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| Auteur | Message | |||||||||||
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Black
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 22/4/2020 à 03:47 |
Et on va pas se mentir ça arrange bien de manière plus globale le capitalisme. Si on fait bien attention ce sont toujours les sociétés qui nous poussent à acheter qui vont créer des clivages à coup de communications, mode et je ne sais quoi. Sachant que de base déjà , dans les milieux intellectuellement "pauvres" (j'espère que vous m'aurez compris, je tire un fil dangereux.  ) c'est déjà pas ça entre juste les individus peu importe les sexes, mais tu rajoutes en surcouche les clichés et autre qu'on bouffe sur internet, dans les pubs, dans les magasins etc et c'est le jackpot.
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Shaka
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 22/4/2020 à 12:11
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Les clichés permettent de facilement étiquetter les gens et faire des appel à produits ciblés plus facilement. Des produits genrés tu en as TOUT LE TEMPS c'est un truc de ouf. POurquoi les meufs auraient des putain d'arc nerf blanc bleu rose et les mec le nerf zombie flingue avec munitions illimités ? Mais je pense que autant le capitalisme va renforcer cette situation, autant je ne pense pas que ce soit lui qui en soit à l'origine. Car le capitalisme répond à un marché. Si les trucs rose les filles préfèrents alors font du rose. C'est aux adultes maintenant d'apprendre à casser leur carcan social pour tenter de préserver les enfants de ces clichés mais c'est pas facile. Et ensuite tu as les différents biologiques / morphologiques là on n'y peut rien c'est la vie |
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Ratus
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 22/4/2020 à 21:45 |
Le coup du capitalisme accentuant les différences H/F en exploitant au maximum les clichés en vogue, c'est un peu le problème de l'œuf et la poule  Mais plutôt d'accord avec Shaka sur ce coup, c'est simplement l'exploitation d'un marché et d'une tendance qui je pense est assez naturelle. Bien avant le capitalisme y'avait déjà des vêtements et des accessoires "genrés" (on me dira Louis XIV avait des collants certes, mais il ne portait pas de corsage). Je n'ai plus la référence mais il m'a semblé avoir lu un article expliquant que moins les rôles sociaux étaient genrés, plus les attitudes et comportements tendaient à l'être. Bien évidemment ce besoin de distinction, et pas que sur le plan du genre, nos sociétés mercantiles l'exploitent à foison sur ce point Black a pas tort %) A mon avis la préservation des clichés ça n'est pas qu'une question d'éducation parents/enfants, mais de milieux sociaux. Si à l'école tout le monde te dit qu'un homme qui pleure est une tapette, surtout quand t'es gosse et sensible aux jugements du groupe, tu vas finir par intégrer ce fait et éviter de chialer même si tes parents en question ne t'ont jamais inculqué un tel principe. Finalement j'en viens à me demander si une partie de l'envie de distinction "genrée" ne viendrait pas en partie d'un besoin de reconnaissance sociale ? (en tant qu'homme, femme ou même transgenre) C'est ce besoin qui est le plus puissant finalement |
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Shaka
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 25/4/2020 à 03:48
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Article long qui montre différentes approches et que j'ai trouvé intéressant sur le sujet. [Lien externe] |
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Ratus
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 26/4/2020 à 11:00 |
Yep, j'ai lu l'article en question, qui a le mérite d'être référencé et relativement factuel. Il montre bien le hiatus entre l'idée de liberté qu'on a souvent et les déterminismes sociaux qui finalement, ne nous rendent pas si libres que cela. En outre, il précise également que le "genre" n'est pas le seul facteur d'influence et est souvent imbriqué avec d'autres types de déterminismes (classe sociale, métier des parents), donc qu'une analyse multifactorielle est souvent nécessaire. Par ailleurs il tend à expliquer que le bridage des activités "genrées" concernent autant (voire plus) les hommes que les femmes. On s'en doutait un peu, mais ce genre de constat aide à une approche plus globale et posée bien loin des "white men are trash" de twitter %) Ils ont l'air d'aimer Bourdieu en tout cas. Je ne le connais qu'imparfaitement mais il me semble qu'il met beaucoup l'accent sur l'influence familiale. Il a raison j'ai tendance à penser que ce facteur diminue en importance, surtout à notre époque hyperconnectée où au final les communautés non seulement physiques hors de la famille peuvent avoir une influence (ce qui est le cas depuis longtemps) mais aussi les fréquentations virtuelles. Peut-être qu'un ado qui traîne sur des forums de masculinistes, même en étant lui-même issu d'une famille plutôt progressiste, pourra voir ses schémas de genre changés. |
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Shaka
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 28/4/2020 à 14:40
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J'ai bien aimé le fait justement que soit présenter le genre non pas comme une cause mais plusieurs qui peuvent. Le fait aussi qu'on se lance dans des activités genrées pas forcément à cause d'un déterminisme de genre mais socio culturel autre. Et justement je voulais amené au cercle de la famille qui au final se dissipe plus vite maintenant qu'on a plein de tiers possible dans les liens avec les enfants. Je dirai qu'à partir de 6 ans le parents perdent au fur et à mesure le "contrôle" des normes que pas intérioriser l'enfant. Pire les réseaux sociaux. L'homme est un animal social qui se construit en permanence ou au final les libertés de choix ne sont pas forcément de réelles libertés. |
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Ratus
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 28/4/2020 à 19:44 |
Après j'imagine qu'il y aurait besoin d'une échelle de graduation parce qu'il y a des activités très fortement genrées tandis que d'autres doivent l'être moins, si par exemple je met à porter une robe de mariée je vais bien plus sentir le poids du "genre" que si je joue du violoncelle. Ou dans l'autre sens si tu te mets à jouer des percussions par rapport à si tu décides de te mettre au free-fight %) Mais oui, c'est intéressant de voir que dans nombre d'activités "genrées" finalement le contexte social a un rôle bien plus prédominant. 6 ans oui ça me paraît assez bien correspondre au moment où déjà on commence à moins être sous l'influence hégémonique des parents. Pour le reste de toute façon l'homme (et la femme) se construit à travers la société avant tout, et même les mammifères sociaux en général (sauf que eux n'ont pas tout un tas de codes sociaux et culturels à assimiler dans la plupart des cas), mais après qu'est ce que la liberté au final, y a-t-il vraiment une liberté totale dénuée de toute influence sociale ? Vous avez 4 heures |
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