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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 10
Nom de l'œuvre : le livre de l'histoire II : l'ère des hommes ? Nom du chapitre : La championne de Sinnoh entre en scène.
Écrit par willilaurent Chapitre publié le : 6/4/2013 à 17:20
Œuvre lue 14159 fois Dernière édition le : 6/4/2013 à 23:18
La pluie dehors était battante.
Bientôt, elle tomberait encore malade.

Accrochant sa veste trempée au portemanteau, elle se fit couler un bain pour se détendre après cette dure journée.

Personne n’était au courant que Shorgan était Red, elle en avait eu la confirmation à la mairie du village.

Se faisant un feu dans l’antre, elle s’assit sur le canapé et alluma la radio qu’elle venait pour être au courant des dernières nouvelles après un moins d’isolement.
La ligne était assez brouillée, mais elle percevait distinctement derrière les grésillements l’enthousiasme du commentateur.

- Dans deux jours, la ligue de Sinnoh débutera officiellement, avis aux tops dresseurs qui ne sont pas encore inscrits ! De nombreux dresseurs prestigieux ayant fini dans le top 8 l’année passée vont retenter leur chance, le tournoi semble nous promettre de beaux combats !
Une voix de femme prit alors la parole.

- Tout à fait, Jean-Pierre, mais la question qui est sur toutes les lèvres est où est le champion. On ne la toujours pas vu, certains de ses proches disent qu’il est parti pour une nouvelle quête, je suis sûr que comme toujours, Maurice aura des choses palpitantes à nous raconter à son retour. D’autre part, tous les Sinnohriens se demande si cette année sera enfin celle d’un nouveau maître de la ligue.
Je rappelle à tous les auditeurs que l’actuel maître de la ligue, Maurice Shirona est invaincu dans les tournois officiels depuis 11 ans.
Y aura-t-il un adversaire à sa mesure ?
Le célèbre reporter du pokemon global link est sur place et pense que …

Mais Cynthia trop exténuée sombra dans le sommeil avant d’entendre la fin.

Elle fut réveillée au matin par un cri de son Carchacrok qui montait la garde du chalet.
Se levant d’un bond, elle se précipita dans une cascade de checeux blonds à moitié endormie vers la porte prête à faire face au danger ; pour voir apparaître Marc devant elle.

Soupirant de soulagement, elle se jeta dans ses bras alors qu’il était tout tremblotant.
- Que s’est-il passé, tu as vu heatran ou quoi ?
- Non, j’ai ouvert la porte et je me suis fait prendre parsurprise par ton Carchacrok qui m’a sauté dessus !
- Carchacrok, je t’ai déjà dit que c’était mal d’effrayer les pauvres gens.
Mais elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle disait et comprenait parfaitement que son pokemon veulent se venger de Marc qui l’avait frigorifié avec son Milotic pendant près de deux semaines.

Carchacrok, apparemment très satisfait de lui grinçait d’un sourire qui découvrait ses dents acérées.

Nul doute que Carchacrok avait le même caractère que son dresseur.

Conduisant Marc dans le salon tout deux s’assirent et s’observèrent pendant quelques instants.
Marc prit l’initiative de la parole.

- Je voulais savoir comment tu allais. Tu ne m’as pas donné de nouvelles depuis deux jours.
- J’étais occupée.
- A quoi ? tu es resté enfermé, coupé du monde extérieur, il faut que tu te reprennes, la ligue commence dans deux jours je te rappelle.
- Tu n’as qu’a participé à ma place.
- Arrêtes de divaguer, Cynthia, tu sais bien qu’on ne peut pas être maître de deux ligues.
- Parce que tu crois que tu serais capable de battre mon père.
- Moi, je lui mettrais la pâtée.
- Qui a dit qu’un maître de ligue devait être irréprochable et modeste.
- On verra si tu t’en sortiras mieux que moi quand tu auras gagné. Bon, trêve de plaisanterie, je suis sûr que tu n’as perdu ton temps.
- Non en effet – elle désigna d’un revers de mai la liasse de papier, de vieux livres, de notices et de gravures qui jonchaient le sol.
- Ma parole, tu es encore moi ordonnée que moi !
- J’ai trouvé l’emplacement de ce trésor fabuleux grâce à une lettre que Shorgan m’a laissé.
- Ces vieux tas de mîtes : un trésor !
- Parfaitement, figure-toi que ce sont des vieux livres sur la botanique, « traité des plantes pour tonifier vos pokemons », sur l’anatomie des pokemons « les points faibles et forts des pokemons les plus courants », sur la cuisine « les plats préférés des pokemons », ou encore sur les soins « comment bichonner vos pokemons ? ».
- Qui aurait pu croire que ce vieux Shorgan était un intellectuel !
- Mais ce n’est pas tout, il y avait aussi ceci- elle désigna une petite boîte bleu- elle contient plusieurs ouvrages écrits par Shorgan lui-même et qui se penchent sur la stratégie et la tactique.
Les yeux de Marc s’illuminèrent de convoitise l’espace d’un instant.
- Oui ça donne envie n’est-ce pas ? Mais ne t’inquiètes pas, je te les prêtes quand tu veux !

Une bonne humeur un peu recouvrée, les deux amis discutèrent avec animation chassant les peines récentes de leur esprit.
Marc lui raconta quelques anecdotes assez amusantes sur ses débuts de dresseur et son enfance.
- A ton tour maintenant, il est temps pour toi aussi de te jeter à l’eau !
- Alors par où commencer, j’ai grandi à Célestia avec mon père et mes grands-parents.
Mon père s’est toujours beaucoup occupé de moi. Cependant ses activités de champion d’arène, puis de champion de la ligue le poussait à de longues absences. J’ai donc aussi été beaucoup entouré par mes grands-parents.
Mon grand-père, passionné de mythologie, d’archéologie et champion d’arène - c’était une arène de pokemon dragon – m’accompagnait souvent dans de longues randonnées et m’a transmis le goût de la découverte. Grâce à lui, j’ai contrairement à la plupart des jeunes enfants côtoyées très tôt le monde des pokemons et je suis vite devenu incollable sur les pokemons. Ma grand-mère était réputée pour son cœur bon et sa grande sagacité. Son goût de l’effort lui avait valu une réputation de femme libre et indépendante. Engagée en politique, elle s’est battue pour l’égalité entre les hommes et les femmes et elle a participé à la rédaction de la « déclaration universelle des droits des pokemons. ».
- Continue, j’ai l’impression que ça va beaucoup me plaire.
- A 10 ans, je devais avoir mon premier pokemon. Mais ne supportant pas d’enfermer un pokemon dans une pokeball, j’ai brisé le cœur de ma famille en refusant de devenir dresseuse pour devenir éleveuse ou chercheur à la place. Mais un jour en rentrant du chemin de l’école, par un temps magnifique, je croisé un groupe de jeune dresseur qui maltraitait un petit Griknot. C’était épouvantable, le petit pokemon était sans défense et assailli par des dizaines de Rattatac de dresseurs qui le laceraient de leurs griffes. Le pire, c’était les passants qui détournait la tête. J’ai voulu les raisonner, mais l’un d’eux m’a reconnu et a dit : « regardez, c’est la petite fille de la mamie des pokemons, profites bien du spectacle ». C’était vraiment lamentable et juste pour le plaisir de se déchaîner, d’éprouver sa force sur plus faible que soi. Renançant à la méthode douce, je me suis battu seule contre dix garçons. L’un d’entre eux m’a cassé le nez, je me suis évanoui et ils m’en tout simplement laissé là.
Je suis revenu à moi dans mon lit et j’ai eu droit à des sermons de la part de mon grand-père et des félicitations de la part de ma grand-mère.

Les jours passaient et je ne retrouvais toujours pas le petit Griknot.
Heureusement, c’est lui qui m’a retrouvé quelques jours plus tard alors que les mêmes gamins s’en prenaient à moi, ils s’étaient fait prendre par l’agent Éric, le père de l’agent Jenny et avait passé un mauvais quart d’heure au commissariat. Ils voulaient naturellement se venger. Griknot était mahleureusement trop faible pour venir à bout des rattatac, c’est alors qu’il a évolué en Carmache et leur a mis la raclée !

A partir de ce jour, grâce à Carmache, je suis devenu la personne la plus respectée de Célestia ! Ma famille a tellement été fière qu’elle m’a offert un petit Evoli qui a évolué aujourd’hui en Givrali. Une journée plus tard, j’ai trouvé sur les berges d’un lac un petit poisson qui étaient assailli par des Piafabecs. Carmache les a facilement chassé, j’ai ainsi trouvé mon troisième pokemon par le force du destin, sans doute un des plus rare de tout Sinnoh, un poisson hideux, un barpau, qui avait pratiquemment été décimé dans la région par la pêche.

Je n’ai pas compris pourquoi ma grand-mère était fasciné par l’horreur que j’avais trouvé, surtout j’étais intriguée quand elle m’a fait promettre de cacher son existence au restant du village parlant de son immense valeur et de ma chance extradinaire.
Mais, malgré la laideur du poisson, sa puanteur, sa stupidité, j’ai décidé de m’en occuper jour et nuit pour qu’il retrouve la forme.

Finalement, il a décidé de me suivre. Mais, ça m’a posé très vite des problèmes.

Evoli notamment était très jaloux de l’attention que j’accordais à Barpau et le brutalisait pendant quelques moins jusqu’au jour où Barpau lui a sauvé la vie.
Souvent, cette tête de mule de renard échappait à ma surveillance et aller se promener en forêt, et une fois elle s’est laissé surprendre par la montée de hauts et est resté coincé aux feuillages d’un arbre emporté par une rivière.
Je suis parti à sa recherche et elle a été retrouvée par Barpau dont la seule aptitude était d’être suffisamment robuste pour remonter le courant tumultueux. Et là, tu devines sûrement ce qui a suivi, Evoli s’est pris d’affection pour Barpau !

Pendant quelques mois, je suis resté à Célestia pour entraîner mes pokemons. Des bandits sévissaient dans la région et j’ai ainsi libéré plusieurs pokemons au péril de ma vie et de mes pokemons.

Le lendemain, j’avais un œuf dans ma chambre.
Nul ne sait comment il s‘était retrouvé sous mon lit, mais ce qui était sûr pour moi, c’était que je devais le garder, il en émanait une telle onde apaisante que je suis devenu plus calme, plus réfléchie.

Donc, je suis resté plus longtemps que prévu à Célestia pour m’occuper de l’œuf jusqu’au printemps où un Togepi en est sorti. Cela a rempli de joie le cœur de ma famille car les dresseurs choisis par un Togepi étaient promis à un grand avenir selon les légendes.

Pour mon père, c’était le signal que j’étais prête.

Mon voyage initiatique a alors débuté ; en forêt, je croisais souvent des pokemons avec lesquels je m’amusais et parfois, nous nous entraînions ensemble, mais je refusais d’en capturer. C’est en fait un Rozbouton qui m’a beaucoup apprécié qui s’est volontairement jeté dans une de mes pokeballs !
Quant à Riolu, lui aussi est arrivé de lui-même.

J’étais involontairement entré sur le territoire d’un Stelix qui a voulu corriger l’intrus.

Mais mon Carmache a été battu, son dracogriffe ne faisait aucun mal à la peau cuirassée d’un Stelix- c’est d’ailleurs pour cette raison que suite à cet événement, je lui ai appris l’attaque casse-brique- c’est un Riolu sauvage qui m’a aidé quand il a vu que je m’étais mis en bouclier humain entre mon Carmache et l’attaque queue-de fer.

Cette fois, les attaques forte-paume de Riolu ont fortement blessé Stelix et il s’est enfui. Je l’ai retrouvé quelques heurs plus tard au pied de la montagne et j’ai pansé les blessures du pokemon qui avait voulu me faire du mal.

Touché par ma compassion et mon état d’esprit, Riolu a décidé de se joindre à mon équipe et de m’accompagner dans mon voyage.

Un an après mon voyage, j’ai décidé de me confronter à la ligue pokemon. Mais il fallait d’abord avoir les badges.
Dans un premier temps, j’étais assez maladroite comme la plupart des dresseurs.
Ce sont mes pokemons qui m’ont porté et j’ai fini par leur rendre la pareille. Nous avons grandi ensemble et beaucoup progressé.

Mais, ce n’était pas toujours aussi simple. Certes, j’avais décroché le premier badge, mais ce fut grâce à Carmache puis au deuxième badge, j’ai échoué à la première tentative et c’est en faisant évolué Evoli en Givrali que j’ai vaincu le champion d’arène.

Au troisième badge, les choses se sont corsées. Le combat était un six contre six, mon Carmache devait être de niveau 29, Givrali de niveaux 24.
Mais rozbouton, barpeau avait à peine plus de puissance qu’un Magicarpe. Tu imagines Marc, de quoi j’aurais eu l’air avec l’attaque vol-vie de Rozbouton et l’attaque trempette de Barpau. Et encore dans le cas de Togepi, c’était encore pire : avec son attaque métronome, je ne pouvais pas élaboré de stratégie.
J’ai alors beaucoup entrainé Riolu pour l’amener vers le niveau 20.
Mais les pokemons de mon adversaire étaient tous autour du niveau 30 – ce qui ne lui garantissait pas la victoire - et j’ai alors subi la plus belle humiliation de ma vie.

Ce jour-ci, j’ai été dure avec mes pokemons et je suis devenu moins conciliante, plus sèche.

Dans mon acharnement de puissance, je ne vis pas que mes pokemons souffraient. Je les aimais, mais j’étais aveuglé par la soif de puissance, je voulais absolument battre le champion.

Celui-ci se moquait de ma défaite, en plus c’était un machiste, et il n’a fait qu’empirer les choses en me conseillant de me débarrasser de mes pokemons, sauf de Carmache et de Givrali, car les autres étaient trop faibles.

Mais, ça je l’ai refusé car dans mon aveuglement, mon Togepi attrapa une maladie mystérieuse et failli se laisser mourir. Rozbouton n’était pas dans un meilleur état et je ne te parle pas de la déception de Barpau qui avait rêvé d’un dresseur qui ne le rejetterait pas.

Puis, contre la volonté de mes pokemons, j’ai décidé de me battre à nouveau contre le champion. Mais le jour du combat, Togepi s’était enfui.

J’étais devenu la risée de l’arène, partout j’étais montré du doigts.

Mais je n’en avais cure, j’avais perdu Togepi et il devait être en danger.
Pour une raison que j’ignore, Togepi est revenu de lui-même et m’avait pardonné.

Peut-être avait-il pu sentir mon remord, ma peine ?

En tout cas, ce jour a ouvert une nouvelle voie et a marqué un revirement complet dans ma relation avec mes pokemons.
Je travaillais plus dure que jamais avec mes pokemons, mais sans leur imposaer mes décisions, j’ouvrais doucement mon cœur de façon complète à celui de mes pokemons.

Après des mois d’efforts, des miracles se sont produits.

- Des miracles ?

- Oui, j’ai baptisé ça la nuit des miracles, c’était une belle nuit étoilé d’été, mes pokemons m’avait conduite au sommet d’une colline et j’eu droit à une surprise.

Je ne parlais pas encore aux pokemons, mais j’ai vite compris ce qu’ils me disait : j’étais désormais prête et que donc eux le seraient aussi.

Rozbouton a évolué en Rosalia, Riolu en Lucario et Togepi en Togetic.
Quant à Barpau, il était encore trop tôt, l’évolution en Milotic autrement que par une belle écaille pouvait mettre des dizaines d’années comme ne jamais venir. Je le savais bien, c’était une des évolutions qu n’étaient plus naturelle, seul les Barpau de dresseur d’exception évoluaient naturellement en Milotic sans passer par des baies micles ou par un échange. Je me refusais obstinément à employer une de ces deux méthodes, car je devais bien ça à Barpau après les tords que je lui avaient causés.

Déterminé, je suis réapparu après des mois d’absence à l’arène où l’on me ria en pleine figure.
Mais, les moqueries ont vite cessées quand mon Barpau a battu au premier match le Machopeur du champion d’arène.

- Comment as-tu réussi cet exploit avec un Barpau ?

- Grâce à sa capacité spéciale glissade, qui doublait sa vitesse sous la pluie.


- Je vois, j’ai utilisé la même méthode au début avec mon Barpau, tu as donc utilisé son seul point fort, sa vitesse.

- Oui, c’était beau à voir, le Machoc du champion n’avait pas l’habitude de ce type de combat. Il s’est épuisé avec des mouvements inutiles et quelques attaques charges de Barpau l’ont amoché et l’attaque fléau de Barpau boostée par ses propres blessures a achevé le premier combat.

Ensuite, tout s’est enchaîné admirablement, tous mes Pokemon ont à chaque fois vaincue et Caramache est finalement venu à bout du Charmina du champion.
Tout s’est enchaîné très vite et le temps semblait s’accélérer.

Un 7 ème pokemon s’est ajouté à mon équipe entre le 4ème et le 5ème badge, un Gastrodon féroce qui terrorisait des pokemons, j’ai alors capturé pour la première un pokemon par la méthode traditionnelle. Mais je ne m’en suis pas plainte, l’attaque lame de roc et ocroupi de Garstrodon m’ont permis de décrocher mon 5ème badge.

Puis le jour de mes 14 ans- je prenais tout mon temps d’une arène à une autre- j’ai à nouveau subit une défaite contre le champion de la sixième arène.
Décidée à m’améliorer encore davantage, j’ai interrompu mon voyage initiatique et je suis rentré à Célestia pour étudier les pokemons et pour suivre les conseils de mon père aussi.

- Et la ligue ?

- Ce n’était pas un problème, les badges étant valables trois ans, j’avais largement le temps de me perfectionner. Je m’étais dit que plutôt de participer à 10 000 ligues sans jamais gagner, je préférais largement prendre mon temps et gagner au premier essai. Le jour de mes 15 ans, je suis retournée à la sixième arène et suite à l’évolution de Rosalia en Roserade grâce à la pierre éclat, je remportais mon sixième badge.

Entre temps, je participais à beaucoup de tournoi et de manifestations, ma soif de découverte me poussait aussi à prendre beaucoup de détour, mais ça m’a indéniablement permis de rencontrer un tas de gens charmants et sympathiques.

Néanmoins, alors que mes compétences de dresseur s’accroissaient de jour en jour, ma connaissance de la nature humaine me faisait défaut et donc si je connaissais bien les pokemons, je ne pouvais pas en dire autant des dresseurs qui les dirigeaient.

Tu vas peut-être rire, mais j’ai pensé 7 mois dans un monastère pour apprendre à mieux me connaître, maîtriser mes émotions et à canaliser mon énergie.

Mais d’autres surprises m’attendaient encore, au septième badge, la chose inouïe se produisit et Barpau évolua en Milotic et remporta à lui seul trois combats.
Enfin il y a quatre mois, Carmache a lui aussi évolué, tout comme Togetic, et nous avons décroché le dernier badge. Peut-être que le jour de mes 17 ans, dans deux semaines exactement, je deviendrais maître de la ligue de Sinnoh !

- Je n’en doute pas, d’autant plus que tu as été entraîné en prime par le célèbre Red, le plus grand dresseur de tous les temps.
- Il me manque déjà, mais plus question de se lamenter. Shorgan continuera de vivre en toi et en moi. Merci Marc, merci de croire en moi, cette discussion m’a permis de remettre les choses en place et je crois que le moment est venu.
- Oh hé la future championne, redescends les pieds sur terre, comment comptes-tu te rendre à la ligue ? A dos de Carchacrok ! La fin des inscriptions est ce soir, dans quelques heures.
- Quoi ! mais comment faire alors ?
- J’adore te voir dans un état de panique, c’est tellement rare chez toi, mais ne t’inquiètes pas, champion Marc a toujours la solution.
- Et alors cette solution ? fit-elle affichant une moue dubitative.

Marc siffla et l’air se tordit un instant et quelques instants plus tard, comme par magie, un Abra apparut.

- Tu te souviens que l’abra de Shorgan peut se téléporter aux endroits où Shorgan a déjà été de son vivant. Donc Abra pourra te conduire à la ligue de Sinnoh.
- Marc, je t’ai déjà dit que tu pouvais être géniale.
- Non, mais ça fait plaisir de l’entendre de temps à autre.
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