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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 2
Nom de l'œuvre : Espoir d'un autre temps chap5 Nom du chapitre : La chevalière des atlantes.
Écrit par willilaurent Chapitre publié le : 29/6/2013 à 19:56
Œuvre lue 4871 fois Dernière édition le : 2/7/2013 à 19:39
Cynthia prit une grande inspiration.

- Il était une fois un monde différent du nôtre. Des hommes l’habitaient, mais ces hommes étaient différents car ils n’étaient pas entourés d’animaux inférieurs mais d’animaux intelligents aux capacités formidables.

Des créatures magiques, qui maîtrisait une ou deux des 17 forces fondamentales : l’eau, la feu, l’électricité, l’eau, l’air, la terre, l’acier, la ténébreuse, la psychique, la spectrale, la combat, la glace, l’insecte, la poison, la dragon, la roche et enfin la normale qui habitaient aussi l’homme.

Les hommes et les pokemons vivaient dans une harmonie relative bien que les relations commencèrent à se détériorer lorsque des hommes réduirent en esclavage des pokemons et les utilisèrent pour accomplir leurs propres dessins peu louables : c’étaient les prémices de l’âge d’argent.
L’équilibre de jadis était assuré par des légendaires, des pokemons dépassant par leur puissance les autres, qui veillait à maintenir le fragile lien qui s’amoindrissait au fil des siècles.

Car la technologie arriva et pour la première fois il y eu des hommes qui n’était pas en contact des pokemons. C’est ce qui marqua la cassure entre l’âge d’argent et l’âge de bronze.

Cependant, à l’opposé, il existait aussi une entente parfaite entre des êtres d’exceptions et leur pokemon. Ces dresseurs de pokemon entrèrent dans la légende et certains portaient le titre de maître pokemon.
Parmi tous les légendaires, il y en avait un qui recherchait à recouvrer sa puissance primordiale en retrouvant deux parties de son être qui s’étaient détaché de lui.
Grâce à un support technologique extrêmement sophistiqué, il y parvint.
Sa force brute dépassa alors celle d’Arcéus qui se faisait appelé le Dieu des pokemons. Un dieu aimant, généreux quoique tourmenté.

Arcéus était relié au monde et savait qu’il ne pourrait pas sortir vainqueur de l’affrontement inévitable pour le trône.
Il plaça alors tout son espoir dans un homme, ou plutôt une femme- dresseur ultime-qui l’avait sauvé dans geste irréfléchie.
Vanicu par Kuryem qui récupéra toutes ses plaques de vie, qui contrôlaient les 16 forces primordiales à l’origine de sa puissance, il transféra sa conscience pure, c’est-à-dire tout son savoir, sa sagesse, sa perception des chose, sa connaissance du passé dans la clé du pouvoir qu’il confia aux soins de la femme qu’il avait élu.
Kuryem posséda un tel pouvoir qu’ils détruient un à un les légendaires qui s’opposèrent à lui et tuant les gardiens, des dresseurs élus, fragilisant encore davantage la trame du monde.
La force brute ajoutée au pointeau ADN lui permit d’absorbé l’essence de ces légendaires et d’accroître davantage leur puissance.
Mais Kuryem n’était pas le détenteur légitime des plaques et ne savait absolument pas sans servir pleinement.
Admettez-le Mr. Weissman, les preuves suivront, il y a 200 000 ans, ce monde existait en Antartique, aujourd'hui recouvert par une couche de glace de centaine de kilomètre d’épaisseur et c’est l’œuvre de Kuryem, le dragon de glace.
Son pouvoir lui permit en effet de changer le monde et de le façonner selon sa propre conception des choses car les plaques lui donnait ce pouvoir démiurgique.
- Hum, Hum, je déjà une objection à formuler, vous parliez de 17 forces dans votre conte et pourtant il n’y a que 16 plaques, vous devez corriger le scénario si vous voulez que ça fasse crédible.
- Mr ;Weissman, je constate que rien ne vous échappe et vous me confirmez dans ce que je pensais déjà, mais reprenons. Comme vous le signalez justement, il n’y a que 16 des 17 forces renfermées dans une plaque. La 17éme, la force normale sert de glue entre elle pour faire simple. Sans elle, les plaques n’ont aucune cohésion et leur pouvoir échappa donc à Kuryem.
- Je suppose qu’Arcéus a aussi eu le temps de transférer cette force dans la clé, fit ironiquement le sceptique.
- Oui et non, Arcéus a été créé par Kuryem dans la force normale à l’état pure.
- Encore des drames de famille.
- Peu importe ! Kuryem prit alors soin de ravager ce monde crée par sa création, je parle d’Arcéus, et donc de détruire tous les pokemons, mais pas les hommes !
Les hommes étaient très au goût de Kuryem, il s’amuserait beaucoup dans le futur à exalter leur penchant désobligeant à la violence bestiale.
S’alliant avec des groupes terroristes, il plongea tout le continent dans le chaos. En 10 000 ans, toutes traces de pokemons fut effacées. La chasse au pokemon était devenu le sport national. Je vous vois arriver, pourquoi des dresseurs tueraient-ils du jour au lendemain leurs amis ? Le génie de Kyryem est d’avoir subtilement diffusé dans l’esprit des gens que les pokemons constituaient une menace pour la survie de l’humanité. Bref, pour faire court, les derniers humains que je protégeais étaient les derniers hommes du continent, je les ai instruits du savoir antique, des pokemons, de toute l’histoire et une partie d’entre eux a prospéré sur le continent qui a pris le nom D’Atlantide.

- Quelle histoire palpitante, et vu que c’est il y a 12 000 ans que des archéologues affirment que des civilisations ont subitement prospéré, vous alliez dire que c’est là que ces atlantes auraient fui le continent.
- C’est exact, Professeur, en plus, vous êtes un passionné d’Archéologie ! Ce qui c’est passé c’est que Kuryem s’est amusé à déplacer le continent vers le sud, pour qu’il soit recouvert par les glaces. Aujourd’hui, ce continent est devenu l’Antartique.
- Admettons que je sois assez fou pour croire à votre histoire, en quoi est-ce que je peux vous être utile.

On sentait bien que Cynthia avait atteint les limites de sa patience, après tout, ce pauvre Weissman croyait qu’on lui faisait une farce.

- Partout, professeur, pour quelqu’un qui fait semblant de ne rien savoir àce sujet, vous jouez mal à la comédie.
- Pardon, répondit-il mal à l’aise.
- Votre attitude vous trahit, je sais tout et vraiment tout, même le projet ULRA.

Martin Weissman fit un bond de quelques mètres avant de se lever sur ses deux jambes adoptant une attitude menaçante.

- Vous n’obtiendrez rien de moi, c’est un projet hautement confidentiel, sous scellé, Top secret. Que savez-vous, que sais la France, vous êtes en mission d’espionnage, c’est ça !
- Pas une espionne, Professeur, je n’en ai pas besoin puisque je sais tout. C’est moi qui ait fourni les échantillons que vous avez analysés il y dix ans dans ce même établissement, c’est moi qui ait convaincu le conseil de l’ONU à ne jamais mettre un pied en Antarctique, sans mon intervention, il y aurait déjà eu une ruée vers ces terres sans vie comparable à la ruée vers l’or. Le secret que vous gardez si bien, j’en suis la source. La femme qui collabore avec vous au ministère de la recherche et du développement et qui vous tient au courant, c’est encore moi. Enfin, si à l’époque, vous avez été choisi pour mener les recherches nanotechnologies sur une fourrure étrange retrouvé sur la terre Adélie…
- C’est encore vous, ça va j’ai compris ! Votre histoire a beau être invraisemblable, il est vrai qu’elle explique les choses, mais vous comprendrez sans vouloir vous offenser, que vous avez beau être marqué de titre, comme le prix Nobel, cela ne me rend pas crédule à ce point là. A part ça, très sérieusement, admettons, bon, j’ai l’esprit ouvert, une seule chose me tracasse, pourquoi vous auriez choisi quelqu’un comme moi.

On sentait que la question revêtait d’une importance particulière.

- C’est parce que – Pour la première fois la voix de Cynthia trembla- c’est parce que vous êtes l’homme qui a le plus d’aura en lui qu’il m’ait été donner de croiser au cours des derniers 200 000 ans.
- L’aura ? Qu’est-ce que c’est encore que ça ?
- C’est le lien entre l’homme et le pokemon, votre taux est de loin supérieure à la moyenne.
- Comment expliquez-vous ceci.
- Par une convergence de cause, premièrement, votre sang doit être issu des derniers atlantes, ensuite, je suppose que supposant que la réincarnation est vraie, vous deviez très certainement être un dresseur d’exception et vous avez gardé cet attachement pour les pokemons au-delà de cette ville bien qu’il soit disparu. Cela a toujours laissé un vide dans votre vie.

Comme transpercé par des rayons X, par ses deux yeux d’acier magnifiques, Martin trouva son histoire un peu moins farfelu.

- Vous êtes une sacrée comédienne, porteuse d’une vérité absurde ou une menteuse, mais vous êtes exceptionnel, je l’ai tout de suite senti.

Martin avait souvent été attiré par des femmes, mais l’attirance qu’il ressentait pour Cynthia était d’une autre nature.

- Pourquoi moi ? dit-il comme dans un songe.
- Reconnaissez-vous ceci, c’est un dessin que vous avez dessiné quand vous étiez gosse.

En effet, vu les traits et la façon dont l’enfant devait tenir son crayon de la main gauche, Martin s’identifia comme étant cette enfant.

- Vous avez cambriolé le domicile de ma mère ?
- Au non, j’ai frappé à la porte et elle m’a laissé entrer, c’est beaucoup plus respectable.
- Vous connaissiez ma mère ?
- Toujours perspicace.
- Ma mère n’ouvre jamais aux étrangers.
- Disons que je connais la famille Weissman depuis un bon bout de temps, vieille famille atlante, la première que j’ai rencontré s’appelait Tania, son taux d’aura était tellement élevé que je compris qu’un jour, elle deviendrait la première dresseur depuis 100 000 ans, sa petite-fille Marie est devenu la première Régente de L’atlantide, royaume prospère pendant 50 000 ans, fondait suite à la débâcle de l’empire.
- Mais le lien entre pokemon et homme était déjà mort.
- Exactement, même parmi les atlantes, ceux qu’on appelait les gardiens, une centaine de personne, étaient les derniers dresseurs.
- Alors, le dessin que je tiens entre mes mains- ses yeux se posèrent sur la sourie électrique qu’il avait dessiné dans sa petite enfance- ce dessin, c’est un pokemon.
- Un pikachu si vous voulez son nom.
- Pikachu ? C’est étrange mais ce nom éveille quelque chose en moi, je ne saurais quoi dire.

Martin semblait pendant ce qui fut une éternité perdu dans ses pensées avant de reprendre d’une voix forte :
- Cynthia, avant tu parlais de réincarnation, celui que j’aurais pu être à cette époque, tu penses que tu le connaissais.
- Le nom ne t’évoquera rien professeur, mais je crois pouvoir affirmé que dans une autre vie, tu t’appelais Shorgan.
- Non, ça ne me dit rien.

Martin sembla presque déçu.
Aussi fut-il consterné par le sourire de Cynthia.
- Si ton nom commun ne te dit rien, c’est normal, ce genre de futilités ne dépasse pas une vie, en revanche, le nom propre, celui que tu t’étais choisi devrait plus te parler : Red.
- Nous étions amis il y a 100 000 ans ?
- Oui, on peut dire ça.
- Les échantillons d’il y a 10 ans que tu avais fourni aux Etats-Unis, tu sais où les trouver.
- Oui, Professeur, en Antartique ! Et j’aurais besoin de vous.
- Arrête de me vouvoyer, oui Martin Weissman, tu vas m’accompagner en Antartique.
- A deux, au milieu des glaces, j’ai beau sentir l’excitation montée en moi si qui est assez inhabituelle, je garde quand même un peu l’esprit sain. Alors, quel est votre matériel ?
- C’est ça, mon matériel,une clé nous guidera !

Martin passa la main à son cœur.

- Cette clé, ne me dîtes pas, c’est la clé de votre, de ton conte de fée, la clé du pouvoir.
- Bienvenu, Martin, de retour, dans le monde des dresseurs !




ANTARTIQUE, IL Y A 100 000 ANS.


Au coucher du soleil, les Hexagels sonnèrent la charge et détruisirent tout sur leur passage.
Les quelques rares paysans qui possédaient des armes avaient beau tiré encore et encore, rien n’y faisait, sans pokemon, ces hommes étaient sans défense contre d’autres pokemon.
Une seule femme parmi d’autre combattait avec deux pokemons, un Mentali et un Noctali.
La doyenne du village était aussi le dernier dresseur.

Les hommes d’alors chassaient plutôt les pokemons comme des animaux, les craignaient.

- Noctali, Balle-ombre, Mentali, Psyko.

L’attaque doublée projeta quelques Hexagels à terre sonnés.
Mais d’autres, et de plus en plus nombreux, se rapprochaient en lévitant à quelques mètres du sol.
Une dizaine lança un laser-glace surpuissant.

- Mentali Abri, Noctali, tiens-toi prêt !

Tania regarda avec consternation comment ses pokemons se battaient pour sauver le village alors qu’ils auraient pu s’enfuir.

Le bouclier se dissipa et Noctali lança Ultralaser : une dizaine des pokemons glace tomba KO.

Tania enfin sourit, il allait emporter la victoire, elle le sentait.
Pourquoi est-ce que les villageois paniquaient-ils alors tout d’un coup ?

Elle observa l’horizon et son sang se glaça. Au loin, une forme gigantesque se dessinait. Toujours présage de mort.
Sentant la haine monter en elle, ses vielles lèvres bougèrent d’elle-même : Kuryem !

Kuryem, le dieu de la terre, qui avaient détrôné Arcéus et avait volé ces plaques.
Mais n’ayant pas absorbé l’être de ce dernier, il ne savait comment utiliser l’énorme pouvoir si ce n’était grâce aux légendaires qu’ils avaient massacrer puis absorbés jusqu’au dernier, à part un qui bientôt tomberait comme les autres, à l’abri dans son monde inversé pour l’instant.

Les hommes de son empire, serviles et corrompus, l’adulant comme un dieu, lui avaient signalé la présence d’un dresseur dans la région de Sinnoh, enfin ce qu’il en restait, les hommes ne l’appelaient même plus comme telle.
Quelle décadence, bientôt, il remoulerait la race humaine selon son bon plaisir !

Soudain, il s’arrêta dans les cieux, la colère l’envahissant, ce n’était pas la fille qu’il recherchait, mais sa présence enveloppait l’autre, comment était-ce possible ?

Qu’importe, celle qu’il poursuivait depuis des millénaires finissait toujours par lui échapper.

Tania était comme paralysée alors qu’un petit vent glacé s’échappant des naseaux de la créature balaya les rangs des défenseurs qui battirent en retraite les Hexagels aux trousses.

- Qui es-tu, vieille femme, qui t’as formé, où se cache-t-elle ?
- Fiche le camp de ces terres, sale monstre des neiges !

Un nouveau vent glacé la réduisit au silence, ses mains frigorifiées lui faisaient atrocement mal.
- Tu ne me révéleras rien ?
- Rien ! Quitte ces terres, sale…

Mais le froid devint insupportable pour la doyenne qui tomba au sol incapable d’endurer le froid.
Un cri la ramena à la réalité.

- Grand-mère, non !

Sa petite fille se tenait à une trentaine de mètre, se débattant dans les bras de son père.

- Fuis ma petite, fuis !

C’est tout ce qu’elle parvint à ajouter alors qu’elle fut carbonisée par un souffle ardent de flamme.
Kuryem s’intéressa aux deux pokemons qui avaient réagi à la mort de leur dresseur.

Se comprenant d’un signe de tête, Noctali prit la petite fille sur son dos et s’élança avec son père dans les bois.

Kuryem poussa un cri de frustration quand il heurta la barrière psychique de Mentali.
Cette excitation, celle du tueur fou s’empara de lui, une rage meurtrière contrôlée.

Il ressentit presque du plaisir à détruire le bouclier de l’insecte puis à le tranchait en deux.
Mentali tomba à terre comme foudroyée.

Cependant son intervention avait permit à la jeune fille de s’enfuir.
Il fallait qu’il la retrouve car il sentait qu’elle était toujours liée aux pokemons, elle pouvait devenir une menace.
Ce Noctali apprivoisé devait aussi payer pour avoir pactisé avec des hommes.

Donnant l’ordre de recherche par voie télépathique à son armée de Hexagels, il sentit à nouveau l’excitation du chasseur qui traque sa bête.

S’enfonçant profondément au creux de la montagne, rallié par les quelques villageois ayant survécu, Noctali guidait le groupe dans un environnement qu’il connaissait comme sa poche.
Ignorant la douleur d’avoir perdu sa compagne, il léchait négligemment ses blessures, sa chaleur corporelle réconfortant la petite sur son dos.

Soudain au tournant d’un angle, ils se heurtèrent à un Tsunbaër, qui récemment avait prit goût à la viande humaine.
Le petit groupe d’homme serait une proie facile dans leur état, sans arme.
Il poussa un cri sauvage qui résonna à des kilomètres à la ronde.

- Cette bête sauvage va nous faire repéré, Noctali, prend ma fille et emmène la loi d’ici, non ne proteste pas, c’est vous deux qu’il veut, toi seul peut encore la protéger.

Regardant l’humain qu’il appréciait de ses deux pupilles noires, il opina simplement, et détala comme un coyote.
- Marie, surtout, ne le lâche pas !

Puis des cris résonnèrent et Marie ferma les yeux, elle savait que le cauchemar était réel.

Finalement, Noctali arriva très tôt le matin dans le campement des rebelles dans la montagne.
Ils écarquillèrent les yeux devant le paradoxe qui s’offraient à leurs yeux : une petite fille sur un Noctali.

Un pokemon avait sauvé un homme !

Méfiant de nature, ces hommes trapus, voulurent jeter dehors la bête sauvage, qui pouvait être un espion à la solde de l’empire.
Mais lorsqu’on essayade l’arracher à l’enfant, Marie poussa de tels hurlements, que ces hommes, qui avaient encore un cœur, lui laissèrent le pokemon.

Pendant une semaine, Marie pleura chaque jour, mais elle commençait à nouveau se nourrir et à jouer avec d’autres enfants.

- Bientôt, il faudra que tu nous quittes, fils de la lune, les autres hommes te craignent trop et n’hésiteront pas, lâcha le maître des lieux, le capitaine de la garde, un homme de la quarantaine, bien battit, mais tout de même avec une présence d’esprit remarquable.
Noctali hocha la tête montrant qu’elle comprenait.
- Les anciens textes le disait, mais je n’y croyais pas, plus personne ne voulait y croire, que des hommes et des pokemons aient pu vivre un jour, dans un autre temps, un temps de paix, en harmonie… mais c’était avant que ce cornet glacé prenne le pouvoir !
- Capitaine Vaujer, mon capitaine !

L’homme en sueur, haletant, semblait en proie à une véritable panique.

- Monsieur, Kuryem est à nos portes, il demande la fille au Noctali dans les minutes qui suivent sinon il rase le village.
- Noctali, prend la fille et enfuyez-vous, si Kuryem s’intéresse à un insecte, ce que c’est insecte est une menace ! Cette fille doit avoir beaucoup de valeur, n’est-ce pas Noctali ? Alors file.

Discrètement, Noctali- Marie à nouveau sur son dos- sortit par une porte arrière cachée alors que l’armée d’hexagels attaquait le village.

- Capitaine Vaujet, vous auriez pu éviter cela, après tout ce que nous avions construit, la bataille ultime contre Kuryem va avoir lieu sur le plateau sur l’autre versant, on aurait pu y prendre part, vous auriez du lui livrer la fille ! Maintenant, il va tous nous déchiqueter.
- Et ensuite ? Cette fille porte quelque chose en elle, vous auriez du le sentir, elle correspond à l’exacte description de vieux textes sur l’homme de l’âge d’or.
- Peut-être que si nous lui disons vers où la fille est allé, peut-être qu’il nous épargnera.
- Lieutenant, vous n’oseriez pas !
- Dans ce cas, il y aura une mutinerie, les soldats ne l’accepteront pas, c’était notre dernier espoir à tous et vous aller le gâcher, nous ne pourrons pas berner Kuryem.


Ils étaient enfin arrivé sur un plateau montagneux, à la frontière du territoire de Kuryem, bientôt la bataille finale entre les rebelles et l’empire commencerait.
Noctali observa les alentours et su que jamais les rebelles ne l’emporteraient avec le maigre armement qu’il possédait. Il faudra un miracle…

La bataille fait rage.
Si Kyryem n’a que quelques milliers d’Hexagels, il est soutenu par 300 000 hommes et par quelques pokemons opportunistes. Les rebelles ont beau être plus d’un million de tête en face, ils savent que même un milliard d’homme ne peut venir à bout de Kuryem.

Kuryem pTaniant au-dessus du champ de bataille les abat un par un comme des insectes pour faire durer le plaisir au max.
A l’aube, il ne restera plus un seul rebelle.

Cependant, ses sens ultra développés repèrent l’aura ténèbreuse d’un certain pokemon lunaire sur une colline en marge de la bataille.
L’armée de l’empire, privé de son empereur commence à céder du terrain alors que les rebelles reprennent espoir.

Quelle douce victoire.

La fille est à une vingtaine de mètre de lui, avec Noctali comme bouclier.
Un bon blizzard fera l’affaire, il s’apprête à frapper.
Noctali n’est pas malheureux, il va rejoindre sa bien-aimée. Marie supplie sa mère au ciel de lui venir en aide.

C’est alors que le soleil de l’aube se lève de l’autre côté de l’horizon et qu’une douce lumière baigne la plaine.
Partout les combats cessent, la lumière n’est pas de source naturelle.

Kuryem écarquille les yeux de terreur, l’autre fille a fini par maîtriser l’aura d’Arcéus. Maintenant, il est en danger, il sent les plaques vouloir retourner vers leur propriétaire légitime. Sans les plaques, il sera perdu.

La nature s’éveille, l’aura maléfique cesse de tourmenter le cœur des rebelles.

Enfin, l’armée peut distinguer la figure les surplombant, chevauchant un Galopa.

Les cris de houra sonne dans l’armée des rebelles creuse encore le désespoir des soldats de l’empire.

Partout les mêmes cris s’élèvent :
- La chevalière de la lumière ! C’est la chevalière de lumière ! Les prophéties disaient vraies !

Kuryem n’en croit pas ces yeux lorsque il découvre les traits de la femme, elle n’a pas changé au cours des derniers millénaires. Pour la première fois, Kuryem a peur, peur d’une humaine, peur de Cynthia, un fantôme, vestige d’un autre temps, mais bien vivante.

La femme lève alors l’objet dans ses poings.
La lumière qui s’échappe de la clé converge vers Kuryem.

Le hurlement de douleur de Kuryem perça les tympans de tous les soldats à la ronde.
Cynthia allait réussir quand un vortex enveloppa Kuryem. Engloutissant, le dragon du chaos qui disparu.

- Lâche ! hurla Cynthia, les yeux pétillant de haine.
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