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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 1
Nom de l'œuvre : [Concours été 2013] Beaucoup de bruit pour un félin Nom du chapitre : ♥Chacripan♥
Écrit par pogoléon Chapitre publié le : 22/7/2013 à 05:04
Œuvre lue 3217 fois Dernière édition le : 22/7/2013 à 05:04
Allez savoir pourquoi, on trouve dans n' importe quelle région du monde Pokémon un coin peuplé de dresseurs faibles, ainsi qu' un coin où règnent les plus forts. Il en va de même pour les Pokémons sauvage... C' est chez les "faibles" que vous trouvez, par exemple, Beryl. Bien qu' ayant un niveau plus que médiocre, cette jeune fille disait à qui veut bien l' entendre que son Chacripan était terriblement mignon. Même quand il perdait ! Non, elle ne ressentait pas le besoin de l' entrainer sur les Pokémons sauvages vivant à proximité : elle préfèrait attendre, immobile, que le seul dresseur parcourant la région passe devant elle.
Il était évident que son manque de mobilité l' agaçait terriblement. Mais le jour où vous verrez des pixels se plaindre de leures positions, ce sera probablement que la concepteur du jeu aura voulu vous faire une belle farce. Mais oublions donc cette sinitre barrière, après tout je suis narrateur, il est de mon devoir de raconter une histoire, et non de me limiter à de la psycologie électronique.
Disons donc que Beryl était partie à l' aventure. Non pas pour battre la ligue, quelle idée ! Mais pour faire devenir Chacripan encore plus mignon. Après tout, un jaloux pourrait essayer de le dépasser... Ca promet.

A Unys, il existe deux endroits incontournables pour qui veut rendre plus mignon encore son Pokémon : le salon de beauté de le Galerie Concorde, et un homme distibuant gratuitement des accessoires aux Pokémons, à Janusia. Cependant pour se rendre là-bas, il faut traverser la mer pour se retrouver à Volucité, Beryl habitant près d' Amaillide.
Se rendre à Ondes-Sur-Mer, quand on est à la ville voisine, est une tâche terriblement simple. En fait, parcourir une région entière dans le monde Pokémon est aussi court que de se rendre à la ville voisine pour vous et moi. Peut-être même plus court, c' est dire ! Malheureusement, Beryl à l origine fixe, la marche n' était pas du tout son truc.

- Go, Chacripan ! hurla Beryl en lançant sa seule Pokéball.
En sortant, la situation sauta aux yeux du Pokémon. Après avoir planté ses griffes dans les vêtements de sa dresseuse, il entreprit de la trainer jusqu' à la ville. Nul doute que les dresseurs voyant cette scène furent trop amusés pour engager le combat. En même temps, Beryl essayait de se tracter avec ses jambes ; c' était déjà un exercice physique, après tout. Petit à petit, elle commença à marcher, si bien qu' au port, celle-ci pouvait tout à fait se débrouiller seule.
- Bonjour ! dit Beryl en s' aventurant dans une maison juste à côté de la mer. On voudrait un bateau, vous pouvez nous en donner un ?
- Chaaa ?
Pendant plusieures dizaines de secondes, un silence de mort règna sur la petite pièce. Finalement, un homme d' une trentaine d' année entra.
- Ah, bonjour, dit-il, vous devez être là pour Volucité. Désolé, on avait encore un bateau mais...
L' homme s' empara d' un mouchoir caché dans sa poche, et éternua un bon coup dedans.
- Comme je disais, le dernier navire à destination de Volucité est parti. Vous devrez attendre demain...
L homme, toujours son mouchoir à la main, le plia en deux pour le réutiliser, puis le jeta dans une corbeille non loin, avant de repartir comme il était venu.
- T' inquiète pas Chacripan, même si ils n' ont pas de bateau pour nous, tu restes le plus mignon !
- Cripan !
Beryl fini par sortir à son tour, puis se tourna vers la mer la séparant elle et son Pokémon de Volucité, pour enfin lacher en profond soupir.

Notre héroïne, triste de son échec, retourna à Amaillide. Triste, on peut le dire, elle me semblait même pas faire attention au vent brossant les poils de Chacripant, aux fleurs qui auraient pu rendre plus mignon encore Chacripan, ni même aux feuilles où se cachait souvent Chacripan. En revanche, elle faisait toujours aussi attention à Chacripan.
Et pendant trois jours, ce fut le même rythme : aller à Ondes-Sur-Mer, arriver trop tard et repartir. Navrant.
Le cinquième jour, après un nouvel échec, Beryl se tourna vers la mer, regarda Chacripan et... Sauta dans l' eau, suivie de son Pokémon ! Si certains franchissent à la nage la Manche, pourquoi pas ça ?
Certaines personnes disent que les félins sont de mauvais nageurs. C' est tout à fait faux. Certes, certains détesteront l' eau et couleront comme des pierres, mais certains nageront de longues distances. Chacripan, habitué à l' eau grâce à des lavages réguliers, appartenait à la seconde catégorie.

Toutefois, si Chacripan savait nager, ce n' était pas le cas de sa dresseuse. Celle-ci, à peine entrée dans l eau, commençait à couler... Heureusement, les grands esprits se rencontrent, comme on dit. Un autre individu avait eu l' idée de sauter à l' eau. Celui-ci avait également coulé, mais son équipe, composée exculivement de Magicarpes, avait réussi à le tirer d' affaire. Voyant Beryl, il s' empressa de lui porter secours, comme sûrement n' importe quel homme l' aurait fait devant une demoiselle.
- Hé, mademoiselle, dit-il en soulevant Beryl sous le regard effrayé de Chacripan,vous savez, quand on coule, on risque de se noyer...
- Bah... C' est pas ma faute, je voulais aller à un salon de beauté pour rendre encore plus mignon mon Chacripan...
- Chacrii, dit le Pokémon en montant à son tour sur les Magicarpes.
- Vous aussi, vous y aller ? Mes Magicarpes peuvent vous y mener. Moi aussi, je compte rendre plis mignons mes Pokémons.
- Mon Chacripan restera plus mignon que des Magicarpes, même après leurs soins !
- Mes Magicarpes sont bien plus mignon...
- Mon Chacripan est plus mignon ! Beaucoup plus ! Bon, on y va ?
"Et ils y allèrent. Ils nagèrent longtemps, très longtemps. Et soudain Volucité se dessina. Et Beryl dit..."
- Au fait, c est quoi votre nom ?
- Ah ! Curieuse ? C' est Gurvan, pêcheur Gurvan !
- Moi c' est Beryl, dit-elle en montant sur un des quais.
- Super. Bye bye, moi j' y vais !
Gurvan fit à Beryl un signe de la main avant de s' eclipser vers une rue passante.
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