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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 2 | |
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| Nom de l'œuvre : Temporis Cyclum: les Rouages du Temps | Nom du chapitre : Crésselia et le Rouage du Temps |
| Écrit par MaitreWilly | Chapitre publié le : 30/10/2013 à 15:09 |
| Œuvre lue 13161 fois | Dernière édition le : 11/12/2013 à 20:47 |
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| La nuit était fraîche et calme. La pleine lune veillait tranquillement sur le monde endormie des Hommes, les rassurant par sa douce lumière argentée. Hommes et Pokémons était en harmonie ce soir-là , comme depuis des millénaires auparavant. Même les étoiles acquiesçaient face à cette incontournable vérité. Pourtant, un OVNI vint casser l’harmonie ambiante sur la vallée. Il s’agissait du fameux Crésselia, qui à son dos, portait la petite Alice, pour bientôt lui révéler ce qui serait le plus grand bouleversement de sa vie. _Tu n’as pas froid ?, lui dit Crésselia par lien télépathique. _Non, répondit timidement la jeune fille, qui s’était déjà habitué à ce mode de communication. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi êtes vous… enfin… tu… enfin… _Tu peux me tutoyer, je suis comme les autres, non ? Alice ne savait si elle devait considérer cela comme une plaisanterie, ou comme une ironie involontaire de la créature . _Je veux dire, reprit calmement Alice, je ne comprends pas pourquoi tu t’es déplacer pour moi. C’est insensée. Pour moi ? _C’est exact. Je suis venu pour t’annoncer ce qui pourrait causer la perte de notre beau monde. Alice ne comprit pas la remarque, mais laissa tout de même Crésselia continué : _Sur l’Archipel d’Aventin, au sud de la région, des Pokémons et des habitants disparaissent depuis peu. Je pense qu’il s’agit des Rouages du Temps. La jeune fille se remémora les contes de son enfance traitant de ce sujet mais était loin d’imaginer que les fameux Rouages du Temps eurent existé un jour. Crésselia poursuivit : _ Je pense que quelqu’un… ou quelque chose… à découvert l’emplacement d’un Rouage et l’a fait tourner dans le sens inverse. Cela explique la disparition des humains et des Pokémons. _Effectivement, conclut Alice, si le fameux Rouage tourne en sens inverse, il remonte dans le temps ! Les habitants et les Pokémons ne sont pas encore nés ! C’est pour cela qu’ils disparaissent ! La jeune fille crut lire un sourire sur le visage du Pokémon légendaire. Mais un point restait flou dans l’esprit d’Alice : _Mais, questionna Alice, pourquoi moi ? Je suis pourtant comme toutes les autres filles de mon âge ? _Non…tu es spécial…la preuve… tu m’entends. Alice ne fut pas satisfaite de cette réponse : _Mais…mais… et ma famille ? Et le village ? Comment je vais me rendre à l’Archipel d’Aventin ? Toute seule ? Le vent soufflait maintenant dans les cheveux blonds de la fille, qui elle, en oubliait presque cette incroyable voyage nocturne à dos d’une créature mythologique. La suite des événements incroyables de cette nuit bousculait sa petite vie monotone et banale. Crésselia répondit en quelques phrases aux myriades de questions du « pt’i bourgeon » : _Je vais prévenir ta famille. Pour ce qui est du voyage ne t’en inquiète guère… j’ai appelé… un ami qui viendra te chercher demain. Le Pokémon mythique s’adressa ensuite de tout son cœur à la jeune fille : _Alice…tu as toute ma confiance…je compte sur toi. C’est quand Crésselia commença à effectuer un atterrissage que la jeune fille comprit que le voyage était fini. Du ciel, Bourg-César était magnifiquement endormi d’un sommeil de plomb. La créature déposa Alice sur la place du village, avant d’adressé à la fille un dernier message : _Au fait, toute bonne aventurière se doit d’avoir un Pokémon, non ? A l’écoute de ce mot, Alice ne put que frétiller d’excitation. _Demain ne sois pas étonné si… bref tu verras. Bonne chance Alice. Sur ces mots, Crésselia s’en alla dans un merveilleux ballets de lumières argentées rendant la place de nouveau triste et sombre. Au lever du jour, les rayons du soleil vinrent caresser la chambre du « pt’i bourgeon » qui dormait tardivement. Alice se retourna dans son lit, réclamant encore quelques minutes en plus, insatisfaite de sa courte nuit de sommeil. Malgré tout, elle devait se lever. Un grand voyage l’attendait. Avec toute la force du monde elle put s’extraire de son lit. Sur sa table de chevet était posé les fameuses baies Enigma fraîchement cueillit la nuit passé. En décidant d’aller se toiletter, Alice se cogna le pied près de son lit. « Aie ! Super, la journée commence bien » ironisa t-elle. En regardant de plus près, elle vit la cause de ce choc matinale. Un œuf Pokémon. La jeune fille n’en croyait pas ses yeux. Un œuf Pokémon. Dans sa chambre. Impossible. Soudain, elle se rappela des paroles de Crésselia. Le Pokémon légendaire lui avait promis un Pokémon très spécial. Serait-ce celui se trouvant dans cet œuf ? Alice remercia du fond de son cœur la créature légendaire. Elle avait maintenant un Pokémon à elle. Toute seule. Le « pt’i bourgeon » descendit silencieusement les escaliers menant à la cuisine, se demandant si ses parents dormait toujours. Elle eu la réponse presque aussitôt. Les parents d’Alice étaient assis dans la cuisine, tous deux une tasse de lait fumant à leurs mains. Leurs timbres fatigués traduisirent immédiatement leurs émotions. Quand ils la virent, ses parents se regardèrent d’une mine grave, comme si il n’y avait plus de lait Meumeuh. Alice s’assit timidement n’osant pas leurs demander la cause de leur tristesse. Ils étaient au courant. Le père brisa le silence pesant : _Nous…nous…ta mère et moi…comprenons la décision de Crésselia. Nous l’acceptons et…tu…tu es un « grand pt’i bourgeon » maintenant et nous…enfin… L’émotion submergeait l’homme face à ces déclarations déchirantes. Il prit un grand souffle et poursuivit : _Nous…ta mère et moi… voulions te faire un petit cadeau avant ton départ . La mère tendit une boite en direction d’Alice. La jeune fille fut prit d’une soudaine curiosité : _Mais comment savez vous pour tous ça ? Je veux dire, pour Crésselia ? Le voyage ? _ Crésselia nous a parlé dans nos rêves, répondit la mère. Alice restait toujours ébahit devant l’immense pouvoir de cet être mythique. Sur ce, la jeune fille ouvrit la boite rouge et or. D’après la texture de celle-ci, elle devait contenir quelque chose de très précieux. Il y avait à l’intérieur de cette boite, une sorte de pierre ancienne ou plutôt une empreinte gravé dans la roche. Il s’agissait d’un fossile. Voyant la mine intrigué de sa fille, le père amena quelques explications : _C’est un ancien fossile. Il appartient à notre famille depuis des lustres. C’est un peu notre trésor familial. Ce fossile se transmet de générations en générations et maintenant il est à toi. Ce n’est pas grand chose mais… Alice le coupa net : _Mais Mathias est plus grand que moi ? Pourquoi pas lui ? _ Il est…comment dire…pas encore près, s’exclama la mère. Il aura bientôt vingt-trois ans…et… il ne sait toujours pas quoi faire de sa vie… Nous pensons que tu es plus apte pour le moment à le prendre. La fille contemplait le fossile quand sa mère attira son attention : _Au fait… Crésselia n’a-t-elle pas dit qu’elle enverrait quelqu’un pour t’accompagner ? Tout à coup, Mathias, le frère d’Alice, entra dans la maison, plus haletant que jamais. Il balbutia quelques mots pressés : _Venez voir !!...Vite…Paraît qu’ya un membre du Conseil 4… dans notre ville !!...Venez vite !! Alice et ses parents se regardèrent dans les yeux, perplexe. Ils suivirent donc Mathias en direction de la place du village… |
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