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Lecture du chapitre 5 | |
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Nom de l'œuvre : La fin d'un cycle | Nom du chapitre : Chapitre troisième : Intervention armée |
Écrit par Clock Tower | Chapitre publié le : 8/2/2014 à 19:45 |
Œuvre lue 10081 fois | Dernière édition le : 3/3/2014 à 17:11 |
Bruce et ses camarades le virent là , avançant lentement et terriblement dans leur direction comme le ferait la mort, le canon pointé sur eux comme pour indiquer explicitement l'intention de cet engin maléfique. Le bruit des chenilles traînant une masse d'assemblage d'acier de plusieurs tonnes était à peine perceptible mais il suffisait à terrifier quiconque pourrait l'entendre. Le tank était encore assez éloigné, ils avaient une chance de fuite mais encore fallait-il la saisir. Soudain, sans raison apparente, le tank s'arrêta. «Ne bougez pas ! cria Bruce en se ruant vers Jo, descendant ainsi de sa petite marche pour se diriger au pas de course vers ce dernier qui conduisait. -Quoi mon capitaine ? demanda ironiquement Jo d'un air tendu. T'as vraiment cru que j'allais bouger face à ce canon qui n'attend qu'à nous exploser ? » Jo tentait tant bien que mal de dissimuler sa peur face aux autres. Il y arrivait bien contrairement à Paul qui tremblait littéralement de peur sur son siège passager. «Dit Br... Bruce, euh... ra... rassure-moi... ils vont pas nous... nous tirer dessus hein ? -Bah ouais crétin ! répliqua Jo. S'ils voulaient nous buter, ils nous aurait déjà fait exploser en milliers de morceaux ! » Cette réplique qu se voulait implicitement rassurante déclencha un « Ah d'accord » de la part d'un Paul à peine rassuré. -Ils vont pas tirer, renchérit Bruce, en tout cas, pas maintenant. Ils nous veulent sûrement quelque chose. Leur petite discussion marquée par l'appréhension d'un éventuel tir de canon attira la jeune Eva qui les rejoignit sans que personne n'y prête attention. -A mon avis, ils veulent la nourriture, déclara simplement celle-ci au groupe qui remarqua alors sa présence. Cette phrase fit sortir Paul de ses pensées qui observait fixement le terrible canon de cet engin de destruction. «Pourquoi ils bougent pas ? demanda celui-ci, visiblement intrigué par cette inertie du tank. -Ah putain ! explosa Jo. T'es vraiment con quand tu t'y mets toi ! S'ils veulent nous tirer dessus autant garder une certaine distance pour éviter de se faire exploser avec ! » Bruce tentait de calmer la situation mais une remarque avisée de Paul eu cet effet. -Nan... bégaya Paul... j'veux dire... enfin... pourquoi ils ne descendent pas du tank s'ils veulent pas nous buter ? Cette remarque assez logique n'avait pas traversé l'esprit d'un de ces héros. C'est avec cette fatalité en tête qu'ils commencèrent à se poser des questions sur les réelles intentions des personnes à bord du tank. Ils étaient tous devenus silencieux, appréhendant le futur proche qui pourrait marquer leur mort d'un coup de canon bien placé. Soudain, alors qu'ils étaient encore en pleine admiration du canon, un homme, sûrement un militaire, sortit du tank en soulevant la « porte » ressemblant à un grand couvercle. Celui-ci tenait un mégaphone, rassurant Bruce et cie car cela marquait l'intention de communiquer. L'homme saisit alors son mégaphone et se décida à parler. «Ne bougez pas ! cria l'homme, la voix amplifiée et légèrement déformée par le mégaphone. Je vais venir vers vous, alors sortez et ne faites pas de conneries ! -C'est ça pauv' con... grommelait Jo. Comme si j'allais fuir avec ce truc face à nous... » Lui et Paul sortirent du camion pour attendre gentiment que l'homme au mégaphone qui approchait rapidement. « Pas le temps de faire un plan, va falloir improviser » se dit Bruce. Au fur et à mesure que l'homme approchait, on pu voir des détails, ce qu'il était. Bruce fut le premier à le voir, l'homme était en effet un militaire. Il portait une mitraillette sur le flanc gauche et son uniforme indiquait immédiatement son grade. Il était lieutenant. Il était assez grand et son casque de militaire les empêchait de voir ses cheveux. Il tenait son mégaphone dont la peinture blanche s'effritait par endroits, laissant voir de la rouille. -Bien le bonjour, déclara-t-il d'un ton faussement poli, vous pouvez me dire ce que vous faites avec un tel camion sans être éboueur ? Il fallait trouver quelque chose de convainquant, vite. Bruce avait une haine profonde envers les militaires. Il trouvait que ceux-ci se permettaient ce qu'ils veulent dans certaines situations comme celle-ci et c'est pas cet homme qui allait le contredire. -Bah c'est la panique, répondit Bruce avec hâte, il nous fallait un moyen de transport solide pour résister à cette foule totalement folle.... Le militaire acquiesça d'un mouvement de tête avant de regarder derrière les 4 compères. -Je peux examiner ce qu'il y a dans ce camion ? demanda le militaire à Bruce. Avant même d'attendre une réponse de sa part, il se dirigea vers l'arrière du camion, bousculant Paul au passage. Lorsqu'il arriva à sa destination, Bruce et ses amis ne purent que s'attendre à une alerte... qui n'arriva pas. Ils furent étonnés et se dirent qu'il allait sûrement surgir d'un moment à l'autre, mitraillette à la main, ordonnant leur mort pour le pillage qu'ils avaient fait. Mais rien n'arriva. Finalement, après quelques dizaines de secondes à attendre une attaque surprise du militaire, Bruce se résigna finalement à aller voir ce qu'il se passait. Le cœur battant comme jamais et suivi par Eva, il se rendit vers l'arrière du camion avant de voir avec stupeur ce qu'il se passait. Il tâta alors sa ceinture pour trouver sa Pokéball, qu'il ne retrouva pas. Son Pokémon était sorti de lui-même et s'était rendu à l’arrière du camion pour tendre une embuscade au militaire. Celui-ci faisait léviter la pokéball à quelques centimètres de sa tête, toujours aussi souriant et effrayant. -T'es vraiment le meilleur, Ecto, dit Bruce avec un sourire en s'adressant à son Pokémon, un Ectoplasma shiney, qui ne perdait jamais son sourire inquiétant. -Ecto ! L'Ectoplasma avait hypnotisé le militaire et ils pouvaient désormais obtenir tout ce qu'ils voulaient de lui. «Bien, commença Bruce sans perdre son sourire léger lui aussi, j'imagine que tu sais ce qu'il se passe au supermarché. -Oui. se contenta de répondre le militaire sans la moindre émotion. -Bien, continua Bruce avec le même sourire, tu vas me dire tout ce que tu sais à ce sujet. » Le militaire se mit alors à débiter toutes les informations qu'il possédait à ce sujet. «Dès le début de la guerre, nous avions mit la main sur un maximum de vivres, on avait vidé tous les supermarché. Cependant, lorsque les Pokémons se mirent à attaquer cette zone, on a dû s'y installer pour la défendre. Il nous fallait donc des vivres, vivres qu'on a stocké dans ce supermarché pour différentes raisons. Déjà , comme tout le monde savait qu'on avait vidé les supermarchés, ils ne pensaient pas que de la nourriture pouvait s'y trouver. En plus, il était assez facile à défendre et nous offrait une protection suffisante contre les assauts des Pokémons. -Ouais ouais... le coupa Bruce, abrège, qui sont les tireurs ? » Le militaire reprit son monologue sans perdre son visage sans émotions. «Mais à un moment, le peuple a apprit d'une manière inconnue le butin que l'on possédait. Il se mit alors à attaquer le supermarché et nous dûmes le protéger. Une équipe se chargeait de sa protection tandis que l'autre amenait les renforts pour acheminer les vivres vers notre caserne. Ensuite y a eu cette bête qui est passée au Japon et qui a rendu ces gens littéralement fous. -Je connais la suite, s'exclama Bruce, maintenant tu vas retourner dans le tank et ordonner aux autres crétins qui t'accompagnent de nous laisser passer en disant qu'on ne contient rien d'intéressant. -Très bien, répondit le militaire d'une voix éteinte. » Il se dirigea alors vers le tank tandis que chacun retournait à sa place habituelle du camion poubelle sans dire mot pour s'en aller. Jo enclencha le contact, faisant vrombir le moteur du camion, il conduisit alors très vite vers le hangar, dépassant ainsi le tank et quittant la rue de cette confrontation. Il alla à toute vitesse vers le hangar en se faufilant parmi les masses de rues sans prêter attention au paysage dévasté qui s'offrait à eux. Quand soudain, ils entendirent un cri qui déchira les cieux. Ce cri était celui de Giratina... |
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