Navigation : Passlord > FanFics |
---|
[FanFics]
[Mes FanFics]
[Rechercher]
[FAQ]
[Connectés]
[FanFics générales] [FanFics Pokémon] |
Lecture du chapitre 1 | |
---|---|
Nom de l'œuvre : L'ode à Piko [OS] [Hoenn] | Nom du chapitre : L'ode à Piko |
Écrit par Coupenotte | Chapitre publié le : 2/8/2014 à 15:14 |
Œuvre lue 908 fois | Dernière édition le : 2/8/2014 à 19:21 |
Ce jour-là , à Poivressel, tout le monde avait décidé de profiter de cette belle journée d’été pour aller à la plage. Certains, et en particulier les enfants, préféraient aller se baigner dans la mer ou construire des châteaux de sable tandis que d’autres ambitionnaient de parfaire leur bronzage. Tous s’amusaient à leur manière et les Pokémon étaient, bien sûr, de la partie. On pouvait, par exemple, observer les Magicarpe en train de barboter joyeusement, leur activité favorite, ou encore des Tentacool qui remontaient à la surface juste pour se laisser bercer par la vagues, tout comme le faisaient les Goélise et Békipan pour se reposer un peu après quelques acrobaties aériennes. Bref, il s’agissait d’une journée idéale que rien n’aurait pu venir troubler. Pourtant, une ombre apparaissait sur ce tableau qui vient d’être dépeint. En effet, un petit Pokémon oiseau arrivait à tire d’aile, volant si vite que peu de personnes n’eurent le temps de le voir. D’autres, en revanche, avaient reçu quelques gouttes sur leur peau dorée par le soleil et, puisque le ciel était entièrement dégagé, commençaient à exprimer leur mécontentement envers les Pokémon qui volaient au-dessus d’eux. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le petit être volant atteignit le Centre Pokémon de Poivressel, pénétra dans le bâtiment et se rua auprès de l’infirmière Joëlle qui reconnut instantanément Piko, le fidèle Goélise d’un marin local que tout le monde appelait M. Marco. Elle avait souvent eu l’occasion de s’occuper de ce Pokémon mais jamais elle ne l’avait vu aussi agité que ce jour-là . Elle essaya de calmer l’animal afin de découvrir ce qui l’avait mis dans un tel état mais rien n’y faisait. Elle comprit, cependant, que cela avait un lien avec M. Marco lorsque, après avoir évoqué son nom, Piko se mit à pleurer à chaudes larmes. Le petit Pokémon demeurait inconsolable malgré toutes les tentatives de l’infirmière qui comprit que quelque chose de grave avait dû arriver au marin. Elle fit alors appel à la police afin de lancer des recherches. Près de deux heures plus tard et guidée par Piko, la police découvrit, au large de Poivressel, le bateau de M. Marco qui dérivait sur la surface agitée de la mer. À mesure qu’ils s’approchaient du navire, le Goélise semblait de plus en plus désemparé et l’agent Jenny, qui supervisait l’opération, se sentait impuissante face à ce désarroi. Ce fut sans grand espoir qu’ils abordèrent le navire du marin, quelques instants plus tard, afin d’y effectuer des recherches. Tandis que la plupart d'entre eux inspectaient les fonds marins, les quelques autres examinaient l’embarcation de la proue à la poupe. Piko, quant à lui, restait perché sur le garde-corps du bateau de son compagnon tout en observant, les yeux gonflés par le chagrin, la surface de l’eau. Sur le pont, tout semblait parfaitement ordonné, à l’image de M. Marco. Il n’y avait pas, non plus, de traces de lutte qui pourraient laisser penser qu’une agression avait eu lieu. Les enquêteurs explorèrent alors le reste du bateau, l’agent Jenny se chargeant personnellement de la cabine du propriétaire. Les heures défilaient et les recherches demeuraient infructueuses. Piko, quant à lui, n’avait toujours pas bougé, ce qui sembla confirmer les premiers soupçons de l’agent Jenny bien qu’elle ait longtemps espéré se tromper. Mais il fallait bien se rendre à l’évidence, la mer agitée n’avait sans doute pas épargné le vieux marin qui était très certainement passé par-dessus bord, sous le regard impuissant du petit Pokémon. Le soleil se couchait lentement sur l’horizon, donnant au ciel de magnifiques teintes orangées qui se reflétaient à la surface de l’eau redevenue calme. Cependant, la beauté de ce paysage ne pouvait en aucun cas égayer cette triste journée. Tous le savaient bien. D’un commun accord, tous les policiers avaient décidé d’arrêter les recherches et s’étaient rassemblés sur le bateau de M. Marco afin de lui rendre un dernier hommage. Tous le connaissaient bien car le vieil homme étaient quelqu’un de très amical et de très humble. Tout le monde le respectait et admirait sa sagesse. Ses histoires de marin en avaient même fait rêver plus d’un au point de transmettre à chacun son amour pour la mer. On ne lui connaissait pas de famille mais, bien évidemment, personne ne pouvait penser à M. Marco sans penser à son fidèle Goélise, ce petit Pokémon qu’il avait vu sortir de l’œuf et dont il s’était occupé depuis. Une fois que toutes les personnes présentes sur le bateau eurent rendu hommage au marin, tous repartirent à Poivressel. Tous sauf l’agent Jenny qui était restée sur le bateau de M. Marco en compagnie de Piko. Elle s’approcha de lui et tous deux consultèrent un album de photos qu’elle avait trouvé dans la cabine du marin lorsqu’elle l’avait inspectée. Tous les clichés rassemblés reflétaient tous les moments que l’homme et son Pokémon avaient passé. Chacune des photographies laissait transpercer tout le bonheur de ces instants merveilleux qui avaient jalonné leur vie. Puis, après de nombreuses pages de souvenirs, ils découvrirent un papier sur lequel on reconnaissait distinctement l’écriture du vieil homme. Il s’agissait d’un poème que le marin avait intitulé “Ode à Pikoâ€. L’agent Jenny le lut alors à haute voix pour le petit Pokémon. “Mon Pokémon oiseau, toi, mon fidèle Piko, J’aime à te voir voler autour de mon bateau. Quand tu déploies tes ailes, c’est pour aller plus haut. De la mer ou du ciel, c’est bien toi le plus beau. Depuis Clémenti-Ville jusqu’à Myokara, Qu’il pleuve ou bien qu’il vente, tu restes auprès de moi. Mais lorsqu’à Poivressel, tu volettes avec joie, Je n’ai plus qu’une envie, te serrer dans mes bras. Ton plumage d’un blanc pur aux bandeaux bleu-azur Fait de toi, à mes yeux, le plus majestueux. Et tu berces ma vie de tes douces mélodies. D’aucuns diront, c’est sûr, que tu n’es pas un dur Mais tu es, sans conteste, pour moi, plus précieux Car nous sommes, c’est promis, des amis pour la vie.†Le Pokémon était ému par ce poème. Tellement ému qu’il en pleurait de joie, cette fois. Bien sûr, il avait toujours su ce que ressentait M. Marco pour lui mais ces vers lui paraissaient tellement beaux qu’il les considéra comme les derniers mots de son compagnon et savait désormais que, où qu’il soit, celui-ci serait toujours à ses côtés quoi qu’il advienne. Piko alla se percher sur l’épaule de l’agent Jenny pour se serre contre elle en guise de remerciement puis prit son envol en direction du soleil couchant. |
[ Chapitres : 1 | Retour | Haut de page ] |