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Lecture du chapitre 10 | |
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Nom de l'œuvre : Les contes de Papi Polux | Nom du chapitre : Frangine et Frangin dans la jungle |
Écrit par Polux999 | Chapitre publié le : 8/10/2015 à 00:24 |
Œuvre lue 6222 fois | Dernière édition le : 24/3/2016 à 00:30 |
Il était une fois deux petits enfants appelés Frangin et Frangine. Un jour, la guerre éclata dans leur pays. Leurs parents décidèrent de participer au combat. Juste avant de partir, ils dirent à leurs enfants de se rendre chez leur tante, vivant de l'autre coté d'une terrible jungle. -N'oubliez pas, vous contournez la jungle, il ne faut surtout pas la traverser elle est trop dangereuse, expliquèrent les parents. Tenez, prenez chacun un sac, ils contiennent des couvertures chaudes et de la nourriture pour tenir trois jours. Les enfants remercièrent leurs parents et partirent en route pour la maison de leur tante. Sur le chemin, Frangin, qui était le plus jeune des deux, commença à se plaindre : -C'est long, je m'ennuie ! Pourquoi on ne passe pas par la jungle, on y serait en une journée. -Non, répondit Frangine, tu as entendu papa et maman, la jungle est trop dangereuse. Ils marchèrent ainsi pendant toute la journée. A la nuit tombée, ils montèrent un petit camp et s'installèrent dans les couvertures chaudes. -J'en ai marre Frangine, je veux arriver plus vite. La sœur commença à s'énerver. -Tu m'as dit ça toute la journée, ça suffit maintenant ! Tu dors et on reprend la route demain ! Et elle se coucha. Frangin n'était pas du tout content. Il savait qu'ils pouvaient aller plus vite. Alors, au petit matin, pendant que sa sœur dormait encore, il s'aventura dans la jungle. Quand Frangine se réveilla, elle se retrouva toute seule. Elle trouva à coté d'elle un petit message écrit dans la terre. « Je passe par la jungle, on se retrouve chez notre tante. J'arriverai avant toi !» La jeune fille paniqua. Son frère ne ressortirait jamais vivant de là  ! Aussitôt ni une ni deux elle remballa ses affaires et s'enfonça dans la jungle pour retrouver le petit garçon. En arrivant à l'orée de la jungle, Frangine repéra dans la boue des traces de pas. Elle les suivit tout de suite. « Il ne doit pas être très loin, se dit-elle ». Au bout d'un petit moment, elle trébucha sur un gros tronc étrange. En se relevant, elle vit le tronc bouger. -Tu pourrais faire attention, idiote. » Frangine regarda autour d'elle. C'était le tronc qui avait parlé ? En levant la tête, elle comprit alors. Sur une branche, un gigantesque majaspic la regardait de toute sa hauteur d'un air dédaigneux. -Qu'est-ce qu'une petite fille comme toi fait ici dans ma si belle jungle, hum ? Frangine se releva doucement. Elle avait entendu dire que les majaspic étaient très soupe au lait. Elle devait le prendre avec des pincettes. -Bonjour monsieur le majaspic, je suis navrée de vous avoir dérangé. Je cherche mon petit frère, peut-être l'avez-vous vu. Il est de cette taille là et crie beaucoup. Le serpent fit la moue. -Un autre fauteur de troubles ? La jungle n'est plus ce qu'elle était. Non je ne l'ai pas vu, et à mon avis tu ne le retrouveras pas. -Ah bon ? S'inquiéta Frangine. Pourquoi ? Le majaspic esquissa un petit sourire. -Parce que dans la jungle, être petit est synonyme de dîner. Toi tu es trop grande, tu n'as que la peau sur les os alors tu ne risques rien, mais lui, un petit enfant tout potelé, c'est l'amuse bouche parfait. Ne t'inquiète pas, si je le rencontre je n'y toucherai pas. Mais je ne peux pas en dire autant de mes congénères. Frangine s'affola. Elle devait à tout prix le retrouver ! Elle remercia à la va-vite le serpent et courut sur les traces de son frère. Le majaspic bailla royalement et se rendormit sur sa branche. Frangine courait à en perdre haleine. Elle soulevait les branches et les feuilles devant elle à une vitesse affolante. Elle allait tellement vite qu'elle faillit ne pas remarquer le petit statitik sur son chemin. -Aaaaah ! Cria-t-il. -Oups, désolée, je ne t'avais pas vu. Comme tu es petit ! Le statitik sauta dans tous les sens comme un spoink. -Moi, petit ? Attend de voir que je grandisse, je serai alors gigantesque ! Où cours-tu comme ça ? On dirait que tu as l'ectoplasma à tes trousses. La petite fille lui raconta alors ses problèmes. Le statitik bondit de joie : -Mais je peux t'aider ! Je l'ai vu tout à l'heure ! Il s'est dirigé vers le nord en direction de la rivière, pour traverser le pont. -Oh merci statitik, merci ! -Mais dépêche toi, prévint l'insecte. De dangereux bargantua vivent dans la rivière. Ils dévorent tous ceux qui traversent le pont. J'ai essayé de le prévenir, mais il ne m'a pas écouté. Frangine partit en direction du pont le plus vite possible. Quand elle arriva, elle cria de peur. Le pont était détruit ! « Oh non, se dit-elle, j'arrive trop tard. » Elle remarqua dans l'eau d'étranges poissons bougeant dans tous les sens autour d'un sac. -Ouste les bargantua ! Laissez mon frère tranquille ! Les poissons s'arrêtèrent et la regardèrent : -Ton frère ? Ce stupide petit geignard ? Il est passé tout à l'heure. On a essayé de le faire tomber mais on a juste eu le sac. Il est très bon d'ailleurs. -Ouf, soupira Frangine, il est encore en vie. Où est-il allé ? Les bargantua ricanèrent. -Tu crois qu'on va te le dire comme ça ? Donne-nous à manger, et on promet de te laisser passer. Frangine fouilla dans son sac. Elle en sortit un gros morceau de gâteau préparée par sa mère. -Cela vous convient ? Demanda-t-elle. -Oh oui, oh oui ! Crièrent les bargantua. Frangine le leur jeta. Ils le dévorèrent en quelques secondes. -Encore ! Encore ! -Non ! Répondit la petite fille, vous m'avez promis de me laisser passer. Respectez votre promesse ! Les bargantua râlèrent mais obéirent. Ils montrèrent à Frangine comment monter un radeau à l'aide des grosses feuilles des arbres. Puis, il la tirèrent jusque sur l'autre rive. -Merci, c'est très gentil, dit Frangine. Tenez, il me reste un peu de gâteau. Les bargantua se jetèrent dessus. Frangine reprit sa route, droit vers le nord. Sur le chemin, elle sentit une drôle d'odeur. Elle était si forte qu'elle s'en pinça le nez. -Beurk, mais qu'est-ce qui pue comme ça ? Elle vit alors sur sa droite une grosse fleur gigantesque, plus haute qu'elle. Elle s'approcha prudemment et renifla dedans. -Ah c'est infect ! La fleur se mit à bouger. Elle se souleva dans les airs. -Quoiii ? Tu dis que je puuuuuue ? Frangine en tomba à la renverse. La fleur se tourna, et la jeune fille vit alors la créature. Ce qu'elle prenait pour une fleur était en fait un énorme florizarre qui faisait la sieste. -Ma fleuuuuuur ne pue paaaas. Tu es auuuuuussi mal élevée que ce petit gaaaarçon. Frangine s'exclama : -Vous l'avez vu ? Où est-il allé s'il vous plait ? Le florizarre grogna : -Je ne te le diiiiiirai paaaaas. A cauuuuuuse de toi j'ai faiiiiiiim maintenant. Et siiiii je mangeaiiiiiis ? Frangine s'enfuit. Le florizarre rit : -Tous pareiiiiiil ces enfaaaaaants. Comme si j'avais l'aiiiiiiir de manger de la viaaaaaande. Atteeeeeeend petite, tu te diriiiiiges vers les nids carnivooooores ! Mais elle ne l'entendit pas. Frangine courait à en perdre haleine. Elle en avait assez de cette jungle. Elle commença à crier le nom de son frère. -Frangin ? Frangin ! Viens ici ! Elle entendit alors un appel au loin. Aussitôt, Frangine accourut de plus belle. Mais à peine elle avait fait quelques mètres qu'elle se prit le pied dans une racine. Elle tomba la tête la première dans la boue. Pestant, elle se releva. Mais en levant la tête, Frangine se retrouva encerclée d'étranges plantes. -Tu es perdue petite fille ? Susurrèrent les plantes. -Oui, je cherche mon frère, répondit-elle, aidez-moi s'il vous plait. Les plantes se rapprochèrent un peu plus. -Oh, pauvre enfant, soupirèrent les plantes. Nous allons t'aider, regarde ici, ton frère est peut-être là . Les plantes ouvrirent grandes leurs feuilles. -Allez, viens là , viens trouver ton frère. Frangine s'approcha un peu plus. Elle trouvait ces plantes étranges, mais peut-être qu'elles pouvaient l'aider. Elle tendit la tête à l'intérieur de la plante. Soudain, quelque chose s'enroula sur sa jambe et la tira vers le haut. Frangine eut à peine le temps de respirer qu'elle se retrouva accrochée sur une branche. Au même moment, la plante avait refermé ses feuilles d'un claquement sec. -Je t'ai sauvée la vie, petite idiote. Le majaspic apparut à coté d'elle. -Regarde en bas, ces plantes sont des empiflor. Elles dévorent tout et n'importe quoi en les attirant dans leur gueule. Je te l'avais pourtant bien dit que c'était dangereux la jungle. Frangine observa les plantes carnivores en train de se retirer doucement entre les arbres. -Oh, merci majaspic. Le serpent la regarda de son air dédaigneux. -Je suis bien obligé de t'aider, tu ne sais pas te débrouiller toute seule. Allons chercher ton frère, le florizarre m'a dit qu'il s'était dirigé vers le nord-est. Plus vite vous serez partis, et plus vite je pourrai reprendre ma sieste tranquillement. Et dans un sifflement il ondula sur les branches. Frangine le suivit, tant bien que mal. En continuant ainsi, il arrivèrent aux abords d'une immense ruine en pierre blanche. Les lianes l'avaient presque entièrement recouverte. Un bruit venant de l'intérieur s'éleva. -C'est Frangin, je reconnais sa voix ! S'exclama la jeune fille. -Oui, ajouta le majaspic, il n'y a qu'un humain pour faire un boucan pareil. Va le chercher, je vous conduirai à la sortie de la forêt. -Tu ne viens pas ? Demanda Frangine. Le serpent sourit : -Oh non je n'entre pas là -dedans, c'est trop dangereux, même pour moi. Et de sa queue il fit tomber Frangine de l'arbre. Elle se releva toute courbaturée, et entra dans la ruine d'un pas prudent. A l'intérieur, tout était sombre et recouvert par la végétation. Pas très loin, elle entendit le bruit d'un cours d'eau. Sur les murs, d'étranges hiéroglyphes étaient inscrits. Frangine était en pleine contemplation qu'elle entendit son frère, tout proche : -A l'aide ! Aidez-moi ! -Frangin ! Elle courut dans la pièce d'à -coté. Elle le vit enfin. Il était suspendu dans les airs, lévitant sous le pouvoir d'un horrible cryptéro. Le garçon aperçut sa sœur : -Frangine, aide-moi ! La jeune fille explosa de colère. D'un pas décidé, elle avança jusqu'au cryptéro. -Ça suffit maintenant ! J'ai dû marchandé avec des bargantua gloutons, échapper à un florizarre puant, j'ai failli me faire dévorer par des empiflor manipulateurs et en plus j'ai dû supporter ce vaniteux de majaspic. Là c'est trop, tu vas me rendre mon petit frère tout de suite, ou sinon je me fâche terrible ! Frangin n'osait rien dire. De toute sa vie, il n'avait jamais vu sa sœur aussi en colère. L'oiseau psychique tourna la tête dans sa direction. Sans un bruit, il fit descendre Frangin. Puis il s'approcha de la jeune fille. -En voilà une fille courageuse. Ton âme sera délicieuse. Il fit briller ses yeux d'une lumière bleue et hypnotisa Frangine. Son regard s'éteignit et devint vide. Doucement, le cryptéro l'éleva dans les airs, s'apprêtant à lui aspirer son âme. -Attention, pas si vite oiseau de malheur ! Frangin et le cryptéro regardèrent autour d'eux. Du cours d'eau jaillit dans les airs le petit statitik, propulsé par les bargantua. -Tu ne touches pas à notre amie ! Et le statitik mordit à pleines dents l'oiseau. Sous la douleur il perdit son emprise sur Frangine qui tomba au sol. Le statitik se mit à briller d'une lumière aveuglante. Son corps grandit très vite. Quand la lumière redevint normale, il était devenu un gigantesque mygavolt. Tombant lourdement sur le sol, il se plaça entre la jeune fille et le cryptéro. Frangin avait les yeux brillants. Il ne perdait pas une miette du spectacle. Le cryptéro hésita à attaquer, puis finalement se retira dans les bas-fonds des ruines. Tout le monde sauta de joie et acclama le mygavolt. Frangine se réveilla, un gros bleu sur son front. -Que s'est-il passé ? Où est passé l'oiseau ? Oh, statitik, c'est toi ? Frangin la serra dans ses bras. -Frangine, Frangine ! S'écria-t-il. Tu aurais dû voir ça, c'était incroyable ! La jeune fille le serra encore plus fort dans ses bras. -Enfin je t'ai retrouvé ! Dit-elle les larmes aux yeux. Ils sortirent des ruines tous ensemble après avoir remercié et salué les bargantua qui plongèrent au fond de la rivière. En sortant, le majaspic les attendait, nonchalamment étendu sur une branche. -Oh, dit-il, tu t'es fait des amis. Hum, bien, allons-y, la sortie est par là -bas. Il les guida jusqu'à l'orée de la jungle, tout prêt de la maison de leur tante. Frangine et Frangin serrèrent bien fort leurs deux nouveaux amis. -Venez nous voir quand vous voulez, proposa le mygavolt. -A condition de ne plus être aussi bruyant, ajouta le majaspic en haussant un sourcil. Frangin et Frangine promirent et leurs dirent au-revoir. Quand ils arrivèrent chez leur tante, elle s'écria : -Déjà  ? Mais je ne vous attendais pas avant demain ! Comment avez-vous fait ? Frangin et Frangine se regardèrent, tout sourire : -Grâce à de nouveaux amis. |
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