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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 9
Nom de l'œuvre : Passé - La fin d'un monde Nom du chapitre : VIII - La fureur du Foudroyant
Écrit par Tyranocif Rex Chapitre publié le : 27/12/2013 à 12:08
Œuvre lue 34648 fois Dernière édition le : 27/12/2013 à 12:08
22 Mars - 5 AM
Narrateur : Inconnu


Ne pas se retourner. Voilà ce que je me disais tandis que je m'éloignais de la sortie des catacombes : je redoutais de voir l'indicible, je redoutais de voir l'horreur. Je redoutais de voir tout ce qui serait susceptible de mettre en doute ma détermination. Je devais honorer la mémoire des Destogorides qui s'étaient battus pour me sortir des Ruines d'Alpha et m'exfiltrer du Grand Temple des Destogorides. Que se passait-il à l'intérieur ? Je ressentais une terrible menace, mais ne voulais user de mes pouvoirs de peur que ce que j'y verrais ne me détruise.

Fermement, j'avançais donc dans le fossé où je me trouvais jusqu'à rejoindre finalement une des rues de Néo-Mauville. C'était la première fois que je m'aventurais dans les terres des hommes. Jamais je n'avais quitté le monde des pokémons ou de leurs protecteurs, les Destogorides. La ville était grande. Immensément grande. Aux quatre coins cardinaux, on ne voyait que des bâtiments à perte de vue. Pourtant, malgré la population conséquente qui devait habiter ici, les rues étaient désertes. Les portes des maisons étaient fermées. Les fenêtres des maisons et des immeubles l'étaient tout autant. Tandis que je marchais dans la rue déserte, on entendait un peu partout dans la ville des mégaphones vociférer :

- Au nom du Consortium, citoyens n'ayez crainte. Les séditieux qui n'ont que trop longtemps abusé de votre hospitalité sont en train d'être châtiés. Bientôt vous connaîtrez la paix et vénèrerez le Directorat de vos louanges. Tout culte des idoles appelées "Douze" ou "Panthéoniens" est désormais interdit et puni de mort. Au nom du Consortium, seul le Progrès doit désormais commander vos vies.

Cette propagande nauséabonde qui m'assourdissait les oreilles était répétée en boucle. Une véritable ambiance de terreur régnait sur la cité. Au bout d'un moment, j'arrivai finalement sur la voie principale de la ville. C'était une immense route aussi longue que large. Des camions et des régiments entiers s'acheminaient sur la voie, en direction du nord. Ignorant tout de ce qui se passait ici, je m'aventurais imprudemment sur cette route. Rapidement, un homme se détacha du régiment et s'avança vers moi en m'interpellant :

- Que faites-vous ici citoyen ! C'est le couvre-feu, rentrez chez vous ! L'Opération Triomphe de la Volonté est en cours, c'est dangereux.

Je ne comprenais pas un traître mot de de ce qu'il baratinait :

- Un couvre-feu ? Qu'est-ce qu'un couvre-feu ? Et l'Opération Triomphe de la Volonté ? Mais que se passe-t-il ici ?

L'homme me dévisageait à présent, comme s'il venait de se rendre compte de quelque chose. Il vociféra alors, brutalement :

- Mais ces vêtements...Oui, c'est cela : vous êtes un Destogoride ! Soldats, regardez : un de ces traîtres a l'audace de s'aventurer ici. Abattez-le !

Instantanément, un des régiments quitta la cohorte et courut vers moi, tout en tirant à vue avec leurs mitrailleuses. J'entendais les balles siffler partout autour de moi, mais ne fus miraculeusement pas touché. Il faut dire que les soldats en question n'avaient pas l'air très doué en tir de pigeons. Il ne m'en fallut pas plus pour savoir qu'il fallait fuir : je pris donc mes jambes à mon cou et ainsi commençai une course poursuite sur la voie principale de Néo-Mauville. Je rasais les bâtiments le plus rapidement possible ; les balles de mes poursuivants brisaient des fenêtres et se logeaient dans les murs des maisons. Ils avaient vraiment une précision plus qu'approximative, mais je ne parvenais pas à les semer.

Progressivement, c'est toute la cohorte qui se brisa et plusieurs autres régiments se mirent à leur tour à ma poursuite : en quelques minutes, toute une armée me faisait face et m'encerclait tout en continuant de tirer n'importe comment. J'étais à présent accolé sur un mur criblé de balles : j'étais perdu.
Lentement, je m'étais résolu à mon sort. L'armée du Consortium se rapprochait de moi et les trajectoires de leurs balles se rapprochaient à chaque salve un peu plus de moi. Pour me protéger, dans un ultime effort je m'étais recroquevillé en position fœtale afin de profiter le plus longtemps possible de l'imprécision de ces soldats qui tenaient d'ailleurs plus du mercenaire que du militaire de profession. J'étais désespéré et m'étais résolu à prier les Douze d'épargner ma vie, trouvant sans savoir pourquoi les mots alors que ma situation ne favorisait en rien les élans de rhétorique :

Ô Arceus l'Omniscient
Toi qui commande les Douze
Accorde-moi ta grâce
Pour que je puisse te servir
Pour l'Eternité si tu me l'autorises


C'est alors que l'impensable se produisit. Un éclat de tonnerre jaillit des cieux alors que le ciel était dégagé et se planta sur le sol entre moi et mes assaillants. L'instant d'après, un cri strident précédé d'un flash lumineux à l'intensité inimaginable. Les militaires avaient instantanément reculé d'un mètre et se retrouvaient à genoux, les mains sur les yeux en train de gémir. Devant moi se trouvait un pokémon oiseau gigantesque, aux ailes dorées et électrifiées. L'être dégageait une puissance impressionnante, qui m'empêchait de me relever et me mit de force à genoux, en état de proskynèse.

L'entité venue des cieux vociféra ensuite dans une langue inconnue, sans se retourner vers moi :

Cterion Phtagiosis Nexun
Cterion Thaxonus Nexia
Archiaus Ivocat Alaktor
Cterion Dominus Zarnus


Etrangement, la langue en question je la comprenais parfaitement alors que ce n'était que la première fois que je l'entendais. Le pokémon disait ces mots :

Celui qui Protège Tout
Celui qui châtie l'Injustice
Arceus invoque Electhor
Celui qui domine la Colère


A peine la créature eut-elle prononcé ces mots qu'elle étendit au maximum ses ailes et se mit à émettre des quantités folles d'énergie électrique qui furent projetés à 180 degrés devant lui sur plus d'un kilomètre. Tous les mercenaires du Consortium furent électrocutés et tués sur le champ. En un instant, le pokémon avait détruit plusieurs centaines d'hommes en une seule attaque. Ce pokémon, c'était Electhor : un des Douze. Je n'en revenais pas moi-même, mais Arceus avait finalement entendu mes suppliques et appelé Electhor, le dieu de la Justice et de la Colère pour me sauver.

Devant moi, s'étendait à présent un charnier humain. La chair avait été brûlée par la puissance divine d'Electhor, ce qui faisait qu'il ne restait de ces rustres plus qu'un tas de squelettes encore fumants. Après avoir contemplé son œuvre non sans satisfaction, le pokémon se retourna vers moi et me parla, une nouvelle fois dans sa langue qui devait être celle des Dieux. Mais comme je comprenais ce qu'il disait un peu à la manière d'un don que je ne venais de découvrir que maintenant, voici ce qu'il disait :

N'aie crainte, Etre pur
Tes ennemis ont été terrassés par ton appel
Maintenant, reçois mon pouvoir
C'est ainsi que tu pourras te défendre sans m'invoquer

Fais jallir la Lumière de la Justice
En ce monde en perdition
Elle te guidera vers le chemin de la Vertu


Le Dieu de la Justice fit jaillir de nouveau ses éclairs, mais cette fois en plus petite quantité et en direction de mes deux mains. Au contact avec cette énergie divine, une souffrance indicible m'assaillit tandis qu'Electhor disparut aussi vite qu'il était apparu là où les Douze règnent. Je m'écroulai une fois de plus, cette fois sur le sol bétonné de Néo-Mauville, gémissant de douleur pendant plusieurs minutes. Pendant ce temps et de manière progressive, le peuple de la plus grande ville de l'Est de Johto sortit des maisons dans lesquelles les Consortium les avaient cloîtrés pendant plusieurs jours. Ils s'approchaient de moi, l'air incrédule mais sans faire preuve de la moindre animosité.

Les minutes passèrent et la douleur s'affaiblit jusqu'à disparaître. Je regardais mes mains : à présent, une couche d'or massif avait remplacé la peau de mes mains et d'étranges symboles étaient gravés dessus. Dans la paume de ma main, on pouvait voir un soleil noir projetant ses rayons dans toutes les directions. L'ensemble était magnifique à voir, une véritable œuvre d'art antique. Je parvenais toujours à plier mes doigts et à contracter les muscles de cette partie du corps, et pourtant de nombreuses questions demeuraient en suspens. C'était donc ça le pouvoir d'Electhor ? Mais à quoi cette transformation de mes mains allait-elle m'être utile ? Et que voulait-il dire par le chemin de la Vertu : n'était-ce qu'un simple message philosophique ou une métaphore m'indiquant que pour savoir ce que je devais faire je devais apprendre à maîtriser ce mystérieux pouvoir auquel je ne connaissais rien. Toujours était-il qu'une foule m'encerclait à présent. Et la foule jasait à n'en plus finir tout en me comblant de remerciements. Un premier homme disait :

- Merci de nous avoir libérés des griffes du Consortium ô notre Sauveur. Cela fait plusieurs jours qu'ils sont arrivés et qu'ils font régner la terreur dans notre bonne ville.

Un deuxième homme, plus sceptique, continua ensuite :

- Mais comment avez-vous fait cela ? Tuer tant d'hommes comme cela...Nous n'avons rien vu si ce n'est un flash aveuglant et ensuite...L'Armée du Consortium anéantie. Qu'est-ce qui s'est passé et qui êtes-vous ?

Je me relevais difficilement, contemplant mes nouvelles mains divinisées par le pouvoir omnipotent d'un des Dieux Majeurs du Panthéon. A la vue de cet artefact mystique, la foule poussa un grand cri d'effroi avant de dire :

- Au nom des Douze...vos mains : elles sont bénies par Electhor le Foudroyant. Seul le Prophète peut bénéficier d'une telle faveur. Qu'Arceus soit loué !

Immédiatement après, la foule se prosterna devant moi dans la surprise générale. Je regardais mes mains : je ne m'en étais pas rendu compte au premier abord, mais on voyait de l'énergie couleur or se répandre depuis ces dernières dans tout le reste de mon corps via mes veines et mes artères. C'était comme si le sang d'Electhor coulait dans mes veines. Je sentais une énergie nouvelle m'envahir, et lentement la paume de ma main commença à briller. D'abord de manière terne puis de plus en plus intense jusqu'à illuminer les alentours d'un éclat de lumière dorée. Je m'exclamai :

- Que m'arrive-t-il ?

Sans se relever, un des hommes de la foule me répondit sur un ton empli d'humilité et de soumission :

- C'est la puissance d'Electhor qui coule en vous, ô Prophète. Son pouvoir vous permettra d'illuminer les cœurs des hommes comme la plus profonde obscurité et de projeter le Jugement du Foudroyant, un rayon électrique concentré capable d'anéantir tous les ennemis de la Justice. Ô Prophète, conduisez-nous vers l'Age Glorieux que nous avons perdu. Eclairez-nous de votre pouvoir.

Je me sentais de plus en plus mal à l'aise devant ce spectacle de dévotion dont j'étais l'objet. Tous ces gens me prenaient littéralement pour leur sauveur alors que je n'avais rien fait : c'était Electhor, ce dieu aussi majestueux que dangereux comme la foudre qui m'avait sauvé ; et par la même occasion Néo-Mauville.

Finalement, c'est une fois de plus un évènement inattendu qui me sortit de cette situation délicate bien que sans danger : ces hommes étaient en effet capables de me suivre jusqu'à ce que mort s'ensuive tellement ils me vouaient un culte absolu. Cet évènement inattendu, c'était un homme monté sur un airmure qui atterrit à mes côtés. L'Homme était un adulte d'une constitution solide et habillé d'une épaisse cuirasse d'acier qui faisait croire lorsqu'il montait son pokémon qu'il était en symbiose totale avec ce dernier. Il avait les yeux argentés et les cheveux argentés : tout, de la tête au pied, faisait comprendre son harmonie totale avec les pokémons de type Acier. L'individu fit un discours afin de débloquer la situation :

- Peuple de Néo-Mauville, c'est un grand jour pour vous. La puissance du Consortium dans votre cité a été anéantie, mais ils reviendront. Ils vous feront subir mille outrages, tenteront de vous laver le cerveau de leurs valeurs blasphématoires mais vous ne trahirez pas Arceus. Un jour viendra où nous mettrons à bas ce pouvoir païen et restaurerons la gloire de nos ancêtres. Un jour viendra où le respect de la terre, de la mer et des cieux redeviendra l'ordre naturel du monde.

Mais ce jour n'est pas venu. La puissance du Consortium s'accroît de jour en jour. Et si vous vous opposez frontalement à nos ennemis, ils vous extermineront sans la moindre hésitation comme avec les Destogorides. Nous ne sommes pas assez puissants : nous devons convertir les âmes avant de renverser ce gouvernement inique. Telle est la tâche du Prophète et des fidèles des Douze. Je sais que vous nous serez fidèles car vous l'avez toujours été envers les représentants d'Arceus sur Terre. Les humiliations du Consortium seront châtiées par la puissance de l'Omniscient et la Lumière, enfin, règnera de nouveau sur un monde trop longtemps resté la proie de l'Ombre. C'est pourquoi le Prophète vous ordonne de patienter d'ici là et de répondre présent à l'heure fatidique.

Puisse Arceus préserver vos vies.


A l'issue de ce discours d'exhortation, la foule se disloqua sans que la moindre contestation ne se fasse entendre et l'homme qui avait trouvé les mots pour disperser ces soutiens encombrants me demande de le rejoindre sur son Airmure :

- Voilà qui est fait. Je n'ai pas perdu mon niveau depuis que j'ai quitté le Parlement apparemment...Bref, allez viens mon gaillard. Si tu ne me rejoins pas, ils vont vite revenir te harceler.

Je m'exécutai : je n'avais aucune envie de rester dans cette ville dévote dont l'admiration était telle qu'elle faisait penser au fanatisme. Une fois installés, l'homme cuirassé ordonna à son pokémon de prendre de l'altitude ; ce qu'il fit très rapidement. Au fur et à mesure de l'ascension de ce majestueux volatile blindé dont l'armure reflétait les rayons du soleil, je voyais Néo-Mauville et ses habitants rapetisser jusqu'à ne même plus être visibles. Le panorama qui s'offrait à moi était magnifique : mais c'était aussi le baptême de l'air pour moi, ce qui explique l'immense frayeur que je ressentais. Pour la première fois de ma vie, je voyais le monde autrement qu'à échelle humaine. Je me faisais d'ailleurs la réflexion : que le monde est insignifiant ! Les dieux doivent nous voir ainsi : insignifiants. Comment des créatures aussi faibles que les humains pouvaient avoir le pouvoir de faire autant le mal ? Arrivé à une altitude suffisant, l'Airmure fit ensuite du vol stationnaire afin de permettre à mon troisième sauveur d'entamer une discussion :

- J'espère que tu as apprécié ce petit discours que j'ai improvisé. Je doute fort qu'ils aient compris la moitié de ce que j'essayais de leur faire comprendre, mais peu importe : nous pouvons compter sur Néo-Mauville, cette ville a toujours été le plus farouche soutien de la Ligue Pokémon et donc des Destogorides. Nombre de maîtres en sont d'ailleurs originaires.

J'imagine que tu te demandes qui je suis et pourquoi je suis intervenu. Je me nomme Antoine et je suis le Président Directeur Général de la Devon SARL. Ou plutôt, de ce qu'il en reste...Octave a dû te parler de nous dans les catacombes. Je suis son frère : si je suis ici, c'est pour respecter la parole qu'il m'a demandé de respecter à sa mort.


Choqué par cette nouvelle, je l'interrompis :

- Octave est mort ?

L'homme se retenait de pleurer, mais me répondit tout de même sur un ton désormais beaucoup plus tremblant :

- Oui. Mon frère a été...tué des mains de Sardonis, le Directeur de la Sécurité du Consortium. C'est un des rares Destogorides ayant survécu à l'assaut du Grand Temple par le Consortium qui me l'a appris. C'est cela, l'Opération Triomphe de la Volonté disent ces monstres : l'éradication de tous les Destogorides et leur persécution où qu'ils se trouvent. La bataille a été...terrible. Ils se sont tous battus jusqu'au dernier. L'Archevêque lui-même a résisté aux balles pendant plus de trois heures alors que tous ses hommes, non : tous ses amis, sont tombés les uns après les autres. Je te passerais les détails comme la manière dont il a été tué : mais je te révèlerai néanmoins les derniers mots d'Octave.

Antoine
Protège le Prophète coûte que coûte
Jamais il ne doit tomber entre les mains du Consortium ou des Xort'Udur
Si lui aussi tombe...
C'en est fini de ce monde


Antoine ne pouvait plus retenir ses larmes. Il pleurait désormais abondamment, laissant s'échapper des larmes argentées comme ses yeux, ses cheveux, sa cuirasse et le blindage du pokémon. Le cœur pur comme l'acier : voici ce qui définissait au mieux cet homme. Il en était même touchant. Mais il se reprit vite, et retrouvant la fermeté d'un visage qui s'était décomposé en prononçant les derniers mots de son frère défunt :

- Pour la mémoire de mon frère, je te servirai Prophète jusqu'à ce que la mort nous sépare. Non seulement moi, mais aussi mon fidèle pokémon et les forces qui restent à la Devon SARL.

Intérieurement, j'étais triste comme cet Antoine. Mais contrairement à lui j'étais parvenu à étouffer mes sentiments. De même qu'après avoir quitté Octave je m'étais forcé à les réprimer, à l'annonce de sa mort j'avais fait de même ; considérant que l'Emotion n'était que l'expression de l'égo et que c'était précisément l'égo et l'intérêt individuel qui servait le Vice et ses adeptes, institutionnels ou spirituels. Mais dans tous les cas, j'avais définitivement perdu mes illusions quant au monde des hommes et c'est avec un homme meurtri par la perte de son frère mais avec un sens du devoir toujours puissant que je continuais mon voyage. Où allions-nous ? Je n'en savais rien, de même que je n'en savais rien lorsque je quittai les Ruines d'Alpha au début du mois.

Je contemplais ce pouvoir étrange qu'Electhor m'avait donné : peut-être toutes les réponses reposaient là...

III

Instruit des réalités de ce monde
Elevé dans les cieux et dans la Lumière
Le mécanisme du destin s'enclenchait

Un de mes maîtres était mort
Son peuple trépassait
J'étais devenu le seul héritier de l'espoir

Mais cet espoir allait-il vivre
Ou être noyé dans le Néant ?


Temple des Anciens
Epitaphe du Prophète
Datation : + 80
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