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Lecture du chapitre 9 | |
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Nom de l'œuvre : le livre de l'histoire II : l'ère des hommes ? | Nom du chapitre : la délivrance |
Écrit par willilaurent | Chapitre publié le : 31/3/2013 à 12:07 |
Œuvre lue 14163 fois | Dernière édition le : 6/4/2013 à 23:12 |
- La clé du pouvoir n’a pas été détruite, jeune humain, annonça Créhelf par télépathie, elle a été conservée par Arcéus et elle est passée entre les mains des dresseurs élus par Arcéus. - Elle contient la sagesse d’Arcéus, sa vision du monde et sa clairvoyance, ajouta Créfadet. - Qui est actuellement son possesseur ? s’exclama Maurice s’adressant à Crefollet. - Tu le connais, vous vous êtes affrontés par le passé, mais toujours il t’a surpassé. - Red ?! s’étonna Maurice après un court instant de réflexion. - C’est exact, mais aujourd’hui il se fait appelé Shorgan, s’immisça Mew. C’est moi qui l’ai d’abord choisi pour devenir le gardien des ruines alpha lorsque le précédent est mort, puis Arcéus l’a élu gardien de la clé. - Quel est son rôle ? - Le même qu’un gardien ordinaire, même si le terme ordinaire ne convient pas tout à fait pour désigner les gardiens, mais le dresseur élu par Arcéus les surpasse tous par l’harmonie qu’il ou elle entretient avec ses pokemons. Plus la force du lien est importante plus la protection qui entoure les ruines Sinnoh est importante . - Pourquoi avoir épargné la clé, si l’on se réfère à la légende cette clé permet de relier son cœur à Arcéus et donc permet à son détenteur d’influencer Arcéus, ce qui est un pouvoir dangereux entre les mauvaises mains. Pourquoi prendre un tel risque ? - Parce que – cette fois ce fut Cressalia qui répondit- Arcéus sachant que toute chose est impermanente devait laisser une partie de lui-même aux pokemons, ce qui inclut les hommes. - Attendez, vous êtes en train de me dire que Red est en ce moment relier au cœur D’Arcéus. - Tu as compris humain, grogna Dialga, l’espoir est double en fait, les esprits du lac l’ont maintenu en vie et la clé aussi, mais le coût en énergie devint trop important. - Et Red ? s’alarma Maurice, comment tient-il le coup, il n’est pas un superpokemon rempli d’énergie lui, qu’est-ce qui l’attend ? - Tes inquiétudes sont fondées, mais inutiles, déclara Mew, Red bientôt mourra, la maladie l’emportera, depuis deux en fait nous le maintenons en vie, mais son cancer entre dans une phase critique. - Qui le remplacera ? - C’est évident non, sourit Mew – devant le regard fermé de Maurice, Mew soupira- ta fille, elle deviendra la nouvelle gardienne des ruines alpha et des ruines de Sinnoh à la mort de Red. Quand ce jour viendra, son cœur par l’intermédiaire de la clé sera relié à celui D’Arcéus et si la prophétie se réalise, alors Arcéus devrait se réveiller. - Et pourquoi sortirait-il enfin de sa dépression suicidaire ? ironisa Maurice. - Parce que ta fille est le dresseur ultime ! Lorsque sa lumière ne fera plus qu’un avec Arcéus, son cœur et celui de ta fille ne seront plus les mêmes, leur forces seront partagées, leur faiblesse compensées. - Alors, la force de Red dans ses combats hors normes était renforcées par celle D’arcéus ? C’est de la triche ! - La force de Red était de toute manière supérieure à la tienne, ricana une voix derrière son dos. - Ah Giratina, quel bon vent t’amène, le salua affectueusement Maurice, anticipant les tempêtes à venir. - Je venais voir si tout se passait bien et te surveiller- précisa Giratina, pousuivant son chemin entouré de Darkrai et Shaymin- on ne sait jamais avec les hommes. - Laisse tomber, intervint Mew, d’abord pensons à l’avenir du monde. Maurice, écoutes-moi bien, tu as joué un grand rôle jusqu’à maintenant, jamais des légendaires n’avaient relié leur cœur à celui d’un homme et l’expérience fut riche en apprentissage pour nous tous, aussi le conseil a décidé … que désormais, si un légendaire le souhaite, il pourra de son plein gré s’attacher à un homme. Bien sûr, seuls les légendaires du second ordre ont acceptés, les autres étaient neutre et un était contre, je te laisse deviner lequel – il désigna l’espace d’un instant Giratina du regard alors qu’il disparaissait. - Mais c’est une très bonne nouvelle, se réjouit Maurice, voilà qui devrait en décomplexer certains ! Bien, pour le moment il me semblait que les orbes doivent être réunis, non ? - Oui, Spiritomb en était le gardien, lui libérer, les orbes sont désormais à notre portée et avec elle, la puissance originelle des légendaires va être restaurées ! - Rappelle-moi en quoi ils vous seront utiles maintenant que les trois esprits sont de retour. - Oh les humains, que vous êtes fatiguants parfois ! - Merci de m’appeler par mon nom à la fin ! - Ah pardon, Maurice si tu préfères, j’avais déjà expliqué que relier le cœur d’Arcéus à celui d’un homme met en danger mortel le porteur de la clé, sans notre soutien, c’est la mort certaine qui attend ta fille, d’autant plus que le temps presse, Shorgan-san ne tiendra plus très longtemps. - Ma fille en danger de mort, rien que ça, pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur ma fille. - Je suppose que c’est à cause de son père. - Non, aussi à cause de sa mère, elle n’était pas une dresseuse hors pair, mais elle avait un amour pour les hommes et les pokemons qui déplaçait des montagnes. Maurice fut un instant silencieux. Puis une série d’image se formèrent dans l’esprit de Mew, elles montraient une jeune femme d’environ 25 ans qui souffraient le martyre. A côté d’elle se trouvaient un homme qui pleurait à chaudes larmes complètement désemparé. Autour de lit d’hôpital se pressait des dizaines d’infirmières paniqués et dépassées par l’événement. - - Vite elle perd du sang, cherchez une autre bassine. - Cherchez le docteur Winzer ! - Nous allons la perdre ! - Monsieur Shirona, nous ne pourrons pas sauvez votre femme, mais nous pouvons encore sauvez l’enfant. - L’enfant, balbutia Maurice. - Maurice- La voix avait été très faible -Promets-moi de veiller sur elle. - Cynthia, non, tu ne vas pas mourir, je ne te laisserais pas partir ! Des yeux d’un gris acier se plantèrent dans son regard, pour une dernière fois il s’y perdit dans leur immensité - Je te le promets. Mais la promesse n’avait pu être entendu, sa femme était déjà morte. Maurice comme vidée de sa propre vie ferma les paupières de sa femme puis la serra contre elle. Un cri de nourrisson le ramena à la vie. - Monsieur, c’est un miracle, le bébé a survécu et il est en parfaite santé. - Comment comptez-vous l’appeler ? Tremblotant, il prit dans son étreinte la petite chose fragile, puis d’une voix pleine de conviction il dit : - Cynthia, ma petite Cynthia. Puis les images cessèrent de défiler. - Assez ! hurla Maurice. - Je suis désolé, sincèrement Maurice, je ne voulais pas. - Laisse-moi seul, je t’en conjure laisse-moi seul, je n’en peux plus – il s’effondra au sol et sanglota. Mew n’anéantit pas la violence dans ses mots, le regard triste et blessé le laissa dans sa solitude et disparut. Sur terre. Shorgan était dans un état de grande faiblesse. La fille n’avait pas tardé à s’en apercevoir et il avait du malgré lui avouer qu’il avait le cancer en phase terminal. Jusque là , il avait tenu bon et pensait pouvoir former la fille avant qu’il ne soit trop tard. Mais le destin semblait en avoir décidé autrement. L’état d’Arcéus s’était encore aggravé et cela empirait plus vite qu’il ne l’avait prédit. Maudite clé ! Elle drainait son énergie vitale, jour après jour, d’ailleurs sans l’énergie que lui fournissait les légendaires à travers sa perle de gardien, il serait mort depuis de longues années. Mais sa volonté bientôt céderait. Seul les soins que lui prodiguait ses pokemons le réconfortaient. Cela faisait maintenant deux mois maintenant que Cynthia avait rencontré Shorgan. Une solide amitié s’était tissé entre eux, une relation de mentor et disciple, mais où l’élève surpassait souvent le maître. Même dans sa faiblesse cependant, Shorgan insistait pour se battre malgré les protestations de Cynthia car il fallait toujours une journée entière de repos pour que Shorgan récupère de son combat. Mais qui pouvait l’en dissuader. L’inspecteur Jenny ? Après tout, Cynthia le savait bien, Red en avait toujours fait qu’à sa tête, une vrai tête de mule qui ne s’était pas dégonflée avec l’âge. Finalement, après un combat qui se finit par une attaque cardiaque, elle finit par le convaincre d’arrêter leur entraînement physique. - Nous travaillerons donc plus ton mental et la résistance de tes pokemons - riposta Shorgan très conciliant - pour l’entraînement, je connais un jeune dresseur qui s’appelle Marc qui vient d’être décoré champion de Hoen, la coupe de la ligue est plus tôt d’un moins là -bas et il a aimablement accepté de venir se joindre à nous pour te préparer. La coupe de la ligue de Sinnoh commence dans un mois et tu as intérêts à gagner jeune fille après tout le mal que ça m’a coûté. C’est ainsi que pendant un mois de plus, Cynthia fut encadrée par Shorgan et Marc. Marc. Cynthia avait vite compris, comme pour Shorgan, que cet adversaire était coriace. Mais finalement, elle s’en était sorti plutôt bien dans leur joute amicale en sortant plus de fois que son adversaire vainqueur. Mais apparemment, cela n’avait été que pour la tester. Combattre pour combattre ne faisait pas parti des préceptes du jeune champion et les exercices devinrent plus poussés auxquels se joignaient parfois les pokemons de Shorgan. Au premier exercice de ce genre, elle avait perdu son sang froid, ce qui était rarissime chez elle et avait promit d’assassiner Marc alors que son Carchacrok tombait comme foudroyé par une attaque superpuissante combinée : blizzard de Wailord et laser glace de milotic. - C’était pour augmenter sa résistance au froid ! s’était justifié Marc échangeant un clin d’œil avec Shorgan. Ainsi en fut-il pour tous ses pokemons qui apprirent à encaisser les coups, mais la volonté implacable de leur dresseur les poussait toujours plus loin et tous, même Spiritomb s’était soumis de bon cœur. Remarque, en y réfléchissant bien, Spiritomb n’avait pas de faiblesse. C’était sans compté l’esprit tordu de Shorgan ! Celui-ci dénicha un makuhita sauvage qui connaissait l’attaque clairvoyance qui rendait Spiritomb sensible aux attaques normale et combat, techniquement inefficaces sur un type spectre. Vu que Spiritomb était aussi de type tènèbre, il devenait faible aux attaques combats et devint surprenamment plus humble après quelques coups durs. Un soir, Shorgan les avait quité se sentant mal. Les deux jeunes étaient là au sommet de la montagne sur une prairie de verdure, au doux mois de juin, au soleil couchant. - Tu sais Cynthia, je n’avais jamais encore rencontré de jeune fille comme toi et pourtant beaucoup voudraient m’avoir dans leur lit. - Eh bien, heureusement pour moi, sourit-elle, au fait merci pour la glace à la fraise, vanille, framboise, melon d’aujourd’hui, c’était exactement comme je l’aime. - Je ne parle pas des glaces, s’indigna Marc, sérieusement Cynthia, es-tu aveugle, ne ressens-tu pas pour moi la même chose ? - Marc, ne me dis pas. - Cynthia, je t’aime, vraiment du fond du cœur, veux-tu mépouser ? - Pardon, s’affola-t-elle, Marc ! - Cynthia, tu es jeune, belle, intelligente et la vie est devant toi, je n’avais jamais partagé autant de chose avec quelqu’un auparavant et à part Shorgan, tu es la seule personne qui comprend les pokemons aussi bien que moi. – Il commença à se rapprocher des lèvres de Cynthia, mais gentiment elle le repoussa. - Tu es un champion extraordinaire, Marc, mais je te répond non, mon cœur est pris ailleurs. - Et qui est cet heureux prince. - Tout et personne, cette histoire de gardien, la disparition de mon père, la coupe qui approche et Shorgan. - Tu veux dire… - Ce n’est pas dans ce sens-là , protesta Cynthia, j’aime Shorgan comme un mentor, une personne exceptionnelle, mais je veux qu’une chose soit clair Marc, si Shorgan avait eu mon âge alors je n’aurais pas hésité et je pense que lui ressent la même chose, nous sommes peut-être des âmes sœurs sur beaucoup de point, mais la vie est cruelle, il a fallu qu’elle nous sépare par le temps. - En un mot, tu aimes Red, c’est bien ça. - Oui, mais même Shorgan bientôt sera perdu, dit Cynthia fataliste contenant la douleur qui menaçait de la submerger. Elle tomba dans les bras de Marc et y chercha du réconfort. - Merci, tu es pour moi un ami. - Un ami, un simple ami, répéta-t-il avec un goût amer dans la bouche. - Oui, mais pas n’importe quel ami, mon meilleur ami. De loin, Shorgan-san, les observait un sourire triste sur ses vieilles lèvres ripées. Oui, Cynthia comme toujours avait raison, ils ressentaient les choses exactement de la même façon. La nuit tomba mais elle ne fut pas tranquille. Cynthia et Marc passèrent leur temps au pied du lit de Shorgan alors qu’il était en proie à des accès de fièvre et de douleur. Vers minuit, il commença à cracher le sang. - Ca suffit, il faut le transporter à l’hôpital, scanda Cynthia. - Non, supplia Shorgan, il ne faut pas, ce doit être ainsi, je dois tenir jusqu’au bout. - Qu’est-ce qu’on fait alors, on ne va pas rester sans rien faire. - Je vais chercher l’infirmière Joëlle au village et je reviens, tiens bon jusque là dit Cynthia se précipitant hors du chalet affrontant la pluie battante. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle était de retour. Le diagnostic de l’infirmière Joëlle était alarmant, les jours du patient étaient comptés, la tumeur devait avoir gagné l’aorte pulmonaire. Malgré les protestations de Shorgan, il fut rapidement évacué vers l’hôpital le plus proche par hélicoptère. Le diagnostic fut confirmé par des analyses de sang, mais il montrait aussi que le patient aurait du mourir depuis des années. Shorgan fut bien vite malgré lui un véritable cas médical qui attira bien des médecin qui n’avait jamais vu cela, pas même dans les livres. Ironiquement, un des spécialistes leur avait demandé le remède miracle qui avait maintenu Shorgan en vie. Mais après deux jours, l’irascible vieillard avait exigé de sortir de l’hôpital pour passer ses derniers jours chez lui, ce à quoi avait du s’incliner les médecins, ne pouvant plus rien pour lui, même s’ils auraient aimer l’étudier encore quelque temps. Les choses semblaient se précipiter pour Cynthia et elle se sentait désorientée. -Pikachu, arrêtes. Une ennième fois, pikachu avait envoyé une faible charge électrique destiné à faire fonctionner son cœur. - Pikachu, mon ami, il faut que tu me laisses partir, tu dois prendre soin de ce qui reste, n’ai pas pitié des morts, mais des vivants. Les yeux injectés de larme, Pikachu s’était enfuit et on ne le vit plus de la journée. Un soir, alors que Marc s’était absenté, Cynthia était à nouveau seule au pied du lit de Shorgan et s’affairait à lui faire avaler une soupe aux légumes qu’il recrachait pratiquement intégralement à chaque cuillière. - Enfant, je détestais les brocolis, plaisanta Shorgan affichant une bonne humeur. - Shorgan, tu es incorrigible, arrêtes de parler, tu perds tes forces. - Qu’importe, ma vie arrive à son terme, alors autant resté fidèle à ses principes jusqu’au bout. Cynthia, écoutes bien ce que je vais te dire, dans ce genre de situation, l’homme est seul et souvent tu seras seule, mais tu devras toujours te battre en n’oubliant jamais de vivre. Vivre la vie est sans doute la chose la plus difficile qui soit. - Je ne t’oublierai jamais, Shorgan-san. - Je regrette Cynthia, que tu ne m’ait pas connu dans mes plus jeune années, j’aurais pu mieux te pousser plus loin et nous aurions pu partagé tant de chose. - C’est ainsi. - Mais, les légendaires ont apparemment eu une once de pitié pour moi. Cynthia ? - Oui, qu’y a-t-il ? - Afin que tu puisses faire ta résilience et que tu continues à évoluer pour devenir ce que tout le monde espère que tu deviennes les légendaires me font un cadeau temporaire et maintenant. - Shorgan, que se passe-t-il ? - une douce lumière commençait à envelopper le corps de Shorgan. Doucement, les yeux de Shorgan semblèrent retrouver un éclat disparu. Ses vieux cheveux blancs se teintèrent d’une couleur noire parfaite, ses rides disparurent, sa peau retrouva de sa vitalité. Cynthia était abasourdie, tétanisé, c’était impossible. Devant elle était à présent allongé un jeune adolescent du même âge qu’elle et qui lui renvoyait un sourire lumineux. Lorsqu’il parla, ce fut d’une voix incomparable, tant il s’en dégageait de fraîcheur, de fougue, et son corps était très musclé, tout en étant fin et allongé. Elle sentit son corps traversé d’une grande charge électrique et se sentit fondre. - Pendant deux heures, tu verras devant toi un reflet du passé, ce que j’ai pu être. - Shorgan, c’est bien toi ? - En ce moment, ce n’est pas Shorgan qui parle, mais Red. - Incroyable. Cynthia se rapprocha de lui et le prit dans ses bras comme pour s’assurer que c’était bien réel. Puis, comme mue par l’instinct ses lèvres se rapprochèrent de celle de Red. Le garçon semblait lui aussi traverser par cette même charge électrique, mais c’est lui qui la repoussa. - Cynthia, mon corps est celui d’un jeune homme, mais mon esprit demeure celui de Shorgan, je ne peux pas. Elle eut envie d’hurler son désespoir, comment pouvait-on lui infliger ça, pourquoi tant de cruauté, elle allait perdre Shorgan, elle allait devoir aussi endurer la perte de Red. Ce dernier sembla lire dans ses pensées. - Ce n’est pas de la cruauté de leur part, mais une occasion pour toi de ne pas te souvenir de moi comme uniquement Shorgan, mais aussi comme Red. Alors profite du privilège qui nous est accordé. Nous n’avons que deux heures. - Et ensuite ? - Ensuite, tu connais la suite. Se résignant, elle se contenta du son de sa voix alors qu’il lui racontait pour la première fois ses secrets, son enfance, ses peurs, comme un amant pourrait le faire. Elle écouta tendrement le son de sa voix, apprécia la caresse de sa main, se laissa baigner par son être comme une amante. Mais deux heures plus tard, le charme fut rompu. Red sembla se désintégra, puis redevenu Shorgan, il tomba lourdement sans vie sur son lit de mort. Mais le privilège n’avait pas échoué. Cynthia en avait comprit le sens. Elle allait pouvoir se tourner vers l’avenir sans regret. Son vœu le plus cher, celui de connaître Red, c’était réalisé. Quelques heures plus tard, Marc fut de retour et apprit la triste nouvelle. Deux jours plus tard, ils procédèrent à son enterrement à huit clos, loin du monde, comme il l’avait souhaité, au pied de son pic rocheux favori. Ses pokemons le pleurèrent beaucoup et ils décidèrent tous de retourner à l’état sauvage, de finir leur jour parmi leur semblable à une exception près. Le Pikachu de Red. Inconsolable, dévasté, Pikachu, le premier compagnon de Red suivrait son dresseur dans sa tombe, elle le sentait. Le soir venu. Un immense orage frappa la montagne et on entendit au loin la sirène d’alarme du village. Des éclairs frappaient la montagne de partout. Certains frappaient Pikachu. - Il est fou, il va se détruire, il faut l’arrêter, hurlait Marc pour couvrir le bruit de la tempête. - Non, avait hurlé Cynthia, laisse-le. Pikachu, fais bon voyage, mon ami. Une dernière fois, pikachu le visage noyé de larme laissa échapper des rafales de fatal-foudre qui percèrent la roche comme du papier, puis vidé de toute son électricité, il tituba jusqu’à la pierre tombale de Red et arrivé, il s’effondra mort. Sur son visage était figé un sourire. Le rêve de pikachu de finir ses jours avec son compagnon s’était lui aussi réaliser. Au loin, Jirachi, vidé de ses forces s’effondra à terre et les légendaires sentirent tous qu’il n’y avait plus d’énergie à fournir. - Maintenant, ils ne restent plus que vous comme rempart contre la mort d’Arcéus, dit Mew s’adressant à Créhelf, Crefadet et Crefollet. - Et nous ne faillerons pas à nôtre tâche, lui répondit ce dernier. Nous devons tenir encore deux semaines, jusqu’à ce que la fille gagne la ligue. |
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