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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 13
Nom de l'œuvre : le livre de l'histoire II : l'ère des hommes ? Nom du chapitre : La victoire de l'humanité et le mariage des âmes
Écrit par willilaurent Chapitre publié le : 30/4/2013 à 22:09
Œuvre lue 14156 fois Dernière édition le : 19/8/2013 à 17:54
Les journées défilent et rien ne me résiste.
Qu’elle est cette chose qui m’attend dans la salle du panthéon ?
Inutile de vouloir soutirer cette information à mon père, il est encore plus têtu que moi.

Il y a une semaine, j’ai remporté haut la main mon troisième match de qualification grâce à Givrali.
Je garde Carchacrok et Milobellus pour la fin.
Sans aucun doute, ce sont parmi tous mes pokemons ceux qui ont eu le plus à souffrir avec moi, ceux qui m’ont le plus poussé et par conséquent ceux qui ont aussi le plus grandi.

Pour atteindre le conseil des 4, les prétentendants devaient ensuite remporter 4 matches à six contre six, toujours sans l’aide d’objet.
Je ne craignais pas les autres dresseurs, je me craignais beaucoup plus moi-même.
Etonnement, la présence de Spiritomb me rassurait beaucoup.
Il est très mauvais de nature et ne me laisserait aucune chance, je ne baissais jamais ma garde.

Je pensais que la ligue jusque là avait été un jeu d’enfant, et pourtant le titre que les légendaires me discernaient, celui de dresseur ultime, me semblait plus loin que jamais.

Je sentais que j’arriverai vite à mes limites tôt ou tard.
La règle de la ligue de Sinnoh était simple. Deux fois il fallait être arrivé dans les 4 finalistes pour être autorisé à livrer une fois et une seule fois par an un match contre chaque membre du conseil des 4. Une victoire permettait d’intégrer la place du vaincu parmi les 4.
Si tous les 4 étaient vaincu, alors c’était la confrontation finale avec le maître.

Sinon, tout membre du conseil des 4 pouvait affronter une fois par an le maître. L’autre possibilité consistait à remporter une des 6 coupes annexes, une tous les deux mois, qui autorisaient le gagnant à défier directement le maître, mais avec l’impossibilité de faire parti du conseil des 4.

A ma connaissance, aucun dresseur vainqueur de ces tournois secondaires n’avaient jamais encore vaincu ne serait-ce qu’un champion d’une des régions.
Les maîtres de la ligue étaient somme toute relativement peu inquiétés : au plus une vingtaine de dresseur à affronter dans l’année.

Mais le revers de la médaille était que si un maître acceptait un tournoi non officielle mais reconnu par lui-même alors toute défaite extérieure destituait immédiatement le maître.
Ainsi sur le marché, à la sortie du cinéma, les maîtres toujours étaient assaillis par une foule innombrable de dresseur.
Souvent, ils acceptaient devant l’insistance du jeune dresseur fougueux sinon on les aurait pris pour des lâches.

C’était cette sollicitation perpétuelle et ennuyeuse qui avait triomphée de Red, ce qu’aucun dresseur n’avait pu faire ; Red avait de lui-même renoncé à son titre après 40 ans d’invincibilité.

En ce qui me concerne, je prends le chemin le plus court à mes risques et péril.
Je n’affronterais pas le conseil des 4 mais directement mon père.
Si je perds alors je ne serais même pas un membre de l’élite des 4 et je devrai retenter ma chance l’année suivante.

Comme si j’aurais tenu jusque là.

Mes rêves n’avaient jamais été confus, mais ils le devenaient sans cesse davantage.
Je passais de mon rêve à celui d’un autre comme si une conscience étrangère m’habitait.

Quelque fois je voyais un être lumineux en flou qui l’instant d’après agonisait et le monde autour de moi s’effondrait.

Je pense que sans l’intervention de Spiritomb, qui drainait cette énergie noire, j’aurais sans doute fini par m’effondrer d’épuisement en plein match.

Les deux premiers matches à six contre six, je les ai rempoté avec Gostrondon, Togekiss et Lucario. Chacun a battu deux des adversaires de l’autre.

Cependant, au troisième grand tour, je fus en proie à de vifs maux de tête qui malmenait ma capacité de discernement et par les forces des choses, Lucario fut vaincu au bout du quatrième pokemon, un Maganon, le plus puissant des six Pokemons de son adversaire, Adrien, un jeune garçon de 13 ans à peine.

Bon, il est vrai que Lucario faible au feu avait quand même vaincu un Démolosse féroce, un Braségali bien bâti, sans parler d’un Typhlosion enflammé.
Mais je m’en voulais toujours d’avoir eu un instant de faiblesse et l’attaque rafale-feu de ce dernier, la plus puissante du type avait bien amoché Lucario qui n’avait tenu que deux minutes contre les lance-flammes de Maganon.
Du moins si l’on supposait que Victini n’existait pas avec son attaque coup victoire…

Le remède miracle contre mes maux de tête s’était révélé en Togekiss, dont l’aura apaisante semblait tenir mes cauchemars- en partie ceux de la conscience étrangère- à l’écart.

Je me souviendrai d’Adrien, c’est un dresseur très prometteur qui finira peut-être dans un conseil des 4.
La façon dont son singe de feu avait utilisé éclair fou contre Togekiss avait failli avoir raison de l’oiseau mais Togekiss n’était pas le pokemon virevoltant, concurrent d’Altaria, pour rien.

Au quatrième match, donc en finale, j’avais du me dépasser.
Mon adversaire, un peu plus âgé que moi, un certain Peter, reconnu maître dragon par l’académie de Janusia et celle du lac colère, était de mon gabarit, aucun doute à ce sujet.
Il était célèbre pour avoir capturé un pokemon chromatique rarissime, un Léviator rouge.
Etait-il possible que lui-même soit un gardien élu de l’olympe des légendaires ?

Sur mes six Pokemons, 4 avait été mis au tapis, même Milobellus.
Il me restait Roserade et Carchacrok.

Son dernier pokemon, un Dracolosse était le représentant le plus fort de ces créatures volantes qui ne m’ait jamais été donné de voir.
Assurément, son starter.
Le sien contre mon premier Pokemon.

Si Dracolosse frappait plus fort, Carchacrok avait pour lui son agilité et sa vivacité.
Le combat a duré une éternité et avant l’entraînement intensif supervisé par Shorgan, j’aurai probablement perdu.

La peau de Carchacrok devenait de plus en plus insensible aux attaques de Dracolosse et ce dernier est pratiquement tombé de fatigue à court de jus, accompagné par un Dracocharge bien placé de mon pokemon !

La aussi, mon instinct me dit que Peter finira maître d’une autre ligue avec encore quelques années d’entraînement.

Cependant, de façon irréfutable, Peter aurait perdu contre mon père.

Et je ne lui avais tenu tête que de peu.
J’allais au lit plus tendu qu’habituellement ce soir-là.
Le lendemain serait le jour J.


C’est étonnent de voir tant de monde pour son match, mais je me sens comme lors de n’importe quel match.
Les actions et les parades s’enchaînent. Nos pokemons tiennent à peu près 2 minutes puis l’un d’entre eux s’effondrent.

Mais j’avais l’habitude de ce genre de match avec Marc : un pokemon tombe, puis au prochain combat, l’autre épuisé tombe.
Aussi de fil en aiguille, à la fin il ne reste qu’un pokemon à l’adversaire et le plus amoché est souvent mis au tapis.

C’est un exercice très périeux car aucune erreur n’est tolérée. Par coutume, on n’échangeait jamis de pokemon et aucun ne se reposait donc. C’était la règle des Shirona.
Au premier match, mon père a envoyé Pikachu comme à son habitude.
Je connaissais très bien le pokemon. Il m’a élevé en quelque sorte au même titre que tous les pokemons de mon père.
Ils sont présents sur beaucoup de photo de famille depuis le berceau…
En bref, nos pokemons se connaissent ce qui rend le match très intéressant.

Pour compenser la vitesse désastreuse de Spiritomb, j’ai utilisé distorsion.
Je comptais sur l’effet de surprise, mais on n’est pas maître de la ligue invaincu depuis des années pour rien.
Pikachu s’est auto-paralysé !
Je n’avais jamais rien vu de tel. La vitesse de pikachu a donc par l’effet de distorsion augmentée et un fatal-foudre de Pikachu suivi de cage éclair a trop handicapé Spiritomb pour qu’il puisse gagner.
Puis Roserade a battu Pikachu très rapidemment et s’est incliné fâce à Gardevoir.
J’étais très fière de Carchacrok qui a triomphé de Gardevoir puis a fait match nul avec Tyranocif.
Ensuite ce fut un combat mémorable : Lucario contre Lucario !
C’était comme je l’avais prédit, mon Lucario était le moins expérimenté, mais au-delà de la défaite, Lucario a gagné en maturité grâce à son cadet.

Après les choses devinrent plus compliquées.
Givrali a miraculeusement tenu bon face aux aurasphère de Lucario grâce à voile miroir.
Givrali très sensible aux attaques combat n’auraient eu aucune chance avec une autre stratégie.
Les aurasphères ont touchées, Givrali a tenu le choc et celles-ci ont été renvoyées avec deux fois plus de puissance sur Lucario qui lui-même est très faible contre les attaques combats.
Je savais très bien après ces longues années de labeur et d’entraînement avec Lucario que sa plus grande force constituait sa faiblesse.

Il restait donc deux pokemons de chaque côté.
Galeking contre Togekiss.

Ce Galeking était très rapide et ses lames de roc très précises !
Rien à voir avec la saveur habituelle.
De plus, sa capacité spéciale solide roc lui permettait de diminuer les dégâts de lame d’air, déflagration et vitesse extrême.


La tempête de sable ralentissait considérablement mon pokemon qui n’avait jamais connu ce genre de combat et mon père s’est immédiatement enfoncé dans la brèche.

Au moment fatidique, Togekiss a réussi in extremis a envoyé aurasphère sur Galeking qui ne pouvait contrer car il était en train d’exécuter son attaque.
Un nouveau match nul !

La voix du commentateur ne m’atteignait même pas.

Quant à mon père, il était parfaitement conscient qu’il jouait son titre et il se battait à fond, mais beaucoup plus que d’habitude car cette fois il risquait de perdre !
Pour la première fois depuis des semaines, je crois que j’ai laissé de côté cette histoire de gardien pour redevenir juste Cynthia, dresseuse aspirante au titre.

Enfin, j’appelle mon dernier pokemon, mon cru !
Certes pas aussi entraîné et puissant que Carchacrok, une relation très différente aussi, mais une volonté et un panache qui ont servi tout un panel de champion comme Marc.

Très sereine, j’appelais Milobellus !

Maurice, mon père avait gardé son meilleur pokemon pour la fin.
Son plus puissant et son premier pokemon que l’amour avait fait évolué par une douce lune.

Son dernier pokemon pouvait passer pour faible, à peine utilisable comme bouclier pour sa haute défense.

Mais la puissance d’un pokemon n’a rien à voir avec de la puissance naturelle : elle vient du lien entre le dresseur et le pokemon.

C’était le seul pokemon de son père qui aurait rivalisé avec ceux de Red, le seul du même niveau, le seul qui aurait pu vaincre le Pikachu de Red.

Non, ni un Dracolosse ou un Drattak, pas plus qu’un Métalosse ou un Méganon qui pullulent chez les prétendus dresseurs d’élite.

De la dernière pokeball sortit un Noctali !

Je ne pouvais pas départager Milobellus et Noctali en beauté.
Bien que Milobellus soit réputé comme le plus beau de tout les pokemons, l’éclat lunaire de Noctali ne pouvait pas laisser de marbre.

Ce fut le moment unique.
Comme si le destin n’avait pas envie de choisir un vainqueur entre ces deux dresseurs.
Ce serait injuste que l’un des pokemons s’inclinent par rapport à l’autre.

Sans Danse-pluie, Rayon lune aurait garanti la victoire à Noctali.
De plus, Anneau hydro rechargeait continuellement Milobellus en énergie.

Noctali était un véritable tueur. Après trois attaques Grincements, la défense de Milobellus minimisée, Noctali enchaînait les attaques Feinte, qui ne purent être évités, comme une attaque Aurasphère ou Bombeaimant.

Les attaques Hydrocanon furent évitées pour la plupart et ne faisait que peu de dommage suite aux rayons lunes.
Mais suite à quelques Vents glacés et la vitesse de Noctali diminuée, Milobellus utilisa Soin.
Retrouvant son énergie, le combat reparti.
Cependant, Noctali changea de stratégie avec Onde folie qui ferait encore plus de dommage suite aux attaques hurlements.

Heureusement que Milobellus connaissait Rune protectrice sinon Onde folie l’aurait vaincu !
Au bout de minutes, Noctali ne parvint plus à utiliser Rayon lune tout comme Milobellus n’arrivait plus à s’autorégénérer.

Finalement c’est Noctali qui s’effondra après un hydrocanon critique !

Mon rêve se réalisait.

Cynthia Shirona était intronisée 15ème championne de Sinnoh !





Dans la salle du panthéon flotte une clé bien étrange.
La nouvelle championne la met à son cou et plonge dans une transe profonde.
Les encouragements de son père semblent lointains.

Cynthia est transporté dans le cœur d’Arcéus.
Les images défilent. Elle voit successivement en accéléré une planète bleue où le dieu élit domicile, les années de création, un petit hérisson vert qui lui est inconnu,puis le combat contre Giratina, elle rêve les rêves d’Arcéus, partage ses peurs les plus profondes dont celle du dresseur ultime.
Autour d’elle une conscience très faible semble planer.
Elle fixe ses pensées sur elle ignorant le reste.
On dirait une lumière blafarde qui menace de s’éteindre.

- Qui es-tu ? lui demande une voix fluette.

Cynthia comprend que Arcéus lui a ouvert son cœur, elle doit donc faire de-même.

- Approche, lis le mien.
- Tu es ?
- Ton pire cauchemar devenant réalité mais pour ton bien, vas-y.

La créature semble s’intéresser davantage à elle alors que la sensation de revoir sa propre vie défilée l’assaillit. Des souvenirs perdus au fond de sa mémoire ressurgissent.
Puis tout s’arrête.
La même voix faible reprend :

- Que veux-tu ?
- Je veux Arcéus.
- Arcéus est mort.
- Non Arcéus vit en moi.

Elle avait mis toute la force dans ses pensées dont elle était capable.
Lentement la clé autour de son cou s’illumine et se transforme en fil doré qui les lie tous les deux jusqu’à ce qu’il ne fasse plus qu’un.

(Les restes d’Arcéus) : C’est donc ceci que d’être humain, c’est donc ainsi que me voit cette fille, voici ce que représente le créateur aux yeux des hommes.
(Cynthia) : Voilà ce que ressent une divinité, je me sens connecté à l’univers, il me semble être connecté à chaque être, à chaque homme, à chaque pokemon de la planête. Je sens que je vais devenir folle. Je sens que ma personnalité s’effrite.

Chacun commencent à vivre en l’autre, l’âme de l’humain s’intègre aux 17 plaques primordiales en s’enrichissant.
Les plaques à leur tour retrouvent leur éclat en y puisant.

Cynthia ouvre les yeux.

Mais est-elle encore Cynthia, il lui semble que qu’elle s’est diluée dans tout l’univers.
Elle réalise que devant elle ne se tient plus un esprit mais un corps de chair et d’os.

- Pourquoi ?

Arcéus semble être incapable de parler. Il est en Cynthia mais il ne peut pas comprendre l’acte de l’humaine car il relève de la folie.
En fait, Arcéus ressent quelque chose qu’il ne connaissait pas et que l’âme de l’humaine maintenant lui fait partager : il est ému comme un homme et cela le paralyse.

- Afin de t’offrir la vulnérabilité et l’impermanence des hommes que tu ne connaissais pas, répondit-elle.
- Je n’oublierais pas.

Longtemps, pendant une éternité, le maître de la ligue et le dieu s'offrent à l'autre du regard.
Puis d’un signe de tête, Arcéus la salue. Un signe d'adieu, un signe amicale.

Le brouillard se fit dans son esprit et elle ressentit à nouveau cette sensation de basculement.

- Elle se réveille ! hurla Maurice.
- Allons, ne crie pas comme ça ! le tempéra Goyah.
- Cynthia, tu m’entends ! La voix de Marc sonnait très inquiète.

Cynthia ouvrit les yeux et rencontra la même couleur gris acier que les siens.
Elle sourit et ne répondit pas, c’était inutile.
Il suffisait de regarder l’air ravi qui se peignait sur le visage de Togekiss ou les étoiles qui dansaient dans les yeux de Gardevoir.
Même les hommes - elle en était sûr – pouvait sentir la renaissance d’une lumière qui protégeait le monde.

Un homme qu’elle ne connaissait pas entra alors en toute hâte dans la salle mythique.

- Monsieur Shirona, c’est incroyable !
- J’avais ordonné qu’on ne nous dérange qu’en cas d’urgence ! avait rugi Maurice en colère ;
- Mais monsieur, il s’agit là d’un miracle.
- Quels miracles ?
- On signale partout, à la radio, sur toutes les chaînes de télé, tout le monde en parle : des phénomènes étranges se produisent partout à travers le monde. Près des vieux sites archéologiques ont été aperçus des explosions de lumière, les pokemons sont complètements retournés, il a plu dans les déserts et les citadins que j’ai croisé mon dit bonjour !
- Des gens de la ville qui disent « bonjour », mais c’est incroyable – plaisanta Goyah – c’est que la situation est très sérieuse.
- Monsieur Shirona, les journalistes espère une explication de champion.
- Alors qu’il s’adresse à ma fille, la nouvelle championne.

Se tournant vers Cynthia encore à moitié en transe, il lui chuchota :
- Bonne chance pour trouver des salades à leur raconter.
- Ne t’inquiète pas, Papa, aujourd’hui est un grand jour et je crois que je suis même prête à faire face aux journalistes. Je crois que je connais quelque histoires complètements sans queue ni tête qu’un vieil hérisson vert à un jour raconté à une divinité.



Une fois le calme retrouvé, une ombre s’abattit sur cette journée miraculeuse.

- Cynthia ?
- Hum ?
- J’ai à te parler de chose très importante.
- Je t’écoute papa, dit-elle s’arrachant à un des vieux bouquins que Shorgan lui avait légués.
- Tu as rempli ta tâche remarquablement et tu vas donc pouvoir te consacrer à plein temps à celle de maître de la ligue ce qui ne sera pas moins facile. Cette histoire que tu as vécue n’est connue que par un groupe restreint de personne, moi, toi, Marc et Goyah qui pour sa part m’a aidé à localiser les légendaires. Pour la paix dans le monde, Cette histoire doit rester secrète. Bien, ensuite il fallait que tu saches que j’ai, comment le dire, un peu bousculé les choses et que j’ai quelque compte à rendre. Je vais donc disparaître pour un bon bout de temps. Mais j’ai bon espoir que les choses s’arrangent et que je puisse reprendre une vie normale. Goyah et Marc seront là pour te soutenir en mon abscence. Ensuite…
- Ensuite ?
- Après, je compte reprendre mon aventure là où je l’ai laissé avant de devenir Maître de la ligue de Sinnoh, mes pokemons et moi avons encore beaucoup de chose à apprendre si nous voulons devenir aussi puissants que le légendaire Red !
- Je pense qu’il y a de l’espoir alors.
- Tout a fait, et quand j’en aurais marre, disons dans 20 ans, je me verrais bien être promu gardien d’un temple.
- Où pourrais-je te trouver ?
- Il y a quelques jours, un abra m’a contacté et nous avons beaucoup communiquer par télépathie et j’ai un peu mieux pu comprendre ce à quoi tu avais été confronté. A la ligue pokemon de Jotho, il t’attendra si tu as besoin de moi. Cynthia, laisse-moi te dire que je suis extrêmement fière de toi et que ta mère l’aurait été encore davantage.

Père et fille partagèrent ce moment d’intimité, entourés de leur pokemon.
Maurice partirait le lendemain.


Sur l’olympe, un jour plus tard.

- Il me semble que certains devront un jour des excuses Mew, mais pour le moment des choses plus importantes demandent à être évoquées, à travers le cœur de la fille, ma puissance semble avoir retrouvée tout son éclat et j’ai vu le futur. Elle ne le sait pas, mais elle est comme un livre de l’humanité. Mes amis, mon temps arrivera à sa fin, et de façon définitive, l’ère des hommes approche et votre ère, bientôt, se finira aussi. Yveltas et Xerneas vont devoir entrer en scène, je le crains car Kuryem va retrouver sa puissance d’antan. Mais pour l’un d’entre nous l’aventure va continuer.
- Et ma fille ?
- Elle sera la dernière relique du temps des dresseurs.
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