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Lecture du chapitre 5 | |
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Nom de l'œuvre : Le canarticho déchaîné - journal satyrique de Kalos | Nom du chapitre : Etre ou ne pas être un pokémon ? - Force N |
Écrit par Tracy | Chapitre publié le : 31/5/2015 à 14:49 |
Œuvre lue 6504 fois | Dernière édition le : 31/5/2015 à 15:14 |
DOSSIER CULTURE Etre ou ne pas être un pokémon ? Combien de fêtes connaissez-vous en tout ? Noël ? Pâques ? Oh, bien sûr, la Saint-Valentin, suis-je bête ! Mais est-ce que vous connaissez le Jour des Pokémon ? Non ce n’est pas juste un jour dédié à nos petits (ou moins petits) compagnons que nous dorlotons. Non, ça nous le faisons tous les jours, moi le premier ! Votre fidèle serviteur, Adrien (Force N), ainsi que votre dévouée compagne, Nathalie, avons décidé d'enquêter sur ce jour férié si particulier. Ce fut difficile, ne le cachons pas, car tout le monde ne la commémorait pas, juste quelques villages, et un jour dans l’année. Ce pourquoi nous avons dû nous renseigner un peu partout, mais le résultat est là et c’est un reportage exclusif que nous vous proposons ! Nous l’avons justement nommé « Être ou ne pas être…un pokémon ». Nous l’affectionnons beaucoup puisque nous avons pu vivre cette expression au pied de la lettre. Une mystérieuse fête rurale et ancestrale. Imaginez-vous comme étant à notre place. Nous nous dirigeons vers Bonville, à Sinnoh, une ville où il fait bon vivre. Nathalie me frappe pour avoir écrit cette mauvaise blague tellement et tellement entendue un peu partout pour les connaisseurs. Dans cette ville, il y a beaucoup de choses à visiter, par exemple les ruines de Zarbi à l’extrémité, ainsi que la pension. Nous en profitons alors pour déposer chacun un pokémon dans cet établissement afin que tous deux prennent du plaisir pendant cette journée. Mais en réalité nous n’avons pas peur qu’ils s’ennuient, ce ne sera sans doute pas le cas du tout, car ils vont, tout comme nous, enquêter chez leurs compagnons. Ainsi à la fin ils nous rapporteront leur version et ensemble nous pourrons écrire l’article, c’est du moins ce qui était prévu. Ce n’est encore que la veille de la fête, nous n’allons pas y assister avant au moins une dizaine d’heures, voire une quinzaine. Par contre nous allons chez nos collègues de la Dépêche Pokémon quelques kilomètres plus loin, après tout ce sont bien eux nos informateurs. De ce fait nous devons bien faire un crochet, alors nous frappons à la porte et nous entrons. Une fois à l’intérieur, ma collègue et moi sommes accueillis chaleureusement autour d’un bon feu alors que nous grignotons quelque peu. Nous posons alors deux ou trois questions sur cette fête mystérieuse que nous ne connaissons pas bien. Malheureusement aucun des employés ne nous donne d’information, peut-être qu’ils préfèrent garder la magie de la surprise. Nous comprenons très bien leur point de vue et nous nous armons de nos bloc-notes respectifs, au cas où notre mémoire nous ferait défaut. Car demain risque d’être une longue journée, mais ô combien amusante pour Bonville et leurs deux invités. Le groupe de journalistes accepte volontiers de nous héberger pour la nuit, alors que nous étions sur le point de nous en aller pour chercher un toit ou passer la nuit dehors. C’est vraiment gentil de leur part et nous acceptons sans rechigner une si bonne attention à notre égard. C’est le lendemain que tout est censé se dérouler, donc nous devons rester proches afin d’être au cœur de la fête. Du coup, nous soupons une fois le soir venu et nous allons dormir comme tout le monde, de bonne heure cela va de soi. Ma collègue n’est pas stressée le moins du monde et au contraire se montre excitée par la découverte de cette fête locale, tout comme moi d’ailleurs. À vrai dire nous ne savons que le nom de cet événement, mais nous ne savons pas ce que les pokémon jouent comme rôle. Avec notre imagination de reporters, nous pouvons aisément tisser toutes sortes de scénarios, ce n’est pas évident de trouver le bon et en plus de s’arranger pour qu’il soit vrai. Le jour des pokémon. Le lendemain, nous nous faisons réveiller un peu en sursaut, deux employés nous mettent à quatre pattes et nous mettent des oreilles de Chaglam ainsi qu’une ceinture assortie. Tous ont des accoutrements différents mais marchent à quatre pattes comme nous. Aucun de nous deux n’arrive à comprendre ce qu’il se passe, jusqu’à ce que nous nous rappelions que c’est le "Jour des pokémon", c’était normal de nous déguiser comme eux ! Mais ce que nous ne savions pas, c’est que les pokémon quadrupèdes s’étaient mis debout, ils marchent comme s'ils étaient humains et nous sommes leurs compagnons pokémon. C’est vraiment une sensation très étrange, Nathalie et moi nous regardons et dans un accord commun nous décidons de jouer le jeu jusqu’au bout, histoire que ce soit drôle. Dehors, les pokémon ont pris la place des humains dans les moindres détails. Nous allons tout d'abord à la pension, et au moment d’entrer, un Pharamp nous accueille, tandis que les humains sont dans le jardin en train de -je suppose- faire semblant de brouter de l’herbe et ce qui était mis à disposition. C’est attendrissant comme spectacle, voir nos compagnons si dévoués prendre le rôle de dresseur pour une fois dans l’année. Sortir de leur pokéball bien évidemment, et marcher dans les rues en exhibant fièrement leurs créatures pokémonesques. Bien sûr tout le monde prend ça au sérieux et personne ne quitte son rôle, les pokémon, quant à eux font de même. Pour les plus grands ils font marcher les humains à leurs côtés et leur offre des caresses, tandis que d’autres plus petits grimpent sur leur dresseur de la veille, tout contents d’avoir un moyen de transport si pratique. Nous pouvons voir un Gobou le sourire aux lèvres en train de poser ses petites pattes sur la tête de la fille qui l’élevait encore un jour auparavant, ou alors un Roserade décorer son compagnon avec des fleurs. C’est si mignon à observer, autant que pour les nôtres qui font de même sans trop comprendre. Sans doute les pokémon leur disent ce qu’il faut faire, ça me semble la meilleure hypothèse. Un instant magique pour tisser des liens entre humains et pokémon. La journée avance et tout le monde se prend avec plaisir au jeu auquel tout le monde participe, surtout les pokémon. Ils nous font manger, ils nous apprennent des choses pour faire semblant, ils nous entraînent, et puis ils nous félicitent d’avoir bien travaillé. C’est vraiment curieux comme sensation, mais ô combien plaisant, car il faut bien avouer que c’est agréable. Tout le monde semble avoir pris cette habitude à cœur et on peut observer que certains jouent mieux que d’autres. Peut-être qu’ils ont l’habitude depuis des années, mais nous aussi nous jouons bien et nous recevons des félicitations de la part de nos pokémon chéris. Maintenant nous savons ce que ça fait d’être, ou ne pas être, un pokémon, la différence est flagrante. Cela dit nous notons cette expérience comme enrichissante et il se peut que nous revenions l’année prochaine rien que pour rapporter les derniers faits. Alors que nous entrons dans un centre pokémon pour nous soigner, nous voyons un Leuphorie nous prendre et nous déposer sur la machine avant de l’activer. On peut voir qu’elle a été renforcée pour supporter de grands poids, cette fête doit durer depuis de nombreuses années, nous n’avons même pas idée. Cependant ça reste sans doute tout aussi magique de le vivre pour la dixième que pour la première fois, car c’est un événement rare mais intéressant. Le petit détail, c’est que même les passants qui entrent en ville sont déguisés et mis à quatre pattes, c’est la tradition et il ne faut pas la contredire après tout. On peut dire que Bonville est devenue, l’espace d’une journée, la ville des pokémon, du simple fait qu’ils ont le pouvoir rien qu’aujourd’hui. Mais la journée se termine petit à petit et les rôles se brisent les uns après les autres, passé une certaine heure. Même nous deux finissons par nous remettre debout, et bien sûr aussitôt nous notons tout ce que nous avons observé dans notre bloc-notes pour ne rien oublier. Une fois la nuit passée nous retournons tranquillement en voiture, alors que nous disons au revoir à la Dépêche Pokémon qui nous avait si bien accueillis. C’est ainsi que nous avons pu participer à la fête la plus déjantée depuis bien longtemps, et nous ne regretterons certainement pas d’avoir pu rendre service aux pokémon. Après tout, eux aussi ont le droit de voir dans nos yeux, de marcher avec nos pieds, et caresser avec nos mains. Je reste persuadé que les pokémon sont la plus belle chose qui nous soit arrivée, et même encore aujourd’hui il m’arrive de repenser à cet instant… Force N |
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