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Lecture du chapitre 10 | |
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Nom de l'œuvre : Passé - La fin d'un monde | Nom du chapitre : IX - La rédemption du Banni |
Écrit par Tyranocif Rex | Chapitre publié le : 27/12/2013 à 12:09 |
Œuvre lue 34678 fois | Dernière édition le : 27/12/2013 à 22:45 |
23 Mars - 5 AM Narrateur : Inconnu Nous laissions à présent Néo-Mauville la pieuse derrière nous. Doux paradoxe d'ailleurs que celui d'une ville si respectueuse des traditions alors même qu'un tel préfixe lui a été apposé jusqu'à sa propre appellation. C'est avec un double sentiment de soulagement et de peur que je quittais cette cité : soulagement de quitter ces dévots qui semblaient prêts à m'étouffer d'adoration ; crainte quant au sort qui allait être réservé à une population aussi hostile au Consortium. Quand ces forces qui règnent sur l'Occident reprendraient le contrôle de la ville...je n'osais même pas imaginer ce qu'il adviendrait de ses habitants. Ils avaient rasé d'après les dires d'Octave un temple millénaire dédié à Arceus et massacré les Destogorides qui y travaillaient sans la moindre considération morale. Pourquoi ne feraient-ils pas de même avec de simples civils dont l'opposition à la modernité quoi que prétende ce préfixe n'était plus à prouver ? C'est le cœur plein d'incertitudes que je prenais la route, cette fois par la voie des airs. Déjà , la nuit tombait : tant de sang avait coulé ce jour-là . Tous ces mercenaires, n'avaient-ils pas des familles alors que je n'en avais jamais eu à l'exception de ce cher Xatu ? Oui, à mesure que la lune prenait la place du soleil et que le bleu du ciel se transforme en noir ébène j'étais en proie au doute. Une fois de plus. J'essayais tant bien que mal de chasser ces soucis et de faire le vide en moi, mais je n'y parvenais pas. La nuit semblait avoir un effet particulier sur moi : je me sentais de plus en plus mal. Antoine, remarquant que mon visage était contracté malgré la lumière déclinante, me demanda si ça allait : je lui répondis que oui, ne souhaitant pas causer à cet homme endeuillé plus de soucis qu'il n'en avait déjà . Et pourtant, mon état s'aggravait. Après la déprime, je me mis à entendre des bruits. Ces bruits se transformèrent vite en voix, comme lors de cette fameuse nuit dans la forêt maudite des Ruines d'Alpha. Nous disparaissons, mais nous nous retrouverons Car les Xort'Udur se nourrissent des Vices des hommes Je me remémorais les dernières paroles de ces entités malfaisantes. Puis, j'entendis ces mêmes mots résonner dans ma tête à la manière d'un écho qui me donna une migraine que même le plus atteint des psykokwak ne pourrait jamais avoir. Et à mesure que cet écho grandissait en moi, je ne ressentais même plus la présence de mon coéquipier. Où était-il ? Que faisait-il ? Etait-il au courant de mon état ? M'aidait-il à en sortir ? Je n'en avais pas la moindre idée. Au bout d'un moment, les échos cessèrent et furent remplacés par des voix...beaucoup plus familières. Regarde-le Regarde-le agoniser dans ses doutes Ces doutes qui le déchirent Ces doutes qui l'empêchent d'avancer Les Douze lui ont caché la vérité Il n'est que leur pantin Pourquoi continuer, Prophète ? Pourquoi lutter ? Crois-tu réellement te battre pour quelque chose ? Croit-tu réellement que les dieux s'intéressent à toi ? A toi et à ta pathétique enveloppe mortelle ? Cela fait bien longtemps que les Dieux ont abandonné les Hommes Les seuls qui se préoccupaient d'eux Ont été bannis La Lune Noire aime les hommes Le Xort'Majora participe à leur progrès Les Destogorides, les Douze, le Foudroyant Tous t'ont dupé Laisse-nous te soulager de ta douleur Laisse-toi aller au repos que l'on t'a toujours refusé Et, enfin, tu connaîtras la Paix Le cauchemar reprenait : les Xort'Udur étaient de retour, avec leurs psaumes de souffrance qui rongent l'énergie vitale des vivants. J'avais froid, terriblement froid. Chaque syllabe, chaque mot, chaque lettre prononcée par ces entités de malheur me faisaient souffrir autant qu'une crucifixion. De l'extérieur, je n'entendais rien. J'étais isolé : seul, terriblement seul. Et cette fois, il n'y avait pas de Destogoride pour me tirer de leurs griffes. Qu'était-il advenu d'Octave ? Etait-il, comme moi, plongé dans les ténèbres des serviteurs du Néant ? Etait-il mort ? Finalement, progressivement, toute la part d'humanité qui résidait en moi fut comme aspirée jusqu'à ce que je ne sois plus qu'une coquille vide. Le brouhaha des Xort'Udur se renforçait minutes après minutes, jusqu'à ce que je perde définitivement conscience. Un temps inconnu mais que je ressentais comme inimaginable s'écoula ensuite. Etait-ce cela la mort ? Dans cette éternité, je ne voyais rien, n'entendais rien et ne sentait rien. Je savais que j'avais perdu conscience, et pourtant j'avais conscience de ce qu'il m'arrivait : une sorte d'état second. Je n'étais pas tout à fait vivant mais pas tout à fait mort non plus. Etrangement, dans le néant qui m'entourait je pus me lever. Je ne marchais sur rien, mes pouvoirs divinatoires semblaient comme inefficients. C'était un monde au-delà du monde des vivants : un monde où les règles physiques n'avaient plus cours. Un monde où des concepts tels que la perception étaient inexistants. Et pourtant je mettais un pied devant l'autre sans tomber : je marchais. Marchais-je vers le nord ou le sud, vers le haut ou le bas ? Je ne pouvais le dire. A un moment de cette éternité au-delà du temps et de l'espace, je recommençai pourtant à entendre des voix : Ainsi voilà celui qu'on nomme le Prophète Finalement il a succombé à ses passions Le Banni sera ravi d'apprendre cela Lui qui le cherche depuis si longtemps Les voix en question étaient indéfinissables, comme ce monde : tantôt stridentes, tantôt douces ; tantôt effrayantes, tantôt bienveillantes. Je ne parvenais pas à déterminer d'où elle provenait : j'avais même la sensation qu'elle venait de mon esprit. Une autre part d'éternité qui me semblait à la fois courte et terriblement longue s'écoula ensuite. Je commençais à apercevoir au-delà du Néant deux lumières rouges. Parfaitement : alors que jusqu'à présent aucun de mes sens ne fonctionnait et encore moins la vue étant donné mon handicap, je voyais enfin quelque chose. A mesure que je me rapprochais, une autre voix se fit entendre mais cette fois sombre et terrifiante : - Approche, mortel. J'attends ta visite depuis si longtemps. J'approchais. Je distinguais à présent plus de choses, notamment des ondulations terrifiantes dans le néant au-delà de ces lumières rouges ; ondulations sur lesquelles on distinguait des sortes de griffes rouges comme le sang. Une fois arrivé juste devant ces lumières rouges, un cri d'effroi qui me glaça le sang et que je ne pus ni sentir ni entendre me saisis : une créature d'allure apocalyptique de plus de quatre mètres, avec une tête casquée, la gorge cernée par une sorte d'armure dorée et des ailes-griffes géantes me faisait face. Cette chose, cela ne faisait aucun doute : il s'agissait de Giratina, le Dieu de la Mort et celui que les légendes de l'Eglise Arceutique appellent le Banni. L'une des plus dangereuses entités qui ait jamais existé me faisait face : j'étais terrorisé et ne pouvait faire le moindre mouvement. Les ailes fantomatiques du Dieu de la Mort m'enveloppèrent soudainement et me soulevèrent de manière à me placer à hauteur de la tête monstrueuse de Giratina. Je le regardais comme on regarde la mort en face, c'est-à -dire de manière tout sauf courageuse et nonchalante. Le Banni se mit ensuite à me parler, mais pas de la manière dont parlent les Dieux comme Electhor. Non, il me parlait dans le langage des hommes. - Enfin te voilà , Prophète. Les Xort'Udur ne sont pas parvenus à te détruire, et je m'en réjouis. Sans mon intervention, la Lune Noire aurait fait de toi un de ses esclaves. Oui, c'est moi qui t'ai sauvé de l'anéantissement. Moi, le Banni. Moi, celui que tous honnissent depuis des siècles. Et pourtant, en me haïssant moi ils ont tous oublié qui était le véritable ennemi. Ce n'est pas la Mort ni la violence à ce que je sache qui accélèrent le réveil du Xort'Majora, mais ce qu'on en fait. Le Xort'Majora empêche les morts de reposer en paix et fait d'eux ses Esprits Damnés. Depuis qu'Arceus - maudit soit son nom - m'a exilé dans le Monde Distorsion où tu te trouves ici même, j'accueille les morts pour payer ma dette. Et pourtant, les Douze jamais ne m'accordent leur pardon. J'ai créé la Lune Noire lorsqu'Arceus créa le monde. J'ai créé le Mal, je ne suis pas le Mal. Jadis, la violence me fit perdre le sens de la mesure et scinda mon âme de Divin en deux : celle du Gardien des Ombres et celle de la Lune Noire...Darkrai. Tu dois arrêter mon fils et rétablir l'honneur de Giratina, Prophète. Il essaie de réveiller un pouvoir qui lui échappe. C'est pour cela que je t'ai sauvé des Xort'Udur en ouvrant une faille vers le Monde Distorsion au moment précis où ils allaient prendre le contrôle de ton âme. C'est pour cela aussi que je vais te permettre de retourner dans le monde des hommes avec ton compagnon que j'ai également sauvé. Mais contrairement à la naïveté des Douze, je t'enverrais mes messagers qui te diront quoi faire. Ce que me révélait Giratina faisait l'effet d'un coup de massue de deux cents kilos sur le crâne. D'abord, il me parlait de manière apaisée et se rabaissait à employer la langue des mortels ce qui était le signe d'une considération rare de la part d'un dieu ; même banni. Ensuite, il prétendait ne pas être mauvais ? Cela allait pourtant en contradiction avec ce que disaient les légendes d'Arceus sur lui. Un pokémon qui a été banni pour son extrême violence pouvait-on en effet lire à propos de ce pokémon dans tous les textes religieux officiels. Ainsi, Giratina lors de sa création aurait été tellement incapable de maîtriser sa puissance que son âme aurait été scindée en deux ? Cela rendait en tout cas ce dieu tellement humain : si je n'avais pas de dévotion pour lui, j'avais au moins une compassion réelle ; d'autant plus qu'il avait l'air sincère. Un pokémon banni injustement pour l'éternité alors que précisément il sauva l'univers en empêchant la destruction du monde par le déchaînement de sa puissance en un seul corps. Voilà qui me faisait réfléchir et douter une fois de plus. Mais contrairement aux fois précédentes, c'était plus un doute positif amenant un enrichissement ultérieur qu'un doute empêchant d'avancer. Peu après avoir parlé, le pokémon me lâcha et généra un vortex dimensionnel sous mes pieds qui m'engloutit en quelques secondes. Tout en disparaissant, je voyais la tête masquée du Banni me regarder et lâcher ses derniers mots : - J'ai foi en toi, mortel. Immédiatement après, le vortex s'ouvrit au bord d'un lac et me projeta ainsi qu'Octave. Le sol était herbeux, il pleuvait. Après avoir pesté contre la gravité, je me levai. Antoine fit de même. De nous deux, il était celui qui semblait le plus perturbé par la situation : il tremblait et me demanda : - Que nous est-il arrivé ? Je regardais les alentours : tout portait à croire que nous nous trouvions sur les rives du Lac Colère, à l'extrême nord de Johto. On voyait les leviator massacrer joyeusement les baigneurs imprudents au loin et les magicarpe faire le bonheur des concours de pêche. Après avoir fait un tour complet sur 360 degrés afin d'examiner les environs, je répondis finalement à Antoine : - Le Monde Distorsion...C'était le Monde Distorsion. Là où les morts errent. Là où un pokémon injustement condamné attend que l'on veuille bien le laisser rejoindre les siens. Antoine ne semblait pas satisfait de ma réponse. Il me fit tout un discours sur le non-sens de ce que je venais d'affirmer, sur le caractère foncièrement mauvais du pokémon renégat et m'accusa même d'hérésie. Haussant les épaules, je me contentai de lui répondre : - Laisse-tomber, tu ne comprendrais pas même si je prenais le temps de tout t'expliquer. En tout cas, il semble que nous ayons fait un bon bout de chemin : regarde, c'est le Lac Colère. Antoine se retourne à son tour pour contempler le lac et acquiescer. Puis, soudainement, un tenefix apparut comme par enchantement et nous fit signe de le suivre tout en s'arrangeant au passage pour voler de la sacoche d'Antoine quelques pierres précieuses qu'il trimballait imprudemment. La crise de kleptomanie passée, le pokémon se mit à courir droit vers l'est ; talonné de près par nous deux. Le jeu de piste se poursuivit durant plusieurs heures, jusqu'au lever du soleil plus précisément. Nous nous trouvions à présent sur flanc occidental du massif de Johto qui séparait cette région de Kanto via le Mont Argenté. Le Tenefix s'était arrêté devant l'entrée d'une grotte et pénétra ensuite à l'intérieur. La grotte en question était en fait assez petite et finissait par un cul-de-sac : mais une surprise de taille nous attendait dans ce cul-de-sac. En effet, sur le sol étaient disposées en arcs de cercle concentriques des inscriptions Zarbis. Antoine était perplexe et avait envie de se battre contre le Tenefix qui avait profité du moment de vigilance moins forte de sa part pour lui voler d'autres joyaux de sa sacoche : - Heu, ça ne nous a pas avancé à grand-chose d'avoir suivi ce sale petit voleur jusqu'ici. Tu ne penses pas qu'on devrait faire demi-tour ? Face au défaitisme d'Antoine dû probablement à de l'agacement par rapport au pokémon kleptomane, je répondis en lui demandant d'attendre un peu. J'avais une intuition : je me plaçai au centre du cercle concentrique. Intuition qui se révéla bonne puisque l'instant d'après toutes les inscriptions Zarbis se mirent à léviter dans les airs et m'entourer comme lors de mon ascension dans le Grand Temple des Destogorides. Les inscriptions étaient en fait des Zarbis endormis qui n'attendaient que l'arrivée d'un être digne de leur parler. Comme je le pressentais, les Zarbis récitèrent ensuite une incantation : Prophète qui cherche la Justice Chez les Dieux comme chez les Hommes De même que pour qu'il y ait Ombre il faut qu'il y ait Lumière Il existe une entité opposée à la Lune Noire Capable de résorber son pouvoir Cherche le Trio Originel Tu trouveras la Lune Blanche A peine le message terminé, les Zarbis retournèrent à leur état originel de pierre. Antoine, toujours dépassé par les évènements, me dit d'un air hagard : - Il t'en arrive des choses toi. Je savais que côtoyer le Prophète c'était pas n'importe quoi, mais à ce point-là j'étais loin de me l'imaginer. Après le Dieu des Morts, voilà les Emissaires d'Arceus. J'ai rien compris à ce qu'ils ont dit mais je te suivrais quand même. Je réfléchissais. Le Trio Originel...J'avais déjà entendu parler de cela quelque part mais où ? Et quelle était cette Lune Blanche ? Je ne connaissais qu'une seule personne en ce bas monde capable de me renseigner : ce bon vieux Xatu. Les Destogorides ayant disparu, il était désormais le seul capable de m'aider. Je m'apprêtais à le contacter par télépathie afin d'obtenir des informations, quand soudain j'entendis une voix familière derrière nous : - Tu as rencontré le Banni, Fils ? Je vois. Ainsi donc, tu connais la vérité désormais. Surpris, je me retournai et vis le bec et les yeux toujours immobiles de mon vieux père adoptif : Xatu. Je lui répondis : - La vérité ? Tu veux donc dire que les légendes, les Destogorides, Arceus...Tous m'ont menti depuis le début ? Xatu, nullement surpris, répondit sèchement à son tour à mes propos de jeune effronté : - Nous n'avons jamais menti. Les Dieux ne mentent jamais. Le Banni a été exilé parce qu'il était trop violent pour ce monde. Il n'a jamais été précisé qu'il était mauvais, cela ce sont les esprits faibles des hommes tels que toi qui l'ont interprété. Il se tut ensuite et se rapprocha de nous avant de continuer : - Néanmoins, il est évident que se passer du soutien du Banni ne serait que folie. Aussi graves aient été ses fautes passées, l'existence de la Lune Noire prouve que Giratina a renoncé à ce qu'il fut aux origines de ce monde. Je sais quelles questions tu te poses Fils, je savais aussi que le Banni t'enverrait ici. Tu te trouves ici dans l'entrée du seul temple dédié à Giratina qui n'ait pas été détruit par la fureur des Douze lors de son exil. Tous ceux qui cherchent des réponses ou qui souhaitent le vénérer viennent ici. Arceus n'a pas commandé aux Dieux de détruire ce lieu parce qu'il savait qu'un jour viendrait où le Banni chercherait à se racheter. Restaurer l'honneur de Giratina implique l'anéantissement de la Lune Noire et donc du Xort'Majora. Car sans la Lune Noire le Xort'Majora ne peut accroître son pouvoir : Darkrai est son intercesseur sur Terre, il lui transfère l'énergie qu'il vole aux hommes en profitant de leurs vices. Et pour anéantir la Lune Noire, tu auras besoin de trouver la Lune Blanche qui ne peut être réveillée que si le Trio Originel l'invoque. Cela fait des siècles que Cresselia n'a pas été appelée, tant la Lune Noire sait profiter des bas instincts des hommes pour les convaincre de se passer d'elle. Mais le moment est plus que choisi pour s'assurer son soutien, de même que celui du Banni. Nous ne pouvons nous permettre de nous passer de l'assistance de la moindre force, qu'elle soit humaine ou divine. Mais pour l'appeler, tu devras trouver Créhelf, Créfollet et Créfadet et les réunir dans le Sanctuaire des Deux Lunes. J'écoutais avec humilité les paroles de mon vieux maître. Malgré le poids des années, ses leçons étaient toujours aussi impressionnantes d'érudition. Quant à Antoine, il restait immobile ; comme terrorisé par le regard de psychopathe du Gardien des Ruines d'Alpha. Mais j'avais néanmoins une dernière question à lui poser, qu'il anticipa comme les précédentes avec une aisance déconcertante tant sa maîtrise de l'art de la télépathie était grande : - Je sais ce que tu te demandes. Qu'est-ce que le Sanctuaire des Deux Lunes et comment le rejoindre. C'est un lieu caché dans la région de Sinnoh qui n'apparait qu'en présence du Trio Originel. Trouve Créhelf, Créfollet et Créfadet et le Sanctuaire apparaîtra de lui-même. J'acquiesçai avec la même discipline que précédemment à cette dernière réponse. Sans faire le moindre mouvement de satisfaction ou de réprobation, Xatu fit alors demi-tour et avant de disparaître me révéla un ultime enseignement : - Autre chose : le Trio Originel ne se soumet pas facilement à une autorité humaine. Ils te feront subir des épreuves pour tester ta valeur. Les trouver n'est pas suffisant. Xatu disparut ensuite comme par enchantement, usant de ses pouvoirs psychiques pour se téléporter et ainsi retourner dans les Ruines d'Alpha. IV Sauvé par le Banni Et libéré de sa prison d'Ombre Où tout finit J'avais enfin trouvé un sens A l'espoir dont j'étais l'héritier Temple des Anciens Epitaphe du Prophète Datation : + 80 |
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