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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 2 | |
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| Nom de l'œuvre : [Concours été 2013] Beaucoup de bruit pour un félin | Nom du chapitre : De l' art d' être ailleurs, ou en tous cas pas ici |
| Écrit par pogoléon | Chapitre publié le : 22/7/2013 à 05:05 |
| Œuvre lue 3218 fois | Dernière édition le : 22/7/2013 à 05:05 |
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| Il est tout à fait normal pour une petite fille de ne pas se sentir bien quand elle est seule dans une ville inconnue. Beryl, justement, était dans ce cas. Volucité n' était, en même temps, pas très accueillante... Ses immeubles plus oppressants que majectueux (certain n' avaient même pas de porte, l' architecte devait compter sur le visiteur pour passer par les vitres), ses passants peu engageants et ses égoûts dégoûtants ne donnaient pas envie d' y rester. - Raah, je trouve pas d' hôtel, et la nuit tombe ! Chacripan, si tu étais un hôtel, tu serais où ? - Chaaa-pan ? - T' es trop mignon quand tu fais ça ! Mais ça nous donne pas de quoi dormir ! Du coin de l' oeil, Beryl remarqua une femme, le poing sous son menton, accoudée à un stand. - Hé, madame ! Mon Chacripan est vraiment mignon, il mérite de dromir au chaud, hein ! Vous savez pas où on pourrait dormir ? demanda Beryl sans aucune gêne. - Hein ? Un gîte ? Y' a pas de ça ici, mais... Achetez mes glaces, je vous en parlerai. - C est combien ? - Pas grand chose... Allez, je suis de bonne humeur, 100P. - Alors... dit Beryl en comptant son argent dans un petit porte-monnaie en tissu, 180, 250... Voilà , 200 ! - Oh, ouais deux glaces. Allez, tenez. Le femme donna à Beryl deux glaces blanches, dont une que la dresseuse donna sans attendre à son Pokémon. - Et chdonc, vous chavez dit que vous nouch direz des chtrucs pour pacher la nuit au chaud, dit Beryl tout en mangeant, cha tient touchours ? - Ouais... Allez sur la route 4, et vous devriez trouver une galerie marchande. Y' a une crèche, vous la fille qui gère ça a le coeur sur la main, elle vous donnera un lit... - Bah en fait, je cherche la route 4 depuis que je suis ici... - Ah, ok. C est par là , dit la femme en montrant du doigt une fontaine. Juste derrière ce truc. - Merci, m' dame ! dit Beryl et courant vers le chemin indiqué, suivie de près par son Pokémon. Même pour Beryl, trouver la route en question, qui était en plus juste sous son nez depuis quelques heures, était ridiculement facile. Bravant, malgré la fatigue, le sable, la Galerie Concorde se dévoilait peu à peu. A peine, arrivée, une foule de publicitaires en tout genre se jetèrent sur elle. - Mademoiselle, commença l' un, vous aimez les antiquités ? - N' hésitez pas, nos baies sont les meilleures, importées depuis Hoenn ! - Votre Pokémon est faible ? Qu' à cela ne tienne ! nos entrainements vont vous en faire un champion ! - Mademoiselle, vous savez quoi ? Plein de gens ont touché le gros lot à la loterie, pourquoi pas vous ? Beryl avait presque peur de tous ces individus, mais après tout... C' était pour Chacripan. Il devait supporter ça. Heu, ben, en fait, et bien, vous voyez, en réalité... Je... VeuxrendreplusmignonmonPokémon ! Alors je cherche un... Salon de beauté. Tous éclatèrent de rire. - Ah, vous voulez parler de Jimbo et de son salon ? Elle est bien bonne ! Ca fait pas mal de temps qu' il est plus là , lui ! Parti à Kanto ! Et son salon ? Envolé ! - De toutes façons, les antiquités, c est beaucoup mieux ! - Il... Heu, reviendra bientôt ? demanda Beryl. - Il est pas prêt de revenir, nan ! Quand il part, c' est pour longtemps ! Il a encore trouvé la femme de sa vie et compter habiter avec elle jusqu' à la mort, commer il dit ! - Bon... Heu, il y a aussi une crèche, non ? Ils éclatèrent encore de rire. - Pour sûr ! T' as un bébé à y mettre ? - Bah, en fait... C' est pour moi et Chacripan... Grand silence. Un des publicitaires fini par prendre la parole. - Si vous voulez vraiment y aller, ok. Je vais pas vous retenir, c' est tout au fond, dit-il en indiquant un stand aux couleurs chatoyantes. Beryl salua les hommes, puis s' empressa d' aller au stand en question. Après un petite discution, la propriétaire du "business", une veille femme d' au moins 75 ans, accepta de prendre pour la nuit notre héroïne. Au matin, Beryl parla de ses ambitions à la vieille femme. - Bref, je compte me rendre à Janusia, mais le mont Foré est bloqué... La forêt blanche bloquée par des individus fixes en ligne... Alors que le volcan d' Arpentières est si chaud que Chacripan risque de voir ses poils griller ! Il serait beaucoup moins mignon ! - Je comprend, je comprend... - Donc, je me disais que je pourrais faire un détour par les montagnes à l' est du volcan... - Oui, très bonne idée. - Madame, vous m' écoutez ? - Parfait, parfait ! Beryl toucha le nez de son hôte, dans l espoir de la faire revenirà la raison. - Eudes, c est toi ? dit la femme. - Hé ! Moi passe encore, mais... Vous ignorez aussi Chacripan ! - Criiiipan ! - Ah, c' est toi ? Que veux-tu de si bon matin ? Beryl réexpliqua toute l affaire. - Oh, je vois. Ca devrait être possible, mais nous n avons pas le matériel ici... Désolée... - Zut alors ! Bon ben merci pour cette nuit, bye ! - Cha ! Ce n' est pas comme si la route était longue ! Comme vous le savez, parcourir une région est très rapide. Toutefois, escalader une montagne l' est moins. Rendue à Arpentières depuis Parsemille, Beryl devait maintenant passer la montagne pour éviter de faire rôtir son compagnon. Elle commença donc à escalader, après avoir fait rentrer, et c' était très rare, Chacripan dans sa Pokéball. Ses mains devenaient rouges, et étaient pleines de cicatrices, quans soudain... Elle remarqua un fil juste à sa gauche. Naïve, elle misa tout sur cette aide (très) mystérieuse et s empara du fil à pleines mains. Elle montait, montait... Pour finalement voir Gurvan, tirant sur sa canne à pêche. - Un gros poisson ! On m' avait pourtant dit qu' il n y avait pas d' eau ici ! dit-il, presque au sommet de la montagne. - Coucou ! - Ouais, coucou ! Mais je dois y aller, salut ! Beryl, perplexe, ne dit mot en voyant l' attitude du pêcheur. Enfin, il est comme il est. Continuant son chemin montagneux, notre héroïne ne tarda pas à rejoindre le sud de Vaguelone, et ne prit pasd plus de temps à arriver à Janusia. Une fois là , elle s' empressa d aller parler au distibuteur de parures. - Monsieur, monsieur ! Salut, je peux avoir un accessoire pour mon Chacripan ? dit-elle à peine entrée. - Mademoiselle, dit un homme de la cinquantaine, je suis désolé, mais j' ai finalement écoulé mon stock de parures ! Le dernier à en avoir eu une... Un certain Gurvan. Quel chanceux, pas vrai ? - Quel chanceux, oui... Beryl sorti, l' air triste. Dans les versions Noire et Blanche 2, il y a un moment où la team plasma gèle Janusia, vous vous souvenez ? Et bien, il se trouve que Beryl sortait de la maison de l' ex-distributeur au moment exact de cette attaque. Manque de bol. |
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