervenir.
Ne jouez plus se petit jeux-là avec moi, Shorgan, lorsque vous avez vu la perle, vos yeux se sont illuminés. »

Reprenant son souffle, elle fut obligée au silence par la main du vieillard qui s’était levée.
« Paix, lui dit-il, temporisez votre méfiance à mon égard, cet éclat dans mes yeux, comme vous dîtes, traduit le fait que cette parle- il fit un geste de la main- n’est pas de la terre, mais d’origine divine.
- Que savez-vous, parlez, ordonna-t- elle intransigeante.
- Décidément, on ne pas vous berner. Bien, dit-il, connaissez-vous parfaitement le livre des origines.
- Quel rapport ? rétorqua-t-elle ses yeux gris acier le scrutant.
- Répondez si vous voulez entendre la suite, l’invita-t-il exacerbant l’exaspération de Cynthia.
- Oui, je vous ai déjà dit que je connais parfaitement le livre, à vous de me répondre.

Souriant, le vieillard découvrit ses dents parfaitement blanches, ce qui semblait déplacé avec le portrait du montagnard rustre que l’autre semblait jouer.
- Alors vous connaissez aussi la partie qui a été ôté par la suite et qui parle de la perle ?
- Je ne sais pas comment…, puis soupirant elle remarqua : vous êtes plein de surprise.
- C’est la deuxième fois qu’on me fait cette remarque aujourd’hui, je vais rougir.
- C’est étrange, poursuivit Cythia, ce matin je croise un vieillard, puis j’apprend qu’il est conteur, puis qu’il doit être un ancien dresseur, maintenant j’apprend qu’il connaît l’existence obscure de la partie ignorée du publique du grand Livre. Il serait temps de faire tomber vôtre masque.
- Chaque chose en son temps, et masquer votre agitation, cela ne fait pas honneur à votre famille. »

Après un instant de silence, Cynthia regagna toute sa maîtrise d’elle-même et elle releva :
« Je ne crois plus aux coïncidences avec vous, Shorgan-san, mais à présent, je me demande si vous savez quelque chose concernant mon père. Si c’est le cas, ne me faîtes plus attendre, je suis sans nouvelle de lui depuis plus de trois semaines maintenant.
- Votre père va bien- le soulagement de Cynthia fut à peine perceptible- enfin, pour le moment, il est comment dire en sursis, mais je crois que les choses vont bien se finir.
- Je ne comprend rien à ce que vous racontez, commet pourriez-vous savoir ?

Soudain se levant, elle lui dit :
« J’ai été stupide croire que vous saviez quelque chose et j’ai assez perdu de temps, c’était un plaisir de discuter avec vous, mais je dois partir maintenant et je vous laisse partir aussi, mais n’essayer plus de jouer avec moi où vous le regretterez.
- Je n’avais pas fini, dit le vieillard d’un ton sans réplique.

Mais déjà Cynthia s’éloignait de la table vers la sortie sans lui répondre après avoir payé dans la précipitation à une serveuse quelque peu déboussolée par les événements.

« Madame a oublié sa monnaie avant de partir, fit- elle remarquer.
D’un bond, elle fut choqué de voir que le vieillard sortit dans la précipitation une pokeball et appelait un abra.
« Monsieur ne veut pas que je l’accompagne jusqu’à la sortie, la marche est très dangereuse pour les personnes âgées… » Proposa-t-elle amicalement.

Le visage de fureur du vieillard la fit aussitôt détalé comme un Dodrio pris de panique et elle alla se réfugiait derrière son comptoir et parla avec animation à la deuxième serveuse qui poussait un cri de surprise devant l’histoire.

Soupirant, le dénommé sortit en s’aidant de sa canne et une fois sortit la main sur son coeur malade, puis il disparut d’un coup comme par magie avec son Abra.

La colère de s’être fait berner ne quitta pas Cynthia. Elle était à présent résignée à ne plus se laisser détourner de son objectif.
Presque en courant, elle avait déjà franchi les premiers temples et elle était à présent sur le point de pénétrer l’enceinte des ruines alpha quand soudain la même voix rauque, fatiguée, mais tranchante s’éleva derrière elle.
« STOP !! lui intima-t-il.
- Vous n’abandonnerez donc jamais, se lamenta-t-elle.
- On est fait dans le même moule.

Toujours ses phrases piquées qui l’agaçaient.
La voix du vieillard s’éleva de nouveau dans son dos.
- Je te propose un marché, commença-t-il espérant capter son attention.

Malgré elle, elle se retourna.
- J’écoute.
- Je te propose un combat pokemon.
L’étonnement de Cynthia ne fut pas mince.
- Le marché est le suivant, si tu gagnes, tu n’entendras plus parler de moi et je te laisserai tranquille.
- Et si je perds ?
- Et tu devras écoutez ce que j’ai voulu te dire avant et tu ne m’interrompra pas jusqu’à ce que je finisse.
Considérant les conditions, c’est avec un sourire qu’elle déclara :
« Là ça m’intéresse bien sûr et si ça permet d’avoir ma paix, je n’y vois que des avantages, un contre un, ça vous va ?
-Tu sembles bien sûr de ta victoire, fit- il remarquer.
Ne lui répondant pas, elle sortit une de ses pokeballs et appela son roserade dans son traditionnel « BATTLE DANCE ! ».

« Nous vous attendons ! ». Son Roserade répondit de même à l’esprit combatif de son dresseur ;

Le vieillard s’anima soudain et le plaisir chez lui semblait palpable.
« A toi, mon ami ! ».
Mais il ne lança aucune pokeball.
Cynthia se demanda un instant si tout cela n’était pas à nouveau une grosse plaisanterie.

Mais bientôt, un bruit se fit entendre.
Ce devait être un petit pokemon, agile et furtif, en déduisit Cynthia.
Bientôt, les contours de la silhouette se firent plus nette, un Pikachu apparu.

« Un Pikachu ! » s’étonna Cynthia. Les Pikachu n’était pas connu pour leur grande puissance, même si beaucoup de dresseur en possédaient, aucun grand dresseur n’en possédait dans son équipe car trop facilement battu par une attaque séisme.

Même la vitesse de pikachu était ternie par celle d’un pokemon vol comme Togekiss ou d’un pokemon comme Munja ou Lucario et les attaques électriques ne seraient pas très efficaces fâce à un type plante.

Mauvais choix à coup sûr, mais qui correspond bien au personnage, se dit Cynthia.

Sentant que le match était en sa faveur, elle l’avertit : « Tu devrais prendre un autre pokemon. ».
Shorgan ne lui répondit pas directement, mais se tournant vers son pikachu et lui demanda joyeusement : « Pikachu ? ».
Celui-ci répondit avec une ardeur combative qui fit changer l’opinion de Cynthia.

Finalement, le match sera peut-être riche en surprise pensa-t-elle.


Alors que le soleil lentement se couchait, quelques spectateurs curieux étaient réunis autour de dresseur pour le moins curieux - une jeune fille et un vieillard- qui livraient un match incroyable.

Cynthia avait dès le premier instant abandonné l’illusion d’un match facile.
Il se dégageait du vieillard une puissance que personne ne lui aurait soupçonnée.

Une fois de plus, Pikachu bondit et évita la rafale de tempête verte qui se dirigeait vers lui.
Puis, d’un ordre de son dresseur, il détruisit la balle ombre à l’instant où elle l’aurait percuté, par une magnifique queue- de –fer.

Profitant de la fumée de l’impact, il envoya une attaque tonnerre qui aurait fait des gros dégâts si Roserade n’avait pas maîtrisé l’attaque abri.
L’attaque ne fit rien au bouclier mais elle fatigua un temps Roserade qui ne pu maintenir son bouclier qui explosa sous l’impact d’un nouveau queue- de –fer.

Pikachu voulut réitérer le mouvement, mais Roserade s’était déjà dégagée et lança à nouveau une rafale de balle-ombre que Pikachu évita en lançant une vive-attaque.
Alors qu’il allait percuté Roserade, le même bouclier de l’attaque abri se matérialisa bloquant pikachu.

Mais c’était voulu, un nouveau queue- de –fer fit voler en éclats l’écran de protection, mais avant que Roserade ne se dégage, Pikachu attaqua avec électacle qui fit s’écraser Roserade au sol .

Pikachu bondit et voulut terminer le combat avec vive-attaque.
Mais il fut soudain aveuglé par l’attaque synthèse qui permettait de récupérer de l’énergie.
Avant même de souffler pour Cynthia, l’attaque danse pluie de pikachu interrompit brusquement l’attaque synthèse qui se nourrissait du soleil.

Pikachu fonça alors droit vers Roserade en débutant une attaque électacle, mais il fut soudain stoppé par l’attaque lance-soleil qui avait été dissimulée par Roserade grâce à son attaque précédente qui avait éblouit Pikachu.

La pauvre souris électrique s’effondra au sol alors qu’un nuage de poussière s’élevait et masquait le terrain.

C’est fini pensa Cynthia.
Mais lorsque la fumée se dissipa, Pikachu s’était relevé et semblait hors de lui !

« Très bonne Cynthia, la meilleure depuis ton père, mais tu ne peux pas gagner contre moi ! Pikachu attaque avec fatal foudre ».

La précision de l’attaque boostée par la pluie frappa de plein fouet Roserade.
Posant un genou à terre, Roserade contra sur ordre de Cynthia avec l’attaque racine qui évacua la majeure partit de l’électricité vers la terre tout en redonnant un peu d’énergie.
« Maintenant ! Hurlèrent les deux dresseurs en unisson».

Roserade, puisant ses dernières forces lança ultra laser alors que Pikachu recommençait électacle.
Pikachu fut ralenti dans sa course et menaça de flancher, mais un encouragement de Shorgan lui redonna soudainement de l’énergie et il mena l’attaque jusqu’à son terme.
Roserade tomba au sol, Pikachu épuisée tomba à son tour.

La foule étala son admiration pour ce match nul extraordinaire qui déjà avait duré plus de dix minutes.

Mais sous les yeux éberlués de la foule, les deux pokemons se relevèrent et se remirent en position de combat.
Les deux dresseurs se faisaient face, la sueur coulant abondamment le long de leurs tempes.

Une femme se détacha alors du groupe. C’était l’agent Jenny.
« Stop, hurla-t-elle, c’est de la folie, vos pokemons vont y passer, ce match a assez duré, vos pokemons sont épuisés, vous aussi et… ».
Ignorant les recommandations, Pikachu lança une attaque tonnerre et Roserade une attaque bombe-beurk et les deux attaques atteignirent leur cible.

A nouveau les deux pokemons se relevèrent sous les ordres de leur dresseur.
I
l y en avait maintenant parmi le publique qui partageait maintenant le point de vue de l’agent de police et qui cagnaient que le combat ne finisse dans un bain de sang tant les deux dresseurs semblaient résolument déterminés.

Cependant, en plus, Pikachu venait d’être empoisonné et Roserade avait été paralysé.

Les deux dresseurs étaient eux dans des sphères beaucoup plus hautes que les peurs de la foule. La sphère des champions.

Cynthia n’avait jamais goûté à un tel match et peut-être que l’occasion ne se représenterait plus jamais. Une voix intérieure lui disait d’aller jusqu’au bout quel qu’il soit.

Shorgan lui jouissait, n’ayant plus connu un tel match depuis 30 ans, sa jeunesse et sa santé comme ressuscitées.

Soudain, Pikachu fut à cours d’électricité et Roserade à cours d’énergie.
Mais le combat reprit de plus belle sans les attaques plantes et électriques, 2 minutes, 5 minutes, 10 minutes, 20 minutes passèrent jusqu’à ce que finalement le moins endurant des deux Roserade, s’effondre au sol.

Revenant les pieds sur terre, Cynthia se précipita vers Roserade, non sans remarquer les regards choqués que lui laçaient les personnes qui avaient assistées au combat.

Aussitôt, une infirmière du centre accourut vers Roserade, l’autre vers Pikachu.
Maintenant que Cynthia y regardait de plus près, il semblait que tous les dresseurs des environs avaient été alertés par le combat de fou que se livraient deux dresseurs.


Après que le petit village se fut calmé, que les deux pokemons furent déclaré hors de danger, Cynthia et Shorgan avait du rendre des comptes à l’agent Jinny au commissariat.

Celle-ci hors d’elle s’arrachait à chaque mot une touffe de cheveux.

« Comment avez-vous pu, vous êtes pires que la team rocket, je devrais vous passer les fers et vous enfermer dans un asile psychiatrique !

Elle était tout simplement hystériques.

« Reconnaissez au moins que c’était un beau combat, agent Jenny », la coupa le vieil homme visiblement agacé. Cynthia prit alors la parole :
- Nous sommes désolé, mais tout c’est bien terminé, vous pourriez tirer un trait dessus.
- C’est de la maltraitance de pokemon, affirma-t-elle d’un ton cinglant. C’est mon travail de vous signaler, ne pas le faire serait une faute professionnelle.
-
Faîtes nous une faveur alors, rétorqua Shorgan d’un ton diplômatique, ce qui était étrange venant de sa part.
- Qui mériterez une telle faveur après ce qui s’est passé ? rétorqua un second agent. J'étais là et j'ai vu ce qui s'est passé. Vous avez fait passé des risques à vos pokemons que la loi réprouve. C'est un acte qui justifierait amplement que vos pokemons soient retirés de votre garde.
- Et quand des champions combattent, monsieur l’agent, que croyez vous qu’ils font, des courbettes ?
- Parce que vous êtes peut-être un champion d’arène ? se moqua l’agent
- Pouvez-vous dénigrer le fait que c’était un bon combat, monsieur l’agent ? demanda le vieillard. Que vous avez été fasciné qu’une vieille souche de mon genre puisse encore être capable de se battre ?

L’agent de police semblait maintenant mal à l’aise.
Cynthia pour sa part était un peu amusée de la situation et la curiosité de découvrir l’identité du vieillard, non du dresseur d’exception, du vétéran, était à son comble.

- Mes amis, je vous présente- il fit une courbette théâtrale- la fille du maître de la ligue de Sinnoh.
- La, la quoi !?! fit ll’agent Jenny s’effondrant dans sa chaise, terrassée.
- Et vous, vous êtes qui alors, le président de Sinnoh ? Intervint le second, le ton moqueur. »

Après un instant de silence, le vieil homme arracha à la surprise de tous, sa fausse barbe et sa perruque de cheveux touffus d’un gris sale pour laisser découvrir des cheveux parfaitement coupés, blancs comme neige laissant dévoiler un fine cicatrice au-dessus de son œil gauche.

L’inspecteur Jenny après un furtif regard s’effondra, si c’était possible encore plus dans sa chaise.

Puis après s’être forcé au calme en tant que représentant de l’ordre publique et devant des explications à son second, elle remarqua alors la question sur les lèvres de Cynthia.

« Cynthia, fille du maître de la ligue, je veux bien croire mes yeux, mais là c’est trop- elle s’approcha alors de Cynthia et lui demanda : Vous ne saviez pas qui il est apparement- s'adressant à Shorgan, elle demanda d'un ton très différent - monsieur… je peux lui dire, n’est-ce pas ?

Au "monsieur", l’autre policier sursauta et réfléchit soudainement si la personne dont il s’était moqué n’était pas un des grand notables de l’état, un inspecteur déguisé, qui déciderait de sa carrière.

Le dénommé Shorgan se retourna vers Cynthia qui le regardait sans dire un mot fixement, finalement le ton las, d’une voix d’où transperçait à nouveau la fatigue du à son grand âge, il concéda :

« C’est bon agent Jenny, je m'en occupe et il était grand temps de sortir de l'ombre, de toute manière ma couverture serait tombée un jour où l’autre, mais Cynthia, toi tu en vaus la peine. Je suis bien Shorgan Kami, je ne t'ai pas menti mais c’est mon nom officiel que j'ai reçu à ma naissance et l’on me croit mort depuis que j’ai disparu il y a 30 ans.


Le patronyme que je me suis donné et qui est connu de tous, c’est RED.
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