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Lecture d'un chapitre
| Lecture du chapitre 5 | |
|---|---|
| Nom de l'œuvre : l'Ombre d'une vie | Nom du chapitre : Retrouvailles Mouvementés |
| Écrit par Frison Futé | Chapitre publié le : 22/3/2014 à 18:40 |
| Œuvre lue 5301 fois | Dernière édition le : 22/3/2014 à 18:40 |
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| Saé ouvrait les yeux. Le Golemastoc était posé entre les racines noueuses d’un gros chêne, il semblait comme en sommeil. La jeune fille s’assura qu’elle avait encore ses Pokeball sur elle, et se leva pour faire le tour des lieux. Elle avait été rattrapée de justesse par ce pokemon mais n’avait pas la moindre idée de l’endroit ou elle se trouvait, sinon qu’elle était toujours à Hoenn, du fait de l’obscurité. Elle vit alors le jeune homme noir assis en tailleur de l’autre coté de l’arbre, c’était lui le dresseur du pokemon qui lui avait sauvé la vie. Saé marcha dans sa direction, en faisant attention a ne pas se prendre les pieds dans les racines. -Heu…hé, comment tu t’appelle, demanda Saé. Le jeune homme resta immobile, silencieux. Elle claqua ses doigts devant lui, essaya de l’effrayer, rien n’y faisait. -J’y croit pas, il dort les yeux ouverts ! s’exclama la jeune fille. Résigné, Saé alla s’asseoir a l’écart. Elle repensait à ce qui s’était passé quelques heures auparavant, l’attaque, la mort de son pokemon… Et elle se demandait à présent ou étaient ses amis. Saé regrettait de s’être engager dans une telle aventure pour de mauvaises raisons. Mais elle avait la sensation d’avoir quelque chose à accomplir sur ce continent, comme si on l’appelait au secours. Elle resta ainsi de longues minutes, qui lui parurent des heures. Une voix l’interpella soudain, Saé se retourna. -Qui est tu ? Le jeune homme noir se tenait juste devant elle, il avait les cheveux bleus comme l’océan et portait un simple habit de tissu marron. Ses yeux étaient semblables à deux émeraudes incrusté dans l’ébène. -C’est plutôt a moi de te poser cette question, répliqua sèchement la rouquine en levant la tête, c’est toi qui m’a sauver la vie ! -Mon pokemon, pas moi, répondit le jeune homme, tu peux le remercier, et je me nomme Pervagus. -Tu sais ou sont mes amis ? Les deux personnes sur le Corboss. -Je ne sens que ta présence, tes amis ne sont pas ici. -Il faut que je les retrouve, ils devaient se rendre à Lavandia. -Toutes mes excuses, mais ce n’est pas sur ma route. Soudain, le jeune homme s’immobilisa, et leva la tête vers le ciel. -Tout va bien ? S’enquit Saé. -Il faut partir, déclara Pervagus, je sens un danger se rapprocher. -Tu ne compte pas ma laisser seul ici ? S’offusqua Saé, je viens avec toi. -Soit, mais dés que nous serons en sécurité, nous nous séparerons, décida Pervagus. Il sorti alors une étrange ball noir de sa poche, elle était ornée d’un œil jaune. Saé regarda l’objet, intrigué. -J’ai trouvé cette ball au large d’une île a Kanto, expliqua le jeune homme, je l’ai bricolé un peu pour qu’elle contienne plusieurs pokemon a la fois. Il rappela alors son Golemastoc dans la ball. -Pourquoi on ne s’envole pas ? S’inquiéta Saé. -J’ai quelque chose à faire dans cette forêt, ou plutôt quelqu’un à trouver. Ils s’enfoncèrent dans les bois. Avec l’épaisseur du feuillage, la forêt était noyée dans une obscurité quasi-totale. Saé suivait Pervagus de très près, de peur de perdre sa trace. Les deux adolescents marchèrent ainsi dans le noir pendant plus d’une heure, avant de déboucher sur un espace plus clairsemé. Une odeur de mort empestait les lieux. Saé failli vomir en découvrant un Cerfrousse éventré, il avait été sauvagement lacéré. -Mon dieu, mais…qu’est ce qui a pu faire ça ? Bredouilla Saé chamboulé. -Je l’ignore, mais c’est récent, remarqua Pervagus. Il se pencha pour examiner le cadavre. -Si le pokemon ou la…chose qui a fait ça est encore dans les parages, mieux vaut ne pas s’attarder ici. Saé cru alors percevoir un bruissement dans les fourrés, quelque chose se déplaçait autour d’eux. -Ils nous encerclent…murmura Pervagus. -Mais quoi ? Demanda Saé. Une créature bondit des broussailles à une vitesse incroyable, toutes griffes dehors. Elle manqua de peu Saé, qui eu juste le temps de se coucher. Le gros chat noir s’apprêtait à revenir a la charge, Saé saisi une Pokeball. -Mentali a toi ! S’exclama Saé. La créature fonça sur le pokemon de Saé qui évita l’attaque Eclategriffe avec une grâce féline. -Attaque Psyko ! L’attaque de Mentali souleva la créature du sol et l’envoya percuter violemment un arbre. Elle se releva tant bien que mal, et s’enfuie dans les taillis. -On a gagné ! S’exclama Saé en souriant, bravo Mentali ! -Je ne serais pas aussi catégorique si j’étais toi, intervint Pervagus. En effet, ils étaient à présent encerclés de toutes parts par d’autres monstres semblables à la créature qu’ils avaient vaincue. Elle avait juste appelé du renfort. Pervagus saisie a son tour sa ball. -Morphée allez ! Pervagus avait lancé son Monaflemit au combat. Mais le Pokemon ne l’entendait pas de cette oreille. Il se coucha sous l’œil incrédule de Saé et des créatures qui les encerclaient. -Bravo, ironisa Saé, et maintenant tu propose quoi ? Soudain, une sphère brillante toucha de plein fouet l’une des créatures, puis une seconde, une troisième acheva de disperser le reste de la meute. -Une attaque Aurasphere ! S’exclama Pervagus, nous sommes bien au bon endroit ! Un Lucario marchait dans leur direction. Il s’arrêta devant Saé. -Heu…merci. Balbutia la jeune fille. -Lucario, ça fait plaisir de te revoir. Dit Pervagus. Lucario inclina la tête. -Tu connais ce Pokemon ? S’enquit Saé. -Oui, il appartient à un de mes amis. Le Pokemon émit un grognement, et leur fit un signe de la tête. -Nous devons le suivre, ajouta le jeune homme. Ils suivirent le pokemon jusqu’à une maison de bois. De la fumée s’échappait de la cheminé de pierre, et l’intérieur était éclairé. -Qui habite ici ? Demanda Saé. -Un ami, répondit simplement Pervagus. Lucario frappa trois coups, puis deux a la porte. Ils entendirent plusieurs verrous se déverrouillés, puis la porte s’ouvrit. Un jeune homme d’une extrême minceur se tenait dans l’entrebâillement. Il avait un visage et un nez très allongé, des mèches blondes recouvraient son front, et deux épaisses cernes couraient sous ses yeux verts. -P…Pervagus, bredouilla l’inconnu surpris. -Je suis heureux de te revoir mon ami. -Moi aussi, mais entre, entre. L’invita le garçon. Il n’avait pas tout de suite remarqué Saé, qui se tenait un peu en retrait. -Oh désolé mademoiselle, entrez, ne restez pas dehors. Saé pénétra dans la maison, le rez-de-chaussée était composé d’une pièce unique. Une table en son centre. Il y régnait une apaisante chaleur, un feu brûlait dans l’âtre en dessous d’une marmite. Au dessus de la cheminé étaient aligné plusieurs coupes, qui entouraient une plus grosse récompense : Le trophée de la ligue d’Hoenn. Saé reconnu alors tout de suite le jeune homme, elle l’avait vu a la télé il y’a trois ans de cela, une finale mémorable. -Vous êtes Max Milans n’est ce pas ? -Bien vu, répondit l’intéressé, et tu peux me tutoyer. -Max, tu peux m’expliquer ce qui se passe ? Demanda Pervagus. Il les invita à s’asseoir autour d’un ragoût. -Ca fait plusieurs mois que la région est ainsi plongé dans l’obscurité, expliqua Max, au début nous pension a une nouvelle colère de Kyogre puis le phénomène a pris de l’ampleur, les pokemon ont…mutés en quelque sorte. -Ca explique les Mangriff qui nous ont attaqués, déduit Pervagus. -Mais qu’est ce qui provoque ça ? Demanda Saé. -A ce que j’ai appris, ils se font appelés les Deol, ils prétendent tous nous sauver si on adopte leur religion, dans le cas contraire ils tuent ceux qui leur résistent. -Une sorte de secte ? Déduit Pervagus. -Mais vous n’avez pas tenté de résister ? Rebondit Saé. -Si, mais leurs pokemon sont bien trop puissants ! S’exclama Max. Les villes sont tombées les une après les autres, certaines ont décidés d’abdiquer comme Autequia, d’autres comme Nenucrique ont étés totalement rasés. -Et Lavandia ? -Vidée des ses habitants, inutile de précisé comment. -Mon dieu…mes amis sont là -bas en ce moment. Max resta silencieux, un silence lourd de sens. Pervagus s’effondra alors de sa chaise, et tomba au sol. -Il est blessé ? Demanda Saé paniqué. -Non il s’est endormi, rassura Max, aide moi à le porter sur le lit. -Ça lui arrive souvent de pioncer comme ca ? demanda Saé en prenant les jambes de Pervagus. -Ça dépend des jours, répondit Max avec un léger sourire. Ils déposèrent le jeune homme sur le lit. Ils entendirent alors frapper à la porte, puis une voix les suppliât d’ouvrir. Saé reconnu tout de suite celle de Melody. Max se pressa d’ouvrir la porte, Melody était en larmes, elle traînait Antorot couvert de sang et hagard. -Je vous en prie, aidez nous, la supplia la jeune fille. -Melody ! S’exclama Saé, qu’est ce qui s’est passé ? -Des pokemon…ils nous ont attaqués par surprise, on n’a rien pu faire. -Ses blessures ne sont pas graves, dit Max en examinant Antorot mais il est empoisonné. Il va me falloir un antidote. Il griffonna alors des signes sur un morceau de papier. Il le donna à son pokemon. -Lucario, va a la boutique de Clementi-ville et rapporte moi ce qu’ils ont comme antidote. Son pokemon et lui se serrèrent alors mutuellement le bras. -Soit prudent, je compte sur toi mon ami. Max referma la porte derrière Lucario, et installa Antorot sur matelas au sol. Il servi une assiette de ragoût a Melody et l’invita à raconter ce qui s’était passé. La jeune fille était encore sous le choc. Elle leur raconta ce qui était arrivé à Lavandia, le sang dans la maison, l’Evoli mutant, les hommes étranges et leur fuite en hélico… -On s’est envolé pour les bois Clémenti, expliqua la jeune fille, on a vu de la fumée s’échapper de la forêt, quand on a atterri on s’est fait attaquer, on a couru jusqu’ici. -Mais je ne comprends pas, dit Saé, l’hélico avait pour ordre de venir ici, ou est il passé ? -En fait, il a dévié de sa route et s’est dirigé vers le nord presque immédiatement, on ne sait pas pourquoi… -Il a du se passer quelque chose d’important au nord pour qu’il abandonne sa mission, déduit Max, ce n’est pas la première fois que j’entends parler de quelque chose là -bas, peut être une base importante. Lucario revint une heure plus tard, entre temps Antorot avait perdu connaissance. Max lui administra l’antidote. -Il ne reste plus qu’a attendre que le produit fasse effet. Expliqua le jeune homme. Il invita Melody et Saé à dormir a l’étage. -Je resterais en bas pour veiller sur votre ami, ne vous en faites pas. Rassura Max. Melody avait du mal à trouver le sommeil, car dans l’obscurité permanente, rien n’indiquait si c’était le jour ou la nuit. Épuisé, elle fini par fermer les yeux… |
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