| Navigation : Passlord > FanFics |
|---|
|
[FanFics]
[Mes FanFics]
[Rechercher]
[FAQ]
[Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon] |
Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 10 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : Temporis Cyclum: les Rouages du Temps | Nom du chapitre : Panqiue au Manoir Mogad! (1/2) |
| Écrit par MaitreWilly | Chapitre publié le : 31/12/2013 à 20:26 |
| Œuvre lue 13163 fois | Dernière édition le : 31/12/2013 à 20:26 |
[ Retour - Bas de page ]
| Assise au milieu de sa grande chambre, Alice se sentait minuscule. Face à ces armoires démesurément gigantesques et son lit huit fois plus grand qu’elle, le « pt’i bourgeon » se trouvait décidément bien petite. A peine une heure plus tôt, la troupe était arrivé au manoir Mogad et avaient put constater de l’immensité du lieu dans le 4x4 de Frankie. Ce dernier leur avait attribué une chambre individuelle, leur donnant pour consigne de s‘habiller en tenue de soirée pour ce soir. A cette réception, ils rencontreraient Sir Mogad et la raison pour laquelle Lucio les avaient emmenés ici. Alice, en explorant sa chambre, avait trouvé une garde-robe gigantesque. De la simple chemise de nuit à la robe de soirée, il y en avait pour tous les goûts. Rouge, bleu, jaune, rose, doré, violet, orange, vert, noir, blanc ou gris. Les couleurs s’entremêlaient dans un ballet incroyable de jupons et de robes de soie. La jeune fille avait opté pour une belle robe de soirée bleue et or, terminant sa course sur des talons aiguilles bleutées. A son cou trônait un magnifique collier qui semblait être en diamant. Sa tête blonde était coiffée d’un chignon, qui malgré sa renommée antique, lui allait à merveille. Un diadème ornait sa tête ne la rendant que plus belle. Sa Pokémontre affichait maintenant dix-huit heures. Alice attendait impatiemment Lucio quand on toqua à la porte. _Entrez, dit-elle. La porte s’ouvrit, laissant place à Esteban. Il était vêtu d’un costard noir et blanc, classique des gentlemen, et qui lui allait parfaitement. Ses cheveux était brossés (chose plutôt rare) et un petit nœud papillon faisait office de cravate, rendant l’ensemble agréable. Sur le coup, Alice le trouva vraiment beau, tout comme Esteban, qui ne cessait de la dévorer des yeux. _Tu es magnifique, lui dit-il. Alice masqua sa joie bouillonnante et lui répondit par un « merci » convivial. Le jeune homme s’assit sur une des nombreuses chaises présente dans la chambre. Après un bref instant de silence, l’Héritier Dragon s’attarda sur un autre sujet : _Ah, toi aussi tu as donc une chambre immense ? Je crois bien qu’on n’est pas les seuls. Lucio à un terrain de mini- golf dans sa chambre… _Ah, répondit Alice, qui admirait toujours la beauté révélé qu’était Esteban. Au fait, tu sais c’est qui ce Sir Mogad ? _Je pense que ça doit être un trafiquant de poudre de Rafflésia ! Vu la grande maison qu’il à … La plaisanterie d’Esteban fit rire les deux amis un bon coup. Bizarrement, Alice se sentait vraiment bien avec Esteban. C’était une chouette amie. Par la vitre de la chambre, le soleil déclinait progressivement accentuant la teinture orangée du ciel. Les derniers rayons de soleil luttaient avec Dame Nuit qui approchait à grand pas. Esteban, qui ne connaissait que très vaguement la quête d’Alice lui posa une question essentielle : _Au fait… est-ce que tu sais où trouver le Rouage du Temps ? _D’après Cresselia, répondit la jeune fille, je saurais quoi faire en temps voulu. Mais franchement, je suis dépassé par tout ça… _Je te comprends, avoua Esteban, moi-même, je devais commencer mon entraînement de dragonnier avec mon père quand celui-ci s’est volatilisé dans la nature. Du coup, mon titre d’Héritier Dragon ne me convient plus… _C’est quoi un Héritier Dragon ?, questionna Alice, curieuse à l’évocation de ce nom si particulier. Au même moment quelqu’un toqua à la porte. Il ne s’agissait de personne d’autre que Lucio qui venait les chercher. Les deux amis sortirent de la chambre. Le membre du Conseil 4 était habillé dans un accoutrement violet digne d’un dompteur de Némélios. Le cirque le plus proche le recruterait à coup sur. Après quelques moqueries de la part d’Esteban, Lucio descendit les escaliers, talonnés par les deux jeunes gens. Le trio emprunta une succession de couloirs et d’escaliers en tous genres avant d’arriver devant une grande porte ou se tenait un majordome. Ce dernier, après un révérence impériale, ouvrit l’immense porte qui donnait sur une gigantesque salle de réception. C’était juste magnifique. La pièce était une sorte de long couloir, ou subsistait une table aussi longue que le Ferry Marina. Au fond de cette pièce, il y avait un énorme complexe de baies vitrées en guise de mur. Ce mur transparent offrait une vue panoramique ahurissante sur le reste de l’île, donnant l’impression au spectateur que la pièce était infinie. Sur la longue table était assis une centaine de personnes, tous habillés de manière royale. La tenue d’Alice lui sembla tout de suite ridicule. Parmis les nombreux convives, la jeune fille reconnue Frankie ainsi qu’une amie oubliée : Percila. Depuis le début de son voyage, Percila avait accompagné l’adolescente, mais celle-ci était partie temporairement à cause de ses devoirs de membre du Conseil 4 d’Unys. La jeune dresseuse se réjouissait déjà du retour de son amie, qui s’était volatilisé voilà maintenant deux semaines. Le trio alla s’asseoir aux cotés de Percila au beau milieu de la grande table. Les autres convives les suivaient des yeux, comme une sorte d’évaluation pour savoir s’ils méritaient leur place ici. La seule présence de Lucio suffisait à attirer les regards de la totalité des invités. Ils s’assirent près de Percila qui se fit un plaisir de saluer tout le monde. _Je te présente Esteban, s’exclama Alice, alors que celui-ci s’asseyait à son tour. _On se connaît déjà …, répondit Percila. _Ah…, conclut Alice, vexée que deux de ses amis se connaisse avant elle. Le brouhaha ambiant qui régnait dans la salle de réception était bizarrement monotone. Les convives s’attardaient sur des sujets futiles aux yeux d’Alice. L’économie, la bourse ou les grands peintres naturalistes du 19e siècle ne l’intéressait guère. Alice se demandait comment ces gens pouvaient parler de sujets aussi rébarbatifs sans que l’autre interlocuteur ne s’endorme d’ennui. La jeune fille se retourna plutôt vers Percila : _Au fait, comment connais-tu Esteban ? _Son père passe quelque fois à la ligue d’Unys et s’est de là que je connais le fils du grand Peter. Et c’est à Unys même qu’Esteban à reçu son premier pokémon : un Coupenotte. Le « pt’i bourgeon » parut interloqué par la présence de son amie, incompatible avec les dernières nouvelles venant d’Unys et du championnat de la ligue qui s’y déroulait : _En parlant de ligue… pourquoi est-tu revenu si tôt ? La ligue d’Unys est déjà finie ? Percila sembla soudainement inquiète. Elle admira brièvement la grande baie vitrée avant de se tourner vers Alice et de lui répondre tristement : _Le championnat de la ligue d’Unys à été annulé, et pour une raison bien malheureuse : Iris, Maitre Dragon et maître de la ligue d’Unys a disparue il y a trois jours. L’adolescente se sentit coupable de lui avoir posé cette question. La disparition d’une de ses amies semblait affecter la championne au plus haut point. Avant que la jeune fille puisse essayer de réconforter Percila, la porte principale s’ouvrit. Les propriétaires du manoir pénétrèrent le lieu dans un silence impérial. Tous les invités arrêtèrent leurs discussions et se levèrent en signe de respect. Sir Mogad, Madame Mogad et leur fils Gontran Mogad étaient là . Mr. Mogad, chef de famille émérite, était un homme assez haut. Sa musculature développée faisait de lui un homme imposant. Sa grande barbe blonde et son crâne dégarnie lui donnait son quota d’originalité et lui conférait le statut d’être peu commun. Mme Mogad était une femme simple et qui vivait dans l’ombre de son mari. Ni trop grande, ni trop petite, elle empruntait le rôle d’épouse PARFAITE, vivant dans les sentiers battus et selon les convenances de l’époque. Gontran Mogad, lui, était la progéniture de ces deux personnes. Au contraire de son père, Gontran était un jeune court, préférant surement l’intellectuel au physique. Agé de seize ans, l’adolescent portait fièrement son âge, avec son lot faramineux de boutons et de pustules acnéiques. La famille Mogad s’installa rapidement en bout de table. Le père Mogad pris un verre et parla d’une voix grave : _A tous mes chères convives, bonsoir !! Je vous ai réunis en ce soir si modeste pour partager un moment de plaisir et de réjouissances, mais plus particulièrement pour fêter le début du voyage de mon fils. L’assistance applaudit Gontran, qui lui, ne semblait pas intéressé par ces ovations. Le jeune homme fixait Alice depuis son arrivée et ne se gênait pas pour la manger du regard. Alice se sentit gêné et préféra détourner le regard de cet individu. Sir Mogad claqua des doigts et la seconde qui suivit, un majordome arriva avec deux pokéballs. Il les remit au père de famille qui enchaina de nouveau : _Ecoutez tous, à partir de ce jour mon fils est devenu un homme. Et un donc un homme de son rang social mérite un cadeau à sa juste valeur. C’est pourquoi je décide d’offrir à mon fils pas un, mais deux pokémons de départ !! Les invités applaudirent de plus belle, sous les regards admiratifs de Mme Mogad. Elle essuya parfaitement une larme parfaite du coin de son œil parfait et se mit à applaudir parfaitement son fils parfait (  ). Sir Mogad tendit les deux pokéballs à son fils qui s’empressa de les ouvrir.Tyranociff et Monaflemit. Deux grosses brutes élevées dans la meilleure pension de la région. A coté de ces colosses, Alice se trouva bien minable avec deux pokémons qui n’avaient même pas encore évolués. Mais le plus important était la relation dresseur/pokémon, et sur ce point, le « pt’i bourgeon » ne s’inquiétait guère de sa communion avec Riolu et Vipélierre. C’est à ce moment précis que la grande baie vitrée explosa dans un grand « BOOUUMM !!!! » monumental. Les invités furent pris de frayeur et la panique générale s’installa. Quand les débris de verre furent tombés, ils purent tous apercevoir la cause de cet accident. Au fond de la salle se tenait un homme encapuchonné et vêtu de gris, qui était accompagné d’un Méga-Galeking terrifiant et dévastateur… |
| [ Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 | Retour | Haut de page ] |