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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 13
Nom de l'œuvre : Temporis Cyclum: les Rouages du Temps Nom du chapitre : L’île de Brossalio
Écrit par MaitreWilly Chapitre publié le : 22/1/2014 à 23:03
Œuvre lue 13159 fois Dernière édition le : 22/1/2014 à 23:03
Depuis le début de son aventure, Alice n’avait cessé de découvrir de nouveaux paysages. Les plaines, les villes, les mers, les forets. Tous ces endroits regorgeaient de vitalité, au plus grand bonheur de la jeune fille, qui ne se lassait jamais d’explorer de nouveaux lieux. Et c’est par cette belle matinée ensoleillé qu’Alice et ses amis avaient débarqués sur une petite île du nom de Brossalio. Le Solarus, grand train construit par Sir Mogad, avait fait un arrêt provisoire sur cette île, rappelant tout de même au passager qu’il partirait à 20 heures précises, au grand désespoir de tous les retardataires. L’île de Brossalio, elle, était une petite île sans grand intérêt, où les touristes ne faisaient qu’un passage éphémère et spontané. Sans grande attraction, ce petit bout de terre n’abritait que quelques maisons de fermiers et un Centre Pokémon. Quand la troupe débarqua sur cette île, ils furent surpris qu’il n’y ai personne pour les accueillir. Il se dirigèrent alors près du Centre Pokémon du village. Il était fermé.

_Bizarre, se dit Lucio, un Centre Pokémon est normalement ouvert 24h/24 ?
_Peut-être que l’infirmière est en vacances ?, proposa Esteban.
_Elle aurait déléguée quelqu’un pendant son absence, ou au pire aurait affiché un écriteau. Il n’y en a même pas sur la porte, poursuivit Percila.
_Ce n’est pas grave, conclut Alice, nous demanderons au villageois ce qui se passe, nous verrons bien…

Le groupe poursuivit son chemin en quête d’un villageois qui pourrait leur fournir plus d’informations. Au loin, on pouvait apercevoir les champs de maïs et les champs de blé que cultivaient ces paysans. Les récoltes avaient l’air bien maigres en cette période de l’année. En passant près des maisons, ils purent constater qu’elles étaient toutes barricadées, les portes closes et fermées à double tour.

_Ils font grève ou quoi ?, s’exclama l’Héritier. Il n’y a pas un seul villageois à l’horizon !

L’île de Brossalio semblait déserte. Seul le vent faisait vibrer les planches des maisons de bois à son passage, donnant un brin de vie à ce village fantôme. Tout semblait vide ici, il n’y avait aucun pokémon, aucun bruit, aucun villageois, aucun mouvement, comme si le temps s’était envolé sur ce petit bout de paradis.

_La situation est vraiment étrange, conclut le membre du Conseil 4 de Sinnoh. Pendant que vous cherchez quelqu’un, je vais retrouver Frankie au Solarus, il nous expliquera peut-être la raison d’une telle… agitation.

Sur ce, Lucio partit en direction du Solarus tandis que ses amis s’affairait à chercher au moins une personne sur cette île. Percila, Alice et Esteban, se séparèrent donc les taches, chacun cherchant d’un coté ou d’un autre du village. Alice qui se résigna à chercher du coté ouest, se rendit près des champs de blé à la recherche d’une quelconque personne. Elle put constater avec surprise qu’un pokémon se cachait parmis les tiges. L’épaisseur de ces champs empêchait l’adolescente de distinguer les traits de la créature. Elle décida de l'aborder quand celui-ci pris la fuite.

_Attends !, cria-elle, je ne te veux pas de mal.

C’est alors que s’engagea une course-poursuite à travers les champs de blé. La jeune fille poursuivit le pokémon qui courait rapidement essayant d’échapper à celle-ci. La rapidité du pokémon était déconcertante et le simple fait de se trouver à courir dans un champ n’arrangeait guère les choses pour Alice. En effet, la visibilité était réduite et l’épaisseur des feuillages de blé diminuait les chances de l’adolescente de rattraper ce mystérieux pokémon. Pendant qu’elle courait toujours, le pokémon tourna à gauche, s’enfonçant encore plus dans le champ. Cette course-poursuite rappela à Alice celle qu’elle avait vécu dans la forêt César, quand elle était poursuivit par des Medhyena. Elle avait bravement réussi à échapper à ses poursuivants, ne la rendant que plus fière de son exploit. Le mystérieux pokémon s’enfuit sur la droite. Le « pt’i bourgeon » ne cessait de le poursuivre, ne diminuant pas le rythme effréné de cette course. Après quelques minutes passés dans le champ de blé à courir, l’étrange pokémon sortit des hautes herbes et courut rapidement près des falaises. Alice, toujours à ses trousses commença à douter de l’ingéniosité de son plan. Poursuivre ce pokémon n’était peut-être pas une bonne idée. Pour l’épauler, elle fit appel à son Riolu, heureux de pouvoir aider sa dresseuse. La mystérieuse créature était arrivé dans un cul-de-sac. De l’autre coté, se tenait des falaises abruptes et la jeune fille pensa que le pokémon n’oserait jamais sauter dans le vide. Et pourtant. Le mystérieux pokémon fit un magnifique plongeon dans le néant.

_Non !, s’éventra Alice.

Accompagné de son Riolu, elle se pencha au bord de la falaise constaté si le pokémon était toujours en vie. Disparu. Il avait bel et bien disparu. A la place d’un corps mort se tenait les rochers, frappé comme à leur habitude par la mer. Aucune trace d’un pokémon. Ni d’aucune autre créature. La jeune fille remarqua tout de même la présence d’une cavité creusé sur le flanc de la falaise. Une lumière provenait aussi de ce même creux. Le pokémon avait du l’atteindre durant son saut. C’était la seule raison valable.

_Je dois descendre dans cette cavité. Viens Riolu.

Le pokémon combat semblait réticent à vouloir accompagner sa dresseuse. Risquer sa vie en descendant les flancs de cette falaise était une exploit dangereux.

_Tu n’as pas le choix Riolu, allez viens !

Ils descendirent donc. Le vent qui frappait sur la falaise était un danger omniprésent pour Alice et Riolu, mais leur ténacité était plus forte que l’épreuve qu’ils s’étaient donnés. Ils descendirent progressivement faisant attention à ne pas tomber. La moindre erreur leur serait fatale. A mi-chemin, Alice s’appuya sur une roche fragile qui céda sous son poids!! La jeune fille dégringola dans le vide sous les yeux effrayés de Riolu, ne pouvant rien faire dans la position où il était. La chute sur les rochers était inévitable, la vie de la jeune fille finit... c’est alors qu’un Lucario sortit de la cavité et rattrapa de peu l’adolescente. Ouf ! Le pokémon s’accrocha sur la falaise et grimpa la rocher escarpé. Il déposa Alice près de l’entrée de la cavité et sans un mot, s’enfonça dans celle-ci. Riolu descendit rapidement les quelques mètres qui le séparait de sa dresseuse et la rejoignit, heureux qu’elle soit toujours en vie.

_J’ai failli y passer, se dit-elle. Heureusement que ce Lucario était là.

Elle regarda son pokémon qui semblait d’accord pour continuer leur chemin. En même, repartir si près du but était impossible. Les deux amis pénétrèrent donc la cavité. Il y avait des torches sur le mur, confirmant la présence d’un être quelconque dans cette grotte. Alice et Riolu avancèrent progressivement dans le tunnel, qui se faisait de moins en moins étroit. Après quelques secondes de marches, ils débouchèrent sur une petite salle, construite dans la roche. Au fond de cette petite pièce se tenait une vieil homme accompagné de son Lucario. Le vieil homme était assis à même le sol, mangeant une baie. Il était chauve, avec une longue barbe et portait de lunettes à son nez. Il était vêtu d’une tunique bleue et blanche, un peu usé par le temps.

_Que faites-vous là ?, posa Alice, qui s’étonna de voir quelqu’un ici.
_Et toi qui es-tu ?, répondit l’homme.

Alice lui expliqua rapidement pourquoi elle était ici, le village fantôme et tout le reste.

_Je…je suis le seul rescapé du village de Brossalio. Mais part d’ici, je ne veux pas qu’on me trouve.
_Comment ça le seul rescapé ? Et pourquoi ne voulez vous pas qu’on vous retrouve ? Qui êtes-vous au juste ?

Alice avait posé toutes ces questions, espérant que le vieil homme oserait décliné son identité, et lui expliquer ainsi la raison pour laquelle les habitants de cette île avaient tous disparus. Après un long soupir, le vieil homme se résigna à donner l’étendue des informations qu’il connaissait :

_Bon, pour commencer, mon nom est Archibald Gustavori Augustin. Je suis… en fait j’étais bibliothécaire à la grande Bibliothèque de Quirinal, une des quatre grandes îles de l’archipel. Ayant pris ma retraite depuis peu, je suis venu m’installer à Brossalio espérant faire couler doucement le restant de mes jours. Il y a une semaine de cela, je suis venu me reposer près des falaises un moment, le temps de revenir au village. Je me suis réveillé le lendemain matin surpris d’être toujours près des falaises. Accompagné de mon Lucario, je suis donc allé au village et ai constaté à mon retour, la disparition de tous les habitants. Il s’étaient tous envolés pendant la nuit !

Archibald avait finit sa phrase sur un ton agité, presque apeuré. Il gratta sa grande barbe blanche avant de reprendre rapidement son court récit :

_Je pense très sincèrement que cette disparition est dû au Rouage du Temps.
_Vous connaissez aussi les Rouages du Temps ?
_Je suis un bibliothécaire, cela va de soit. Je pense que ce phénomène est donc dû au Rouage du Temps, car un peu avant que je prenne ma retraite, des évènements étranges se manifestait sur Quirinal. Je pensai qu’il ne s’agissait que d’un petit problème local quand je me suis aperçu que des évènements étranges se produisait ici aussi. Il ya deux semaines de cela, une petite fille à commencé à vieillir sur place. En moins de 3 heures, elle avait la peau aussi ridée que sa grand-mère. Et ce n’est pas tout, une autre fois, il y avait une vieille homme qui venait de mourir à Brossalio. Le lendemain, il était vivant, aussi vif qu’un jeune homme de vingt ans. C’est incroyable non ?

La jeune fille resta sidérée. Les Rouages du Temps affluaient autant sur l’organisme ? C’était juste incroyable… et un peu effrayant. Un frisson la parcourut subitement. Archibald, lui, était là, seul témoin impuissant de toutes ces phénomènes. Il avait dû voir ses amis partir, pour ne plus revenir, voir des choses horribles et encore plus affreuses qu’il n’osait pas dévoiler à Alice. Pendant un instant, elle éprouva de la compassion pour ce vieil homme qui n’avait rien demandé de tout cela. Pour changer de sujet, elle lança :

_Mais pourquoi vous cacher vous ici ?
_En me cachant dans cette cavité, j’espère ne pas être touché par tous ces phénomènes. Ici, j’ai un abri chaud, ainsi que des provisions pour quatre mois. En plus, mon ami Lucario est avec moi. Mais ne dites à personne que je suis là, sinon ils m’emmèneront avec eux, promis ?
_Euh… ok, promis, acquiesça l’adolescente qui restait toujours éberlué par les histoires étonnantes qu’avait raconté Archibald.
_Au fait… il est à toi ce Riolu ?

Le pokémon loup qui était avec Alice depuis le début, avait aussi entendu les histoires de vieil homme, assis sagement et attendant les ordres de sa dresseuse. Le « pt’i bourgeon » fit « oui » de la tête et répondant par la même occasion à la question d’Archibald. Celui-ci s’empressa alors de sortir ce qui semblait être une perle et un anneau. La jeune dresseuse avait déjà vu un objet similaire dans le bras de Lucio. C’était un Méga-Anneau.

_Tu connais la Méga-évolution ?, questionna Archibald. Grâce à ce Méga-Anneau et cette Lucariolite, tu pourras faire évoluer ton futur Lucario en Méga-Lucario. Je te l’offres, un homme de mon âge ne s’en sert plus tellement.

Il tendit le bracelet et la Lucariolite à Alice qui s’empressa de la mettre à son bras, tous en remerciant chaleureusement Archibald de son cadeau. Plus tard, ce précieux objet lui serait d’une grande utilité. Alice regarda sa Pokémontre qui affichait maintenant 17 heures. Le temps était passé drôlement vite.

_Allez, il est temps que tu partes jeune fille, tes amis doivent surement te chercher et c’est l’heure de ma sieste.

**********************************************

C’est une catastrophe. A peine était-il partit deux minutes qu’Alice avait déjà pris la poudre d’escampette. Lucio alla rejoindre Esteban et Percila, ayant tous les deux la mine déconfite :

_Pas du coté nord, affirma Esteban.
_J’ai refouillé le coté ouest, elle n’y est pas, compléta Percila.

Quelle galère. Quelle galère. Quelle grosse galère. C’est pas possible.

_Vous croyez qu’elle a disparue comme les autres habitants ?, proposa Esteban. Elle a peut-être rejoint le camp des extraterrestres, ou peut-être quelle s’est transformée en tige de blé ?
_Arrête, lui souffla Percila tout en lui filant un coup de coude a la côte.
_Aie !, cria l’Héritier. C’est pas du jeu !
_Tu l’as mérité Esteban, tige toi-même !, lança une jeune fille.
_Alice !, crièrent en chœur ses trois amis.

Lucio, suivit par Percila et Esteban s’empressèrent de rejoindre le « pt’i bourgeon », et la chatouillèrent de partout pour savoir si ce n’était pas une apparition. Après quelques fous rires, Lucio interrogea Alice sur sa mystérieuse absence :

_Je me suis perdue dans le champ de maïs, mentit-elle. Je n’est pas vu passer le temps, désolé…
_Allez ce n’est pas grave, intervient Lucio, de toute façon le train va bientôt partir, au fait, tu n’as trouvé personne ?
_Euh… non, juste quelques Laporeille dormant dans le champ, bafouilla t-elle rapidement. Bon, allez il faut qu’on rentre, non ? Le Solarus partira bientôt !

Sur ce, la troupe partit en direction du Solarus, avant que la grande locomotive ne parte sur eux. La nuit approchait déjà à grands pas, les rayons du soleil se déclinant progressivement. Alice resta en retrait du groupe et se retourna pour contempler les falaises de nouveau. Au fond de celle-ci se cachait un vieil homme au grand cœur et surtout, le dernier résident de cette île. Avec son Lucario, il survivrait encore six mois avant que la fatigue ne le ronge. Au fond de son cœur, le « pt’i bourgeon » fut ému. Elle remercia secrètement Crésselia de lui avoir donner cette quête, de lui avoir donner l’opportunité de pouvoir aider des gens comme Archibald, rongée par la solitude et le désespoir. Elle se promit alors de faire tout ce qui était en son pouvoir pour inverser le cours des choses et de sauver ainsi l’archipel d’Aventin du mal qui l’envahissait petit à petit.
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