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Lecture du chapitre 5 | |
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Nom de l'œuvre : Les contes de Papi Polux | Nom du chapitre : Le tombeau du roi cupide |
Écrit par Polux999 | Chapitre publié le : 5/10/2015 à 18:27 |
Œuvre lue 6223 fois | Dernière édition le : 23/3/2016 à 23:55 |
Il était une fois un roi très riche, mais malheureusement très cupide. Craignant que son or ne soit dilapidé après sa mort, il construisit dans un endroit connu de lui seul un gigantesque tombeau dans lequel il y cacha tout son or. Lorsqu'il sentit que sa mort n'allait plus tarder, il partit dans son tombeau, et on ne le revit plus jamais. Ses fils, ainsi que tous les nobles du royaume, partirent à la recherche du tombeau. Mais aucun ne le trouva jamais. Le plus jeune de ses fils ne revint jamais du voyage. On raconta qu'il aurait trouvé le tombeau mais serait mort à l'intérieur. Les années passèrent, et le tombeau devint une légende. Cent ans plus tard, le prince du royaume, un lecteur passionné qui aimait chasser, se perdit dans la forêt. Il avait croisé un haydaim tout blanc, et, son instinct de chasseur plus fort que tout, il l'avait poursuivi. Mais à la nuit tombée, le haydaim était introuvable et le chemin du retour aussi. Le prince n'en fut pas pour autant effrayé. Il avait l'habitude des nuits en forêt. Il se fit un bon feu et chanta à la lumière des flammes. -Prince vaillant qui chasse, chasse, chasse A la recherche du haydaim tout de blanc vêtu. Du fil de son épée chaque démon trépasse, passe, passe Parce que prince vaillant est têtu, têtu. Soudain, un bruit résonna dans la forêt. Le prince sortit son épée de son fourreau, sur le qui-vive. A travers les arbres, il lui sembla voir une silhouette. Le prince partit à sa poursuite, laissant son zéblitz au campement. Il courut entre les arbres, voyant de plus en plus nettement la silhouette. Tout à coup, le sol se déroba sous ses pieds et il tomba. En se relevant, il découvrit qu'il venait de tomber dans une crevasse. Plantant son épée dans la roche, il grimpa le long de la paroi pour remonter. Il allait sortir de la crevasse quand un reflet l'aveugla. Au sol, quelque chose brillait. Le prince, toujours curieux, redescendit pour aller voir. Il eut alors la surprise de sa vie : devant lui se dressait une gigantesque porte toute en or. La légende du tombeau lui revint en mémoire. C'était sûrement ça, il avait retrouvé la sépulture du roi cupide ! Et qui disait roi cupide, disait trésor. Le prince poussa la porte et entra dans le tombeau. Il se retrouva dans une grande salle, toute tapissée de hiéroglyphes. Le prince était stupéfait. Il s'approcha de l'édifice central, un grand sarcophage tout en or sur lequel était gravi une inscription : « En ces lieux intrus qui vole et qui pille Se cache la plus incroyable des merveilles. Si tu veux pour l'éternité le rendre tien Résous donc l'énigme des trois gardiens. Par le sud tu es arrivé, Par l'est tu vas commencer. Le nord vient après Et l'ouest en dernier. Enfin reviens ici pour la récompense Que tu auras gagné par ta vaillance. Bonne chance. » Le prince réfléchit longuement. Des énigmes ? Il n'était pas très fort dans ce domaine. Il haussa les épaules. Ce n'était pas ça qui l'arrêterait. D'un pas décidé, il se dirigea vers la porte à sa droite. Une gigantesque magirêve était représenté au dessus, tout en or. Il entra. A l'intérieur, tout était sombre, il n'y avait pas une seule lumière. Le prince s'apprêtait à ressortir quand une lumière violette éclaira faiblement la pièce. La magirêve était apparue. -Intrus qui vole et qui pille, tu es dans la chambre de la dame de l'argent. Résous mon énigme. -Un pokémon pouvant parler ? S'exclama le prince. Soit, pourquoi pas ! Quelle est ton énigme dame de la nuit ? -Je suis mort et pourtant je vis, Qui suis-je ? Le prince ne sut que répondre. -Euh, je ne sais pas, un spectre ? Les yeux de la magirêve devinrent rouges. Le prince entendit autour de lui des poulies et mécanismes s'activer. La magirêve dit alors de sa voix stridente : -Mauvaise réponse, ahahahahahah ! Et elle disparut. La porte se referma derrière le prince. Il eut à peine le temps de se demander ce qui s'était passé que du sable se mit à jaillir des parois. Le prince essaya d'ouvrir la porte mais elle était bloquée. Il frappa son épée dessus mais la porte ne bougea pas d'un pouce. Le prince se calma quelques instants. Il devait réfléchir. Il se mit à regarder autour de lui. Le sable sortait de chaque coin supérieur de la pièce et montait dangereusement. Il en avait déjà jusqu'aux genoux. Il entendit alors comme un appel, mais c'était tellement léger qu'il aurait pu croire à un rêve s'il ne voyait pas au centre de la pièce une étrange silhouette. Le prince la reconnut tout de suite : c'était la même que dans la forêt ! N'ayant pas d'autres choix, il se dirigea vers elle. Au moment où il allait pouvoir la toucher, elle disparut. Le prince ne comprit pas. Pourquoi l'avoir amené au centre de la pièce ? Il regarda de nouveau autour de lui. Rien n'avait changé, si ce n'était …. le plafond ! Depuis l'entrée il ne pouvait pas le voir, mais depuis le centre, c'était la première chose visible : le plafond possédait un passage. Le prince sut alors quoi faire. Il déplaça les poulies de façon à diriger le sable qui s'écoulait directement au milieu. A partir de là , c'était un jeu d'enfant. Il attendit que le sable monte assez haut et gravit la petite montagne pour atteindre le passage. A l'intérieur, c'était tout étroit, sombre et poussiéreux. Il avait fait à peine quelques pas qu'il tomba dans une trappe. Il atterrit de nouveau dans la grande salle de l'entrée, mais cette fois-ci la porte d'entrée était close. Au centre de la pièce, le sarcophage semblait avoir changé. Le prince s'en approcha pour l'examiner. Tout à l'heure, le sarcophage était entouré de petits piliers, mais l'un d'eux venait de disparaître dans le sol. Le prince en conclut qu'il devait venir de réussir la première épreuve. Relisant le texte, il se dirigea vers la porte en face de lui, au-dessus de laquelle était sculptée une momartik. A l'intérieur de la pièce, c'était tout aussi sombre que dans la première. Le prince ne s'étonna pas lorsqu'une lumière bleutée apparut au dessus de lui. La momartik était réveillée. -Intrus qui vole et qui pille, tu es dans la chambre de la dame de la peur. Résous mon énigme. Le prince sortit son épée. -Je suis prêt, dis-la moi ton énigme ! -Dans mon lit je réside mais je ne dors point, Qui suis-je ? Le prince réfléchit cette fois-ci sérieusement. Il ne voulait pas se retrouver dans un nouveau piège. Finalement, il se dit qu'il avait trouvé la réponse. -Une rivière ! Elle a un lit mais ne dort pas ! La momartik fit briller ses yeux d'un bleu glacé. -Mauvaise réponse, héhéhéhéhéhé ! Et elle disparut. La salle se mit à trembler, la porte se referma violemment. Puis plus rien. Le prince ne comprenait pas. Il se frotta les bras. Il commençait à avoir froid. Soudain il comprit : la température était en train de baisser ! Très vite il chercha une sortie, mais il eut beau explorer toute la pièce de fond en large, il ne trouva aucune issue. Sentant le froid le gagnant, il s'assit dans un coin. Il savait qu'il devait bouger pour rester en vie mais la fatigue commençait à le gagner. Il entendit alors de nouveau l'appel. La silhouette se tenait devant, son visage contre le sien. Mais le prince avait du mal à ouvrir les yeux, il voyait tout flou. La silhouette sembla lui indiquer le sol de la pièce, juste au centre. Le prince fit un effort surhumain pour se lever. Épuisé, il s'écroula au milieu. Et n'eut plus froid. Pouvant de nouveau bouger, il se leva et regarda autour de lui. La pièce continuait à se refroidir mais lui n'avait plus froid. Il toucha le sol de sa main. Il était chaud. Le prince comprit alors : il y avait quelque chose sous le sol, sûrement la sortie. Il prit son épée, et frappa aussi fort qu'il le put. Au bout de quatre coups, le sol se brisa et le prince tomba. Il atterrit dans un bassin d'eau chaude souterrain. Heureusement qu'il savait nager, se dit-il. A sa gauche, il repéra un escalier ramenant à l'étage au dessus. Il le prit et se retrouva dans la salle principale, encore. Le sarcophage n'était plus accompagné que par un seul pilier. Sans hésiter, le prince se dirigea vers la dernière salle, celle de gauche. Au dessus, une banshitrouye le toisait, toute en or. Il entra. Comme les autres fois, il se retrouva dans le noir. Puis comme les autres fois, la dame des lieux apparut dans une lumière, cette fois-ci jaune. Elle lui dit : -Intrus qui vole et qui pille, tu es dans la chambre de la dame de la mort. Résous mon énigme. -Oui, je vais la résoudre, allez vas-y ! lança le prince qui commençait à en avoir assez. La banshitrouye ne se laissa pas démonter. De sa voix douce, elle murmura : -Sans couverture je me contente de bouts de tissus Qui suis-je ? Le prince soupira. Il ne comprenait rien à toutes ces énigmes. Il chercha un long moment, puis finalement répondit la vérité : -Je n'en ai aucune idée. Les yeux de la banshitrouye s'illuminèrent. -Dommage, hihihihihihi ! Et elle disparut. Le prince s'attendit à ce que la salle tremble, que la température change, mais rien ne se produisit. Absolument rien. Même la porte resta ouverte. Intrigué, il avança dans la pièce, prudent, mais rien ne se produisit. Haussant les épaules, il repartit dans l'entrée. Il entendit alors l'appel de la silhouette. Le prince se retourna. La silhouette se tenait à l'autre bout de la pièce. Il la vit clairement. Ce n'était pas une silhouette humaine, comme il le croyait au début. C'était clairement un pokémon, mais il n'arrivait pas à le reconnaître. Le pokémon disparut à travers le mur. Le prince réfléchit. Pourquoi la silhouette qui l'aidait depuis le début lui indiquait ce mur ? La porte d'entrée n'était pourtant pas fermée, il pouvait très facilement repasser par là où il était entré. Craignant un autre piège, il partit tâter le mur par lequel la silhouette était passée. Quelle ne fut pas sa surprise quand il ne toucha rien ! C'était une illusion, créée par la banshitrouye pour cacher la véritable sortie. Il entra dans le passage, puis regarda derrière lui. A travers l'illusion, il aperçut de l'autre coté de la pièce la porte par laquelle il était entré. La lumière qui s'en dégageait n'était plus la même, elle était d'un rouge sanglant. -Merci, étrange ami, tu m'as évité une horrible fin, murmura-t-il. Il s'enfonça dans le passage qui tourna encore et encore jusqu'à déboucher sur la pièce principale. Le sarcophage n'était plus entouré de piliers. En vainqueur, le prince revint devant la sépulture. La silhouette apparut alors en face de lui. Le prince la reconnut cette fois-ci, il s'agissait d'un tutafeh. Flottant au-dessus de l'édifice, il lui dit : -Je suis le dernier esprit de ce tombeau. Si tu veux vraiment récupérer le trésor, alors résous cette énigme. Le prince lui demanda : -C'est toi qui m'a amené ici. Qui es-tu ? Pourquoi veux-tu que je réussisse l'épreuve ? Le tutafeh se contenta de continuer son discours : -Je suis mort et pourtant je vis Dans mon lit je réside mais je ne dors point Sans couverture je me contente de bouts de tissu, Attendant que l'on me réveille pour mon repas. Qui suis-je ? Le prince réfléchit longuement, en silence. Ainsi chaque énigme n'était qu'une partie d'une plus grande énigme. Il se mit à penser à tout ce qui s'était passé. La dame de l'argent avait commencé par lui poser la première énigme. Était venue ensuite le tour de la dame de la peur, puis la dame de la mort. Il lui semblait qu'il y avait quelque chose qu'il oubliait, quelque chose de très important. Il regarda autour mais tout ce qu'il voyait était le sarcophage doré. Soudain, il comprit. Il dégaina son épée, prêt au combat. -La réponse est : le maître de ce tombeau ! Montre toi ! Le tutafeh disparut. La pièce trembla. Le sarcophage se mit à léviter dans les airs. Dans un grincement d'outre-tombe, il s'entrouvrit lentement pour laisser s'échapper une étrange fumée noire. Une voix grave se mit à rire : -Tu es malin, petit prince, très malin. Le prince ne bougea pas, les maintes moites accrochées à son épée. -Tu veux ta récompense, petit prince ? Demanda l'esprit du roi. Et bien la voici : pour ton intelligence et ta bravoure, je fais de toi ….. mon dîner ! Et le sarcophage s'ouvrit en grand pour le capturer. Mais le prince avait prévu cela. Il savait que face à lui se tenait un tutankafer, une forme de spectre que les âmes mauvaises arboraient pour attirer leurs proies. Le prince l'avait lu dans un livre étant enfant, et il savait aussi quel était leur point faible. Aussitôt, il pointa son épée droit vers l'intérieur du sarcophage ouvert. L'épée transperça le cercueil, qui se mit à scintiller. Dans un hurlement, le tutankafer disparut en un nuage de poussière. La porte du tombeau s'ouvrit. Le prince sortit à la lumière de l'aube. Tandis qu'il retrouvait son zéblitz qui dormait au campement, le tutafeh apparut devant le prince. -Merci, dit-il, tu m'as libéré de l'emprise de mon père. -Ton père ? S'exclama le prince. Tu veux dire que tu es le prince de la légende ? Le tutafeh s'inclina pour dire oui : -Lorsque mon père s'est enfui dans ce tombeau, moi et tout le monde sommes partis à sa recherche. Je suis tombé dans la crevasse par hasard. A l'intérieur, j'ai déjoué les pièges des deux premières salles. Mais je me suis fait avoir par la troisième, comme tu as failli le faire. Le spectre de mon père m'a alors dévoré, et je suis devenu un tutafeh. Quand je t'ai vu dans la forêt, j'ai décidé de te guider jusqu'au tombeau, pour que tu me libères. Encore une fois, merci. Et il disparut dans un scintillement. Le prince cria alors : -Attends ! Qu'est devenu le trésor du roi ? Mais le tutafeh avait déjà disparu. Le prince se tourna vers son zéblitz et lui caressa l'encolure. -Bon, lui dit-il, je suppose qu'on ne le saura jamais. Allez, viens ! Et il repartit chez lui, dans son château. |
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