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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 4
Nom de l'œuvre : l'Ombre d'une vie Nom du chapitre : Les hommes en blanc
Écrit par Frison Futé Chapitre publié le : 15/3/2014 à 11:46
Œuvre lue 5302 fois Dernière édition le : 15/3/2014 à 11:46
Les deux oiseaux volaient avec grâce au dessus de flots. Portant sur leur dos leurs dresseurs, les deux pokemon survolaient l’océan en direction d’Hoenn. Le temps était au beau fixe et la mer d’huile, mais à l’horizon on commençait déjà à apercevoir le mur d’obscurité.
Ils approchaient de la cote nord d’Hoenn.

-Ou va-t-on se poser, questionna Melody.
-On va commencer par aller chez moi, répondit Antorot, j’habite à Lavandia.

A leurs cotés, le Roucarnage de Saé se laissait porter par le vent. La jeune fille avait détaché ses cheveux roux et enfiler des lunettes de soleil.
Antorot était de suite tombé sous le charme de la rouquine, et il jetait des coups d’œil réguliers à la jeune fille. Melody n'aimait pas le comportement de Saé. Trop originale et insouciante à son goût. Mais malgré ses réticences, elle avait du accepter sa présence. La faute à Antorot, cherchant là une occasion de se rapprocher de Saé.

Le mur d’ombre envahissait de plus en plus l’horizon à mesure qu’ils se rapprochaient. Quand les trois dresseurs arrivèrent à sa hauteur ils hésitèrent un moment avant de foncer, car la brume masquait totalement ce qui se trouvait au delà.
Puis d’un commun accord ils ordonnèrent à leurs pokemon, pas très rassurés de plonger dans l’obscurité. Comme un réflexe, Melody retint sa respiration au moment de la traversé et ferma les yeux…

Quand elle rouvrit les paupières, ils étaient de l’autre coté.
Rien ne semblait avoir changé, en apparence, mais le vent ne soufflait plus, et il n’y avait aucun bruit ambiant, plus un chant d’oiseau, un silence de mort.
Les deux oiseaux survolaient les forêts montagneuses du nord d’Hoenn, ils approchaient du désert.
Soudain, au moment où ils allaient survoler les dunes de sable, un puissant jet de flammes surgit du sol et manqua de carboniser le Corboss et ses deux passagers. Quelque chose cherchait à les attaquer depuis la terre.
Antorot ordonna à son pokemon de prendre de l’altitude, pour se mettre a l’abri des attaques.
La créature utilisa son lance flamme une seconde fois, et cette fois ne manqua pas sa cible.
Le Roucarnage de Saé venait de se faire sauvagement bruler l’aile gauche, ne pouvant plus voler, il commençait a piqué en direction du sol entraînant sa dresseuse vers une mort certaine.
-Saé non ! S’écriât Antorot.

Le jeune homme fit plonger son propre pokemon, en direction du Roucarnage en chute libre, mais ne parvint pas à la rattraper.
C’est a ce moment que l’impensable survint : Un Golemastoc venu d’on sait ou rattrapa Saé au vol.
Elle se cramponna au pokemon
Son étrange pilote ne se retourna même pas pour la regarder.
Saé fit volte face, et vit son pokemon s’écraser dans les rochers, l’issu ne faisait aucun doute.
La jeune fille fondit en larme. Elle avait espérer ne jamais connaitre la douleur de perdre un pokemon, et même si ils ne connaissaient que depuis une semaine, elle avait l’impression de sentir son cœur s’arrêter.
Le pokemon fusait à vive allure et même Corboss avait du mal à suivre la cadence.

Le Golemastoc s’éloignait, emportant Saé vers une destination inconnue. Antorot ne parvint pas à la rattraper même à pleine vitesse, son Corboss s’épuisait, contrairement au Golem volant.
Il du renoncer à la poursuivre et fit demi tour en direction de Lavandia.
Mais Antorot se promis de la retrouver, et il voulait découvrir qui était le mystérieux pilote de se pokemon.

Ils volaient au dessus de Lavandia, malgré l’obscurité Antorot reconnu sa ville, le casino, l’arène…
Lavandia n’avait pas changé à une exception près : les rues étaient vides, la cité s’était mué en ville fantôme, Antorot avait un très mauvais pressentiment.
Le jeune homme fit atterrir son oiseau en face de chez lui, il descendit de sa monture suivi par Melody et rappela Corboss dans sa ball.
Il sauta par-dessus le portail et remarqua la porte d’entrée défoncé, il se précipita a l’intérieur.
L'odeur cuivrée du sang, fumet entêtant de la violence, mena Antorot dans le salon.
Avec des hauts le cœur, le jeune homme avançait dans la pièce.
Le mur était taché de multiples points rouges, et une grande tache pourpre s’étendait devant le sofa renversé, quand il la vit, Antorot tomba à genoux.
-Non…Non ! Hurla le jeune homme.

Melody, qui était entré dans la pièce, s’approcha de son ami, et se baissa pour être à sa hauteur.
-Rien ne dit que c’est bien ton père qui était la, vient ne restons pas ici.
Antorot ne parvenait pas à se lever, il ne pleurait pas, au contraire. Il sentait la colère monter en lui comme une vague déferlante. Il devait découvrir ce qui s’était passé, et quel était la personne qui avait fait du mal a son père.
Mais vu la quantité de sang qui imbibait le tapis, il y avait peu d’espoir de le retrouver en vie…

N’ayant plus rien à faire dans la maison, Antorot et Melody se dirigèrent vers l’entrée.
Melody allait sortir quand elle sentit son ami l’en empêcher.
-Ne bouge pas ! Lui dit Antorot
-Qu'est ce qui se passe ?
-Dans la rue, regarde.
Une créature se déplaçait lentement dans l’allée, elle ne semblait pas les avoir vus.
-On dirait un loup garou ! Dit Melody stupéfaite.
La créature au pelage noir se tenait sur ses pattes arrière, mais détail surprenant elle avait de grandes oreilles, semblables à celles d’un Evoli.
Elle continuait de se déplacer dans leur direction, Antorot aperçut alors une tache blanche sur la cuisse de la créature. En forme de losange. Le jeune homme n’en revenait pas.
-Non c’est pas possible…Murmura Antorot
-Quoi, demanda Melody, Qu'est ce tu a vu ?
-Cette tache, le Evoli de mon père a la même, au même endroit. C’est à ca qu’on le reconnait !
-Cette créature ressemble à tout sauf à un Evoli si tu veux mon avis. Objecta Melody.

La créature stoppa en face de la maison, le nez en l’air, elle avait senti quelque chose.
-Tu crois que…elle nous a sentis ? Demanda Melody en sueur.
-Je ne préfère pas attendre pour le savoir, on sort par derrière. Répondit Antorot.
Les deux amis traversèrent la maison sur la pointe des pieds, jusqu’à la buanderie.
Antorot ouvrit la porte avec une extrême précaution, car il savait qu’elle avait tendance à grincer.
Il passa la tète a travers l’entrebâillement, vérifiant qu’il n’y avait aucun danger a droite, a gauche.
Il fit signe Melody.
-La voix est libre.
A peine avait il fait un pas a l’extérieur qu’il entendit un grognement.
Il n’avait pas pensé à regarder en hauteur.
La créature était perché sur le toit, et les dévisageaient en bavant.
-Cours ! Cria Antorot.
Il espérait retenir la créature assez longtemps pour permettre à Melody de s’enfuir.
Ivi bondit du toit, prêt à se jeter sur Antorot.
Il fut cueilli par une puissante déflagration, qui le fit s’écraser quelques dizaines de mètres plus loin.
Ignorant l’ordre d’Antorot, Melody avait lancé son Feunard au combat.
- Tu ne pensais quand même pas que j’allais te laisser te faire bouffer ? Dit Melody fier d’elle.
La créature se releva sans dommages, mais passablement énervé.
Elle fonça de nouveau sur eux.
Melody lança de nouveau son Feunard au combat.
-Attaque Damoclès !
Feunard chargea violemment Ivi qui ne cilla même pas et envoya son adversaire au tapis d’une puissante morsure.
-Abandonne, cria Antorot ton pokemon ne fait pas le poids !
Melody était bien décider à en découdre, elle rappela Feunard.
-Pachirisu go !
Elle avait décidé d’envoyer son petit pokemon électrique face à la bête.
Antorot ne comprenait pas sa stratégie.
-Les attaques physiques ne lui font rien, expliqua Melody, mais il semble avoir une faiblesse sur le spécial !
Sur son ordre, Pachirisu lança un puissant fatal foudre sur Ivi, ce dernier évita habilement les éclairs, mais sembla en revanche aveuglé par l’attaque elle-même, et titubait, désorienté.
Melody comprit immédiatement.
-Pachirisu, mur lumière, pleine puissance !
Le pokemon créa une puissante barrière lumineuse devant lui, éblouissant même les deux dresseurs.
La créature hurlait de douleur, elle tomba à genoux.
Melody en profita pour donner le coup de grâce, d’une nouvelle attaque fatal foudre, qui frappa de plein fouet Ivi. Il s’effondra.
La créature commença alors à se transformer, ses pattes se raccourcirent, son pelage redevint brun, et ses yeux retrouvèrent leur couleur naturel. Ivi était redevenu le petit Evoli qu’Antorot avait toujours connu.
Ce dernier se précipita alors, et pris le petit pokemon dans ses bras.
-Ivi…sanglota Antorot.
Le Evoli regarda alors Antorot, et ferma les yeux, il venait de rendre son dernier souffle dans les bras de son ancien maitre.
Cette fois le jeune homme ne put contenir ses larmes.
-Pourquoi…POURQUOI ? cria Antorot.

Le jeune homme était effondré, d’abord son père, et maintenant le pokemon de son enfance…tout s’enchainait pour lui.
Melody restait en retrait, car elle n’était pas douée pour réconforter les gens, et elle ne le connaissait que depuis peu de temps.
Elle vit alors Antorot partir à l’intérieur, puis revenir dans le jardin pelle en main.
-Tu compte l’enterrer ici ? demanda la jeune fille.
-C’est ce que mon père aurait voulu, expliqua Antorot, c’était son meilleur ami.

Il creusa un trou suffisamment grand, et y déposa le corps d’Ivi. Il recouvrit le trou.
Antorot resta de longues minutes devant la tombe du pokemon, silencieux. Melody se demandait s’il priait.
La jeune fille cru alors percevoir des voix venant de la rue.
Elle fit le tour de la maison et jeta un Å“il par-dessus la haie.

Cinq personnes encapuchonnées avançaient dans la rue. Melody ne parvenait pas à distinguer leurs visages. Ils portaient tous une tenue identique. Entièrement blanche du capuchon aux bottes.

-Vous êtes sur que ce que vous avez vu venait d’ici ? Demandait l’une des personnes à une autre, plus petite.
-Certain mon commandant.
-Sachant ce qui traine dans le coin, ca m’étonnerait qu’il y ait encore âme qui vive ici, ironisa le commandant, mais on va tout de même s’en assurer !
Il fit signe a deux personnes d’inspecter la maison voisine, et deux autres celle d’Antorot avec lui.
Melody se pressa de rejoindre son ami pour le prévenir.
Il était toujours dans le jardin, debout face à la tombe du petit pokemon.
-Antorot, il y’a des types bizarres dehors, déclara la jeune femme, on doit partir !
Le jeune homme se retourna, les yeux toujours rougis.
-Si ce sont eux qui sont responsable de tout ça ils vont me le payer, vociféra Antorot.

Les trois hommes avançaient prudemment à l’intérieur de la demeure, ils ne semblaient pas surpris par tout le sang versé dans le salon.
-La bête a bien fait son travail on dirait, se félicita le commandant, c’est tout ce que ces impies méritaient.
Les deux autres hommes montèrent à l’étage. Caché sous une fenêtre, Antorot et Melody les entendaient renverser des choses, ils fouillaient la maison.
Soudain, ils entendirent comme un signal sonore, le commandant venait de recevoir un appel.
-Mon général…le golem oui…ou ca ? On s’y rend immédiatement mon général.
-Le golem… mon dieu Saé ! s’exclama Antorot a voix basse.
Le commandant rappela tout ses hommes en sortant de la maison.
-On a repérer une des créatures impurs qui ont pénétrer ici, expliqua le commandant a ses hommes, a priori le golem volant a atterri dans les bois Clémenti !
Quelques minutes plus tard, un hélicoptère atterri dans la rue, et les cinq hommes montèrent à bord.
-On doit les suivre, décida Antorot.
-Ton Corboss ne pourra jamais suivre un hélico, répliqua Melody.
-Saé est en danger, je refuse de l’abandonner !
Melody comprit alors qu’Antorot avait des sentiments pour la rouquine, elle n’insista pas plus longtemps.

Ils s’envolèrent en direction du sud ouest, au moins maintenant Antorot savait ou était Saé.
Mais qui sont ces hommes ? Et qui est le pilote du Golemastoc ?
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