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Lecture du chapitre 11 | |
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Nom de l'œuvre : Passé - La fin d'un monde | Nom du chapitre : X - Science sans Conscience |
Écrit par Tyranocif Rex | Chapitre publié le : 27/12/2013 à 22:58 |
Œuvre lue 34660 fois | Dernière édition le : 27/12/2013 à 22:58 |
26 Mars - 5 AM Narrateur : Rudolph Estenia Quelques jours après que je me sois délecté de l'anéantissement du dernier Maître et que j'ai pris le contrôle officieux de la Ligue, je revenais faire mon rapport au siège du Consortium. Parce que oui, tout bon génie que je sois je devais bien préserver les apparences. L'heure n'était pas encore venue que je révèle mes intentions au grand jour ; et je devais me tenir au courant de ce qui s'était passé en Orient, à Néo-Mauville. Cette brute épaisse de Sardonis avait-elle remplie la mission qui lui avait été confiée ? Il y avait intérêt. De toute façon, j'allais être vite fixé : après avoir gravi les marches noires qui menaient à l'immense entrée du centre du pouvoir, je pris directement l'ascenseur sans saluer le moindre de ces pathétiques humains et monta directement jusqu'à la salle de réunion du Directorat, au 85ème étage. Là , les quatre Directeurs ainsi que le PDG m'attendaient. En me voyant arriver, tous se levèrent de leurs chaises, appliquèrent les politesses d'usage avant de s'asseoir et de me laisser m'installer. La réunion de débriefing pouvait commencer : le PDG, Esper Karolus, prit en premier la parole : - Bien, puisque tout le monde est présent nous pouvons commencer. Puisque vous êtes le dernier à être arrivé Directeur Estenia, vous pouvez commencer votre rapport. La Ligue Pokémon est-elle sous notre contrôle ? Le PDG était un homme vieux et barbu, toujours avec un cigare au bec et le regard dans le vide. C'était un homme fatigué que je n'avais aucun mal à influencer. Tranquillement, je fis donc ce rapport en bon soldat. Comme il est plaisant de simuler l'esclavage alors qu'on domine tout. - Absolument, les Destogorides ont été purgés de la Ligue comme je vous l'avais promis. Désormais, cette relique d'un temps révolu ne nous gênera plus. J'ai placé sur le trône un robot anthropomorphique de ma conception qui se soumettra avec discipline aux directives du Consortium. Une ère nouvelle commence. Les autres Directeurs comme le PDG semblaient satisfaits : tout fonctionnait comme je l'escomptais. Ils ignoraient tout de ce robot en bon humains limités. Après avoir écouté mon rapport, Esper se tourna ensuite avec le rustre Sardonis afin de lui demander de faire à son tour son rapport de mission. Mécaniquement, le Directeur de la Sécurité répondit sur un air froid : - Nous sommes venus vers la cible et nous l'avons détruite. Nous avons détruit leurs lieux de culte, châtié les Destogorides et instauré la Loi du Consortium à Néo-Mauville. C'était trop facile, ils couraient comme des lapins. Le PDG semblait tout autant satisfait que moi et semblait prêt à parler d'autre chose quand, soudain, un autre Directeur intervint. C'était une femme qui contrastait avec les autres Directeurs. Une femme aux yeux bleus et à la longue chevelure brune dont les traits doux rendaient suspects sa présence ici. De tous les Directeurs, cette femme m'avait toujours la plus faible mais aussi la plus dangereuse. Car contrairement aux autres, elle avait un cœur. Que les humains sont stupides, mais peu importe : cette femme, c'était la Directrice de l'Information *1. Elle dit des choses qui m'intriguèrent au plus haut point : - Ce n'est pas ce que mes informateurs m'ont reporté. Peu après votre départ, toute l'armée que vous aviez laissée à Néo-Mauville a été détruite. Nous ne savons par quoi, mais il semblerait qu'un jeune garçon soit responsable de cette hécatombe. Sardonis était littéralement humilié. Il regardait le poing serré le regard délicat de la jeune femme au physique sportif, le regard plein de haine et prêt à se lever pour lui broyer le cou. La Directrice le regardait d'un regard froid comme la glace. Tous étaient interloqués par cette nouvelle. Je pris la parole : - Intéressant...très intéressant. Si ce que disent vos informateurs est exact ma chère, il serait bienvenu que l'on capture ce jeune homme. Un pouvoir qui rend capable l'anéantissement en une seconde de toute une armée de soldats...vraiment fascinant. Et quelque chose me dit que j'ai déjà vu ce garçon quelque part. En fait, je savais parfaitement de quel garçon parlait la Directrice de l'Information : mais je ne voulais surtout pas donner la moindre information à tous ces demeurés. Manipulateur, je continuai ensuite ; regardant cette fois le PDG directement dans les yeux : - Il me semble néanmoins que les aptitudes de ce très estimable Sardonis se limitent au nettoyage ethnique. Ce n'est pas comme ça que nous le capturerons...et que nous mettrons fin à ces nuisances qui déstabilisent le pouvoir du Consortium. Il nous faudrait envoyer quelqu'un de qualifié, quelqu'un d'apte à se noyer dans la masse afin de le retrouver et...de le neutraliser. Et il se trouve, que je connais précisément quelqu'un de tout à fait qualifié pour ça. Laissez le Département Scientifique s'occuper de lui, et je vous garantis que bientôt il ne nous gênera plus. Envoyez Sardonis nettoyer Néo-Mauville, il n'est certainement plus là pour défendre ces traîtres. Ainsi, cet affront sera lavé et nous pourrons profiter de ce contretemps pour accroître encore notre emprise sur le monde. La Directrice aurait voulu s'indigner, je le voyais dans ses yeux cristallins : mais elle savait parfaitement que si elle le faisait elle serait tuée dans la minute. Tous savaient ce qu'il en coûtait de s'opposer à moi : beaucoup de leurs prédécesseurs avaient en effet fini dans mes Laboratoires, voués à servir la Science en tant que cobayes. Dommage qu'ils ne se soient jamais rendu compte de l'immense honneur qui leur était fait. Mais l'âme humaine est ainsi faite : ingrate. Sardonis aussi, se sentant humilié dans son honneur de guerrier, voulait s'opposer : mais il n'en fit rien, de même que sa collègue et le troisième Directeur. Finalement, au bout de cinq minutes, le PDG accepta ma proposition. J'exultais en secret ; je me levai donc, ne prenant même pas la peine d'attendre la fin de la séance, et leur dit tout en quittant la pièce. - Magnifique. Et bien dans ce cas, si vous voulez bien m'excuser du travail m'attend. Je quittai donc la salle de réunion, me dirigeant tout droit vers l'ascenseur. Arrivé dans le monte-charge, j'indiquai aux commandes électroniques de descendre jusqu'au 20ème sous-sol. Oui, en plus d'être d'une hauteur considérable le siège du Consortium était également doté d'un sous-sol creusé sous la ville. C'était là que se trouvait mon repaire : c'était là que se trouvait le Département Scientifique. Loin de la vue du commun des mortels et strictement réservé au personnel du Département Scientifique qui m'obéissait aveuglément, c'était là que je travaillais pour le Progrès et la Science. A force, l'endroit était même devenu l'objet de rumeurs tenaces et effrayantes qui dissuadaient encore plus les intrus d'y pénétrer. On disait que j'y menais dans l'ombre d'horribles expériences : du clonage, de la torture physique et psychologique, des mutations génétiques. Oui, le Département Scientifique était l'objet des fantasmes les plus débridés et cela m'arrangeait d'ailleurs au plus haut point : il est de notoriété publique que ce qui fait peur aux hommes détruit leur curiosité maladive et provoque le rejet. Pourtant, le plus ironique dans ces histoires était que la plupart de ces rumeurs étaient factuellement proches, si proches de la vérité. Mais je me gardais bien de révéler quoi que ce soit. Du sommet de la tour, en quelques minutes l'ascenseur me transporta jusqu'à ses abysses. L'épaisse porte d'acier du monte-charge s'ouvrit finalement, me libérant de ces quelques minutes de descente. Mon repaire, comme tous les sous-sols du bâtiment, contrastait nettement avec les étages supérieurs : les murs étaient usés, la lumière éclairait difficilement l'intérieur ce qui donnait à cette zone une ambiance oppressante que j'appréciais beaucoup. Cela avait aussi un côté tétanisant pour les cobayes que, de Johto à Sinnoh, le Département de la Sécurité transférait ici. Les cobayes étaient d'abord des pokémons, bien entendu : cela avait longtemps été une source de progrès immense pour l'homme. Avant l'avènement de l'âge de la robotique, c'était même la seule à même d'amener l'humanité vers une ère nouvelle. C'est pourquoi pendant longtemps je m'étais contenté d'améliorer l'Homme en étudiant les pokémons et en transmutant gènes de pokémons sur corps d'humain. C'est ainsi qu'est né mon plus fidèle serviteur : un ancien assistant de mon pathétique et si moralisateur prédécesseur qui pensait comme moi que la médiocrité de l'homme était telle qu'il devait être élevé par le pouvoir de la Science. Respectant ces principes si louables, il se fit un honneur d'être mon premier cobaye. Je lui injectai une quantité d'abord faible, puis de plus en plus forte de gènes de tentacruel. Son corps commença d'abord par devenir totalement bleu et ses yeux totalement rouges. Puis, ce furent le tour de ses cheveux de devenir des tentacules de même que ses bras. Il faillit mourir bien sûr, c'est le souci avec les transmutations sur des humains : le taux de perte est terriblement élevé. Ce qui est d'ailleurs fort dommageable quand on pense au prix que coûte la capture de ces satanés pokémons ; d'autant plus qu'ils se font de plus en plus rares dans la mer d'Oliville où nous les capturons depuis toujours. Mais il finit par survivre et devenir mon premier homme amélioré. Il est toujours là , et d'ailleurs vous n'allez pas tarder à le rencontrer. Il est indispensable à l'avancée de toute cette histoire, donc oui je crains fort que vous allez devoir vous confronter à cet être si exceptionnel malgré le fait qu'il soit depuis longtemps dépassé par mes expériences plus récentes. Mais il reste mon premier transmuté, et à ce titre celui qui m'est le plus cher ; aussi difficile cela puisse être pour moi de dire cela. Après être sorti de l'ascenseur, j'étais en effet finalement arrivé au cœur de mes laboratoires. Partout, on entendait les cris des cobayes sur les tables d'opération ; cris dus aux gènes et aux substances qu'on leur inoculait. Pokémons ou humains, ils étaient si ingrats et pathétiques envers moi. Ne se rendaient-ils pas compte que grâce au Consortium ils étaient en voie d'atteindre une puissance qui leur permettrait enfin de s'affranchir de la tutelle des pokémons ? Bref : à côté des tables d'opérations remplies de cadavres et de cobayes qui salissaient les alentours de leur sang médiocre, se trouvait également des rangées de modules de stase voués au clonage, méthode plus aisée de transmutation qui permet en outre de ne pas perdre de cobayes. Sur une des stases, un homme avec une chevelure et des bras tentaculaires inspectait sur une console la croissance d'un clone. M'ayant entendu arriver, l'homme se retourna : c'était bien mon assistant. Ses tentacules, sa peau bleue et ses yeux rouges rubis faisaient penser à s'y méprendre à un tentacruel anthropomorphique. Mais après tout, c'était de fait le cas. Il engagea ensuite la discussion : - Ah vous voilà , mon Maître. J'inspectais le Projet, il évolue bien : bientôt, nous pourrons passer à la Phase 2. Je regardais le spécimen qui se trouvait dans la stase : c'était en apparence un enfant. Mais un enfant anormalement musclé pour son âge et dont on voyait la croissance se dérouler en temps réel à une vitesse accélérée. Ce qui se trouvait dans cette stase, était mon projet ultime. Mais cela ne nous intéresse pas pour l'instant. Je répondis à mon gluant assistant : - Excellent. Mais nous en parlerons une autre fois. Je cherche l'homme que Sardonis a capturé lors du siège du Temple l'autre jour. Tu sais, celui avec des pouvoirs psychiques. L'assistant remuait ses tentacules sur sa gorge, signe qu'il réfléchissait. Puis, au bout d'un moment il m'indiqua un des coins du laboratoire où se trouvait un petit garçon reclus en position fœtale dont les sanglots étaient couverts par les hurlements de douleur aux alentours. Mais au fur et à mesure que je me rapprochais de lui, j'entendais ses pleurs de plus en plus distinctement. Arrivé près de lui, je m'agenouillais et me mit à lui parler : - Ainsi, c'est toi le jeune prodige. Allons, tu n'as pas à avoir peur de nous. Nous sommes les sauveurs de l'humanité, et un grand potentiel se cache en toi. Bientôt, tu m'appelleras ton Maître comme tous les autres. Je sais que tu n'es pas si faible que tu veux le laisser paraître...Héritier. Entendant mes mots, le petit garçon se mit alors en colère tout en restant en position fœtale. Et de cette colère, il émit une puissante aura violacée qui me projeta plusieurs mètres en arrière et brisa les modules de stase situés à proximité : - Assez ! Laissez-moi, monstres ! J'étais fasciné par ce petit génie. Si jeune, et déjà ses pouvoirs étaient si développés. Je me rapprochai de nouveau, contemplant l'ampleur des dégâts qu'il avait accompli et continua : - Impressionnant. Ton père ne se trompait pas sur toi pour t'avoir caché tant d'années de nous dans ce temple. C'est comme si...la puissance d'un pokémon Psy était en toi sans que nous ayons eu besoin de te transmuter. Mais je crains fort que pour que tu puisses atteindre ton plein potentiel il nous faille te faire subir certaines choses. M'attendant à une nouvelle vague d'énergie, je sortis cette fois de ma poche une seringue remplie d'une solution génétique de pokémon Psy que je m'injectai directement dans une artère. Immédiatement après, je pris l'apparence d'un Abra anthropomorphique et projeta mes mains vers le garçon avant d'édifier une barrière psychique apte à repousser ses assauts. Et je dois dire que, comme d'habitude, je ne me trompais pas. D'ailleurs, Rudolph Estenia ne se trompait jamais. Le garçon continua de crier, de libérer toute sa colère. Mais il ne réussit à briser ce mur d'énergie. Et, finalement, après plusieurs dizaines d'attaques le petit effronté se vida de son énergie et il se mit à parler d'une voix faible et désespérée : - Mais qui êtes-vous ? Je rangeai ma seringue. Puis, j'en sortis une autre cette fois remplie d'une solution génétique issue de mon propre ADN et en vida tout le contenu afin d'éliminer le génotype d'Abra de mon organisme. Puis, je lui pris ses deux mains et les déplaça sur son ventre afin de le forcer à révéler son visage et lui répondit en souriant : - Dieu. Et Dieu va faire de toi un de ses serviteurs. Seul Dieu contrôle ce que les êtres sont. Contrairement à ces faux-dieux que ton père et les tiens vénéraient du temps de leur gloire et qui ne sont rien d'autres que des êtres vivants aussi médiocres que les humains. Les dons de certains pokémons ne sont rien face au pouvoir de la Science. Le garçon me regarda d'un regard rempli de peur. J'exultais, une fois de plus : j'adorais voir la force des hommes lentement se vider jusqu'à ce qu'ils soient à ma merci et m'implorent de les épargner. Oui, c'était toujours quelque chose de très jouissif. L'ayant soumis à mon pouvoir absolu, je sortis d'une des innombrables poches de ma veste une autre seringue ; cette fois chargé d'un puissant laxatif. J'en injectai le contenu dans une des veines du garçon. En un instant, il s'endormit comme un nouveau-né. Je le regardai pendant quelques minutes, pensant à l'utilité que son pouvoir pourrait avoir pour nous. Puis, j'ordonnai à mon assistant de le transformer dans la Salle d'Intervention, une pièce du Département Scientifique un peu particulière destinée à opérer les meilleurs cobayes. Seuls ceux voués à me servir jusqu'à leur mort subissaient l'épreuve de cette pièce. Mon assistant lui-même fut transmuté là . Arrivés à l'intérieur, le jeune garçon fut posé sur la table d'opération encore vierge de tout sang. Là , je donnai ses instructions à mon second : - Il est d'un esprit rebelle : avant toute chose, il faut lui mettre le Masque de Contrôle. Cela nous permettra de contrôler son âme. Puis, tu le transmuteras à l'aide de gènes d'alakazam afin de maximiser la puissance de ses pouvoirs. Mon fidèle d'entre les fidèles semblait interloqué : - Le Masque de Contrôle, des gènes d'Alakazam ? Mais il est si jeune, vous n'avez pas peur qu'il succombe ? Je me remis à sourire, m'attendant à cette impertinence. Et je lui répondis : - Allons, cesse de t'inquiéter. Il est bien plus fort qu'il veut bien le faire croire. Surtout, il a le sang des Destogorides en lui : ce n'est pas un de ces paysans que nous internons parce qu'ils se sont rebellés contre les taxes du Consortium. Il survivra, et c'est le seul à même de pouvoir combattre ce mystérieux garçon qui a détruit l'armée de Néo-Mauville. Applique mes instructions et revêts-lui également l'Armure d'Obsidienne : elle accroîtra le contrôle mental que nous exercerons sur lui. Finalement, malgré ses doutes, mon homme-pieuvre se soumit et commença l'opération. Il commença par la transmutation. Des signes mystiques apparurent alors sur le front et tout le corps du garçon, signe du succès de la transformation. Tout se passait une fois de plus comme je l'avais prévu. Puis, à l'aide d'un robot-médecin qui se trouvait en permanence dans la Salle d'Intervention, l'Armure d'Obsidienne fut scellée sur son corps, de la gorge au pied de sorte que mis à part son visage on ne voyait plus rien de son corps et de son ancienne identité. L'armure était noire comme le charbon, encore plus noire que la nuit. Le blindage comprenait également des connexions un peu partout qui transmettaient une énergie rougeoyante vers la partie supérieure de la combinaison. Partie supérieure qui était précisément avec l'imposant Masque de Contrôle qui fut ensuite scellée sur la tête du garçon. Le robot souda ensuite l'ensemble afin de ne jamais permettre au jeune génie de l'enlever. C'était en quelque sorte sa nouvelle peau, et l'ensemble donnait une allure magnifiquement obscure et terrifiante au personnage. Plus qu'une armure et plus qu'un masque, c'était en réalité un exosquelette extrêmement solide qui recouvrait à présent l'Héritier du trône des Destogorides. Ainsi, quand le garçon grandirait sa combinaison grandirait avec lui. Après avoir terminé, l'homme-pokémon me demanda s'il pouvait se retirer. Je le lui autorisai afin de pouvoir rester seul avec mon nouveau serviteur. J'attendais son réveil. Cinq heures passèrent ensuite : il était à présent 17 heures et six minutes. Le garçon à l'Armure d'Obsidienne se réveillait enfin. Il gesticulait et criait, comme terrifié par ce qu'il lui était arrivé. Je le pris fermement par la main et le rassura : - N'aie crainte, Serviteur. Ta transformation est désormais achevée. Je ne t'avais pas menti : tu es désormais plus puissant que n'importe lequel de tes anciens amis. Maintenant, pour te donner la preuve de tes nouveaux pouvoirs je te propose un jeu. Tu aimes bien les jeux ? Il se calma finalement et répondit par l'affirmative. Je continuai : - Bien, te voilà raisonnable. Ce jeu c'est...de trouver, espionner et capturer celui que l'on appelle le Prophète. Je sais que les petits garçons aiment courir après leurs petits camarades. Et bien trouve ce garçon que l'on nomme ainsi et amène-le jusqu'à moi...Serviteur Xerxès. Celui qui allait désormais se nommer Xerxès, répondit une fois de plus par l'affirmative ; montrant ainsi une fois de plus que le contrôle mental que j'exerçais désormais sur son esprit fonctionnait : - Oui...mon Seigneur. Il sera vôtre. |
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