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Lecture du chapitre 6 | |
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Nom de l'œuvre : Bikini, soleil et Rock & Roll [concours été 2013] | Nom du chapitre : Une erreur coûteuse |
Écrit par Force N | Chapitre publié le : 17/7/2013 à 14:57 |
Œuvre lue 8710 fois | Dernière édition le : 17/7/2013 à 14:57 |
Kaytlin fendait les airs accrochée au pokémon Vol qu’elle venait de capturer rapidement, il fallait qu’elle arrive le plus tôt possible à la base de Bourg-l’Hiver avant qu’il ne soit trop tard. Les colis avaient été distribués, mais bien trop tôt, si elle avait reçu les conseils de Killian bien avant, elle aurait pu éviter ça, mais c’était déjà trop tard. Elle espérait de tout cœur que les autres chefs n’aient pas reçu le colis voire qu’ils n’aient pas l’idée de tester les maillots de bain dans l’instant. Kaytlin avait pourtant échafaudé un plan radical pour éliminer les chefs Ranger, mais Killian avait raison, les tuer met fin directement à leur vie et à leurs souffrances, ils auront perdu la vie mais ils n’auront pas perdu la victoire, alors que les humilier de leur vivant était bien plus efficace. Ses dents se serraient de plus en plus en repensant à cette énorme erreur, dire qu’elle venait d’envoyer un colis empoisonné et mortel à ses ennemis et qu’ils pouvaient déjà être morts à l’heure qu’il est, elle avait de quoi rager. Bien évidemment elle remettait la faute sur Killian qui a attendu le dernier moment pour lui en parler, mais elle se doutait qu’il l’avait fait exprès pour la voir se dépêtrer de cette galère en espérant qu’elle empêche le plus de morts possible. Elle devait absolument sauver ces gens, quitte à regretter amèrement cette bonne action envers eux voire à s’en mordre les doigts. Aider ses ennemis en leur épargnant un sort funeste, ce n’était pas dans ses habitudes, mais là l’heure était au salut et non à la réflexion de plans diaboliques. Certes elle avait agi trop précipitamment, mais elle comptait bien rattraper cette histoire de son mieux et sauver le plus de monde possible ! Pendant ce temps, à Printiville, la ville la plus à l’est de la région, Solana et Lunick rapportaient un étrange colis à Eliott, leur chef, lequel semblait contenir des vêtements. Loin de se douter du piège, tous les Rangers de la base s’agglutinaient autour du paquet envoyé par la voie des airs, à en juger par les petites déchirures sur le dessus mais qui n’avait altéré en rien la marchandise. Solana avait des étoiles dans les yeux en voyant le magnifique bikini bleu marine dans le paquet, pour elle c’était un cadeau du ciel envoyé par Arceus pour la remercier elle et les Rangers de la ville, et peut-être ceux de Fiore, carrément. Même si ce n’était que des morceaux de tissu, ils n’en restaient pas moins un outil indispensable pour l’été, surtout que passer des vacances bien méritées à Îlot-Été, c’était le must ! Pour Lunick, c’était certes très beau, mais le travail de Ranger ne leur permettaient pas ce genre de fantaisies, il fallait devenir plus fort, plus endurant, s’entrainer en quelque sorte sans cesse pour creuser l’écart entre eux et les Go-Rock, même si ils gagnaient sans cesse face à eux. Du côté d’Eliott, c’était très tentant d’aller se baigner, mais le travail de Ranger était un boulot à plein temps, quitter la base une seule journée pourrait facilement provoquer des conséquences désastreuses, comme la fin du monde ! Peut-être que tous trois avaient besoin d’une petite pause, après tout travailler comme Ranger six jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, peut-être pas sans cesse car le boulot venait surtout des gens qui avaient besoin d’aide et comme ils ne venaient pas toujours tout de suite, ils pouvaient se relayer, ils avaient tout de même besoin de repos. Après tout, l’entrainement précède le repos qui précède lui-même l’entrainement, il fallait bien se reposer, mais différemment que la nuit, se prélasser, se reposer, bronzer, et tout ce qu’on peut imaginer. Finalement, Eliott haussa les épaules et plaça une main sur celle de ses deux meilleurs élèves en souriant, pour leur dire qu’ils pouvaient prendre leur journée maintenant si ils le voulaient. Lunick dut reconnaitre que du repos ne serait pas superflu et se laissa convaincre, mais pas pour plus d’une journée, sinon ce serait profiter de ses vacances. Solana, quant à elle, se précipita au premier étage de la base, son bikini à la main, et emprunta le Dracolosse de transport jusqu’à Automnelle où elle habitait. Pendant ce temps, dans cette même ville, Lucas parcourait les environs sur son Dodrio, à la recherche d’aide ou de personnes dans le besoin. Après tout c’était le chef Ranger d’Automnelle qui comptait bien plus d’habitations que les trois autres villes qui étaient bien peu peuplées, donc avec moins de problèmes. Certes à Îlot-Été il y avait la jungle qui en causait beaucoup, mais Automnelle avait quand même beaucoup d’ennuis avec ses égouts. Lucas ne devrait pas se balader ainsi, mais c’était plus fort que lui, il adorait monter sur son cher compagnon et profiter un peu de la brise de l’après-midi ainsi que de la chaleur. Victoire était partie en mission plus tôt dans la journée, il s’en faisait aussi un peu pour elle, mais il savait très bien que c’était une jeune fille qui aime faire les choses jusqu’au bout, quitte à y prendre la journée. Il était loin de s’imaginer de ce qui s’était passé un peu plus loin, il était bien trop confiant en elle pour se douter du moindre tracas la concernant. En revenant à la base, il put apercevoir un colis délicatement déposé sur la pas de la porte, transporté par les airs sans nul doute. Il l’apporta alors dans la base et l’ouvrit seul, découvrant alors des maillots de bain et bikinis. Emportés par la curiosité, les autres Rangers présents à l’étage vinrent près de lui et regardèrent attentivement le contenu du colis en se demandant pourquoi on leur avait envoyé ça. Lucas aperçut alors un petit papier par terre, sans doute tombé au moment de l’ouverture, petit défaut que Kaytlin n’avait pas prévu mais qui n’avait pas empêché le chef de regarder le papier. D’après ce qu’il était marqué, Johto ou plus précisément un magasin de Doublonville leur offrait ces bikinis comme promotion pour leur future ouverture. Lucas haussa alors les épaules et tourna les talons, visiblement il ne raffolait pas du bronzage et de la baignade, sans doute parce que sa ville lui suffisait amplement pour des vacances idéales, sans compter qu’il avait beaucoup de boulot avec son travail de Ranger. En revanche, les autres ne se privèrent pas et prirent le maillot qui leur plaisait pour aller l’enfiler et tremper leurs pieds dans l’eau près du port, voire s’y baigner. Les bateaux n’étaient pas très fréquents, heureusement, ils n’avaient rien à craindre de ce côté ; par contre le souci risquait de venir d’autre part que l’eau du port. Pendant ce temps, à Îlot-Été, Brice et tous les Rangers de la base se prélassaient les pieds dans l’eau près de leur base. La ville était construite sur pilotis au bord de la mer, ce qui était pratique pour se baigner, en plus Brice avait déposé un panneau près du bord avec une flèche vers le bas qui indiquait la direction à prendre pour parler aux Rangers. C’était un des nombreux traits d’humour du chef de la ville, ainsi les gens devaient pencher la tête pour crier son problème, après quoi les Rangers se mettraient au boulot directement. Aucun d’entre eux ne semblait avoir aperçu le paquet qu’on venait de leur livrer, tout ce qu’on met devant la porte de la base et qu’une personne voit, Brice lui demande simplement de le mettre sur son bureau, ce qu’elles font directement sans chercher plus. Après tout, il n’allait pas déballer un colis dans l’eau, il comptait de toute façon sortir de l’eau à la fin de la journée et voir de quoi il s’agissait, il ne se faisait pas de souci à ce sujet-là . Quelques brasses par ci, tout le monde se plaisait dans la mer, personne ne semblait leur donner de mission, certainement parce que tout le monde faisait comme eux, avec une telle température. Une chance qu’ils n’aient pas craqué pour les maillots de bain, ça ferait sans doute de nombreuses victimes en moins. Pendant ce temps, à Bourg-l’Hiver, Frida, la chef Ranger de la ville vaquait tranquillement à ses occupations en restant assise sur le banc en train de guetter la sortie au cas où quelqu’un demanderait de l’aide. Il faisait assez froid dehors, si elle ne sortait pas, c’était pour inviter les demandeurs à venir se réchauffer à l’intérieur en attendant que leur mission soit effectuée par les Rangers. Soudain, elle entendit des bruits de Capstick se charger qui provenaient de dehors, sortant alors pour voir de quoi il s’agissait, piquée par la curiosité. C’était Kaytlin qui venait leur rendre une petite visite, mais Frida constata qu’aucun pokémon ne l’accompagnait, alors elle souligna assez froidement l’inutilité de ce geste envers un ennemi désarmé et dépourvu de pokémon à capturer, ses élèves baissant alors leur Capstick à ces paroles. Elle semblait intriguée par la venue d’un membre du Quatuor Go-Rock, surtout qu’elle risquait de se faire arrêter, en plus si elle n’avait pas de pokémon pour lui permettre de fuir. Heureusement elle n’était pas du genre à arrêter les criminels venus dans de telles conditions sans au moins avoir entendu la raison qui les poussaient à ce comportement inhabituel. Kaytlin s’avança alors vers Frida en serrant les poings, le regard baissé, elle réfléchissait à ce qu’elle allait dire, si elle devait reporter la faute sur quelqu’un ou pas. -Tu as oublié ton agressivité, tes pokémon, et même ta langue ? -Non, c’est juste que… j’ai quelque chose d’important et urgent à vous transmettre…mais je sais pas comment l’aborder… -Ah bon ? Pourquoi ne pas dire toute la vérité alors ? -Vous avez ouvert un colis venu par les airs devant votre base ? -Oui, d’ailleurs Erik et Damien sont partis par le Dracolosse de transport vers Îlot-Été pour profiter du bon temps avec leur nouveau maillot de bain. Au fait, comment tu es au courant de ça ? Tu nous espionnes ? -C’est moi qui ai envoyé ces colis aux quatre bases Ranger de la région, ils contiennent de maillots de bain imprégnés d’une plante brûlante qui réagit avec la transpiration, et il est impossible de les enlever, j’y ai moi-même veillé personnellement. -Tu es venu nous narguer ? -Non, je voudrais que tu rappelles tes deux élèves, si il n’est pas déjà trop tard, et que tu préviennes les autres chefs de ne surtout pas enfiler les maillots de bain ! -Je peux savoir pourquoi tu viens pour empêcher ton propre-plan de se dérouler ? -Je me suis rendue compte que tuer était une mauvaise solution, je vous veux en vie, je veux vous sauver, comme ça je pourrai passer ma vie à vous humilier pour vous faire souffrir au lieu de vous tuer rapidement ! -Je reconnais bien là un membre de la Team Go-Rock, le mal, toujours le mal, mais au moins tu dis vrai, ça me semble cohérent. Sur ces mots, Frida entra dans la base et régla la fréquence de son Capstick sur le canal de Brice pour commencer, vu que c’était le plus susceptible de se baigner avec un maillot de bain. Heureusement il avait laissé son Capstick sur le rebord, ce qui le fit directement réagir. En entendant l’appel, il prit l’échelle pour aller au sommet et passa son essuie sur son bras pour ne pas court-circuiter l’appareil, après quoi il l’enfila et appuya sur le bouton pour parler à Frida. D’après ce qu’il avait compris du message, il fallait se débarrasser des colis et ne surtout pas enfiler les maillots de bain qui étaient à l’intérieur, ce qui lui paraissait étrange. En général on porte ce genre de chose, on ne s’en débarrasse pas, mais vu que c’était un plan machiavélique des Go-Rock, il se convainquit assez facilement de les jeter dans la poubelle directement. Cela faisait déjà un chef Ranger d’épargné, mais il en restait encore beaucoup à sauver, le temps lui était compté, il ne fallait surtout pas lésiner sur les mots effrayants pour dissuader les autres d’enfiler les maillots de bain maudits. Kaytlin arrivait peut-être trop tard, elle espérait trouver une solution pour les détruire à -même le corps, sinon elle risquait bien d’essuyer de nombreuses pertes. Déjà deux Rangers de la base où elle se trouvait étaient en route pour la ville du sud si connue pour sa plage et son climat torride qui les ferait suer comme jamais. Mais après tout, que pouvait-il leur arriver de bien dramatique en se baignant et en suant beaucoup dans un maillot de bain plus serré que la norme ? |
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