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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : [concours] Laporeille et Riolu : une rencontre Nom du chapitre : Le début d'une journée banale d'une Laporeille
Écrit par ARTY-CODE-1 Chapitre publié le : 3/3/2013 à 21:17
Œuvre lue 13372 fois Dernière édition le : 3/3/2013 à 21:17
Le soleil ça pique les yeux ! Me voilà réveillée tôt, c'est malin, moi qui voulait faire la grasse matinée. Oh mais quelle malpolie je fais, je ne me suis même pas présentée ! Moi c'est Laporeille ! Je vis dans la forêt, j'habite dans un buisson, et si j'étais de si mauvaise humeur au réveil, c'est parce que dans un buisson, on est levé dès les premières lueurs du jour.
Ce n'est pas que j'apprécie de vivre dans ce buisson, mais je n'ai pas vraiment le choix. Il n'y a pas si longtemps, je vivais dans un terrier avec ma mère. Oh ce n'était pas grand chose, à peine un petit tunnel de quelques mètres de long, et de dimensions juste suffisante pour que je puisse me glisser à l’intérieur. Ce devait être le vestige du travail d'un Sabelette, j'en connais quelques uns dans la région qui se prétent à des concours à qui creusera le plus vite. Cependant la plupart du temps, leurs tunnels fait à la va-vite ne sont pas assez solide et s'écroulent assez rapidement. Ma mère et moi avions eu de la chance en tombant sur celui-ci, solide et stable.
La raison pour laquelle j'ai été obligé de quitter mon foyer me rends triste à chaque fois que j'en parle. C'était il y a trois jours, ma mère et moi étions parti en quête de baies remu, nos préférés, quand tout à coup un pokémon étrange est apparu. Il avait l'air très méchant, je n'en avais jamais vu de cette espèce. Il était bipède, sa peau était claire, et il portait des vêtements, comme un tygnon ou un lippoutou. Il se trouvait juste devant un plan de baie, et ma mère, n'estimant pas le danger, s'est avancée vers celui-ci, à découvert du regard de l'étranger. Ce pokémon eu une réaction très bizarre : il sortit un appareil étrange et rouge de sa poche, le pointa vers ma mère. La machine se mit à débiter des informations quelconque à propos de mon espèce, puis le pokémon lança une boule par terre, d'où surgit un riolu ! Je n'avais jamais vu d'attaque permettant de faire sortir d'une boule un autre pokémon. Ce pokémon inconnu devait vraiment être très fort ! Tout de suite après, il ordonna au riolu d'attaquer ma mère, ce que celui-ci fis immédiatement. Il lança une attaque forte-paume si violente que ma mère fut mise hors-combat avant même de pouvoir répliquer ! J'aurais voulu me précipiter sur le corps inerte de ma mère pour la protéger, mais j'étais au même moment pétrifié par la peur. A cet instant, le pokémon sortit de sa poche une boule comme celle dans laquelle le riolu était enfermé, et la balança sur ma mère ! Ma mère se transforma en une lumière rouge et s'est faite aspirée par la boule. Le pokémon ramassa ensuite la boule, fit revenir dans une autre boule le riolu, puis s'enfuit en courant, exultant qu'il avait capturé un nouveau pokémon. Je ne savais quoi penser. J'étais tout bonnement traumatisée. Que s'était-il passé ? Que vais-je devenir, sans ma mère pour me défendre. Je savais désormais que j'aurais à l'avenir besoin de me débrouiller seule. Mais je ne pensais pas que cela arriverais si vite.
Je voulais juste rentrer chez moi, dans mon terrier. Mais le problème est que quand j'y suis retourné, j'y ai trouvé devant l'entrée Racaillou qui m'attendait. Avant toute cette histoire, je n'aimais déjà pas vraiment ce pokémon. Je le savais méchant, violent, mesquin. Et ce qu'il me fit comme coup bas lorsque j'ai voulu regagner mon foyer m’enleva tout mes doutes quant au probable rôle de méchant qu'il voulait peut-être se donner.
Il était devant l'entrée du tunnel, et me dis tel quel : « Et bien Laporeille, j'ai vu que ta mère s'est faite capturée ? En plus, il n'avait vraiment pas l'air malin ce dresseur, elle n'a vraiment pas de chance. Quoiqu'il en soit, maintenant, tu es toute seule, et ce terrier est bien trop grand pour toi. Je me vois donc dans l'obligation... de le réquisitionner ! N'y voit aucune animosité envers toi, c'est juste qu'en forêt, c'est la loi du plus fort qui prime. Ta mère était coriace, jamais je n'aurais osé la défier pour occuper son territoire. Mais si tu te sens assez forte pour penser me battre, alors n'hésite pas à venir récupérer ton terrier hein ! »
Je n'avais pas tout compris à ce qu'il avait dit, certains mots étaient flou pour moi. « capturée » ? « dresseur » ? Mais ce dont je pouvais être sûr, c'est que je n'avais plus de chez moi.
Et c'est donc pour ça que je me retrouve dans ce buisson aux aurores, bien éveillée et prête à affronter cette journée. En fait, ça va être la première fois depuis l'accident de ma mère que je vais me risquer à sortir de ce buisson. Il faut dire que je commence à avoir à la fois faim et soif. Surtout soif en fait, vu que j'ai dévoré absolument toute les baies que contenait ce buisson. Même je n'apprécie vraiment pas le goût des baie Ceriz. M'enfin il est l'heure d'aller boire. Je sais qu'il y a un étang à deux pas, j'avais l'habitude d'y aller avec maman. En plus, à cette heure, je ne risque pas de croiser grand monde. J'avance en sautillant à mon rythme, en faisant bien attention à éviter tout les obstacles. Je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans un arbre. Ah, je vois enfin le lac. A l'eau.... POUF ! Aïe, je viens de me cogner contre quelque chose... ou quelqu'un.
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