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Sujet: La dévalorisation: Quel en est la cause?

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Bakufun
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le 27/7/2006 à 14:35
La précocité est mal vue. C'est dommage, c'est la preuve que l'être humain évolue. J'en ai fait les frais (pitié, m'insultez pas ! :$ ). Les autres parents disent "Regardez-moi ça ! Il a même pas 2 ans qu'il parle et marche déjà ! Quelle honte ! Il ne faut pas pousser les enfants, ils en auront plein la tête après".
C'est ce genre de remarque qui m'en a mis plein la tête. Les profs ne s'occupait pas de moi et me permettaient de partir à 16 h 00 au lieu de 16 h 30 parce qu'il n'avait plus rien à me faire faire. Mais maintenant c'est du passé, ça.
Je dois réapprendre à m'ouvrir aui monde, commencer à découvrir mon càté artistique, que j'ai soigneusement mis de càté jusque maintenant parce que je ne supportais pas l'horrible compétition qui se jouait dans les cours d'Arts Plastiques. :)
Denser
Membre Sympa
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le 27/7/2006 à 14:57
Je compatis Bakufun  ;)
pika2004
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le 27/7/2006 à 18:13

- Zhuquarnage a dit -

A un certain âge (disons, en dessous de 16 ans), rabaisser quelqu'un, c'est souvent de "l'igorance", dans le sens qu'on ne voit pas que ça peut faire mal à l'autre et de plus, qu'on souffrirait énormément à sa place. En gros, simplement parce qu'on ne fait pas preuve d'ampathie et qu'on ne se met pas à la place de l'autre en le dévalorisant.

Passé cet âge, soit c'est volontaire, et souvent cruel; soit ça reste involontaire (mais plus rarement), sans but vraiment de blesser, mais ça fait mal quand même...

On essaye souvent d'ignorer, ce qui reste une bonne chose à faire, mais c'est difficile, surtout que ça s'accumule peu à peu.... Et certains ne sont pas du genre à arrêter (dans ce cas là, discuter avec ces gens, ça sert peu (sauf si les dévalorisations semblent involontaires)..

La pateince est donc une solution, à cet âge, ces gens ne restent pas longtemps en notre compagnie. Mieux vaut donc attendre, essayer d'ignorer, et s'en remettre au maximum aux amis.


Sexy, ce genre de posts contenant juste des "+1" ou "Je suis d'accord", tu sais bien qu'il faut les éviter dans le "Sérieux", hein :^^

Bin l'année passée, on se moquais de moi (t moche, t con, physique, et j'en passe...) ils savaient que ça me fesait "mal" et ils ont continué jusqu'au jour ou :

- Je m'habillais à la mode
- J'avais un portable à la mode
- Plus d'appareil dentaire

Et ils avaient tous moins de 16 ans ! (12 - 13 pour être précis, moi compris)
Mais je suis d'accord : La patience est la meilleure solution !
:^^

Et aussi je suis d'accord avec Silver_Altaria et Suicune : Pas d'amis pour m'aider dans ces moments là...

Par contre, les profs m'on jamais rien dit mais mes parents... Mais ca je sais que c'est pour rire... (et heureusemment !)
lewix7
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le 27/7/2006 à 21:11

4295 5776 4511


Personellement je suis pas en position parfaite pour juger. On me l'a jamais vraiment fait, si ce n'est à cause des gens avec qui je traîne (à nous voir dans la rue l'on croirait voir des retardés mentaux XD). Mais ça je m'en fous totalement.
Je dirais que les personne qui dévalorisent les autres le font pour plusieurs raisons.

Soit, comme déjà dit par nombre de personnes dans les messages précédants, ils le font inconsciamment sans vouloir blesser la personne.
Soit ils le font car ils n'aiment pas ou sont jaloux de la personne en question. Après le reste de la classe ou dans le pire des cas le reste du collège suit le mouvement.
Dans les deux cas la personne en ressort avec le temps. Soit parce que les autres ou lui même partent, soit parce que les dévalorisations sont plus valables.
Mais en principe envoyer la personne se faire peut la faire taire :( …
nirnaeth
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le 27/7/2006 à 21:46
Message édité le 27/7/2006 à 22:42

La dévalorisation ... pour moi il y a deux formes :

- Premièrement, le "classique", c'est à dire celle qu'exercent certaines personnes sur d'autres, qu'elle soit verbale ou comportementale. Les formes sont aussi multiples qu'il y a d'individus concernés : une particularité physique, couleur de peau, obésité, taille, forme du nez, des oreilles, défaut de language, etc ; un trait de caractère, timidité, introversion et extroversion, susceptibilité, naïveté, crédulité, égoïsme, etc ; ou bien les actes de la personne visée, qu'il soit appelé "intello" - courant je pense - ou cancre - celui-ci peut-être moins, qu'il soit trop dans la bulle de ses parents, ou tout bonnement qu'il ait un comportement ne plaisant pas à l'artisan de la dévalorisation.
Mais après on se heurte à un problème plus coriace : pourquoi cette dévalorisation ? Selon moi c'est tout d'abord dans la tête de celui qui fait subir cette nuisance à un autre qu'il faut chercher : peut-être une volonté de passer ses nerfs ou de reporter ses échecs ou ses troubles sur quelqu'un de faible qui ne se défendrait pas de toute façon, ou bien une forme de sadisme pour faire souffrir le plus possible la victime, dans la plupart des cas une volonté de plaire aux spectateurs de cette violence, par la dévalorisation de l'un qui entraîne la valorisation d'un autre. Et ce qui est interressant dans ce cas là, c'est qu'on a tous été à un moment ou à un autre de notre vie, bourreau et victime tour à tour. Mais si rappelez-vous ... Ensuite, peut-être plus rare, ce serait de la volonté de la victime de tout faire de sorte que le potentiel bourreau vienne à le devenir - une sorte de masochisme ? - par le biais d'un comportement qui pousserait les autres avec qui il cohabite - primaire, collège, lycée, entreprise ... - à le dévaloriser. Alors il éprouverait quelque plaisir à se sentir humilié et descendu ? Pas sûr ... enfin il ne faut écarter aucune possibilité !
On pourrait certainement en dire encore long, mais la liste des causes ne serait pas exhaustive ...

- Deuxièmement, l'auto-dévalorisation. En effet, j'entends de plus en plus de gens - dont je fais aussi partie - se pleindre d'eux-mêmes, se rabaissant - intentionnellement ? - au possible. Je trouve ça contre-nature, puisque c'est le caractère de chacun qui fait la diversité et qui fait qu'on est tous différents. N'est-ce pas triste alors de renier sa personnalité, son soi ? Mais dans quel but ?
Je pense que, comme la première forme de dévalorisation, celle que l'on exerce sur soi-même représente pour beaucoup la solution pour se faire apprécier des gens qui nous entourent : Si quelqu'un se rabaisse, qu'est-ce que vous auriez tendance à faire ? Probablement le "rassurer" en lui affirmant, et en lui prouvant le contraire, ventant ses qualités et encensant son être. Un jeu d'hypocrites. Comme précédemment, on a presque tous essayer ce "moyen" là. Mais certains en font une attitude systématique, casant dans chaque conversation un petit : "Oh je suis trop grosse !" ; "De toute façon je sais que tu me trouves nul ..." ; "Quel c*n je fais !" ; etc. Pour moi la première expression illustre la volonté d'un changement de soi, que l'on fait partager à tous par la parole, en se pleignant et se morfondant sur son sort, afin de les faire compatir, de s'attirer l'amitié ou le soutien de quelqu'un par le biais du jeu des points communs - unetellle se trouve grosse et uneautretelle la comprends car elle vit le même "drame"... Ce cas là se rapprocherait alors de la deuxième expression, qui elle indique que les mots et la dévalorisation ont été programmés, choisis volontairement et avec minutie pour rendre l'apitoiement plus convaincant. Argumentation en sa propre faveur alors ? Qui sait, mais en tous cas cette forme de dévalorisation, le but est clair même s'il est à demi-voilé, on veut plaire ou se rassurer - ou les deux ? - et pour cela la fin justifie les moyens. Reste à voir si le destinataire courira dans son petit jeu ou l'ignorera ... Enfin la troisième proposition peut indiquer deux choses selon moi : ou bien c'est mécanique, le processus de dévalorisation a été ancré il y a de cela longtemps - peut-être par des dévalorisations de "premier type" qui auraient conforté la victime dans l'image peut-être déjà péjorative qu'elle avait d'elle même, la transformant en une créature ambigüe, artisante de ses malheurs et soumise à ses attaques. Ainsi la victime en fait un trait de son caractère, à se rabaisser sans cesse pour mieux se faire voir ou pour se donner bonne conscience - étrange ! Ou alors c'est tout simplement la reconnaissance d'une de ses erreurs, ou les deux combinés ?

La dévalorisation c'est bien d'en parler, car c'est une forme de violence "mineure" qui sévit chaque jour sur n'importe lequel d'entre nous. Mais de ces petites boutades ou de ces violentes injures méprisantes, peut naître un trouble encore plus grand : chez certaines personnes dépressives ou mal dans leur peau, cela accentue encore plus leur malaise, ce qui peut ammener à des catastrophes, mutilations, suicides et j'en passe. Ces violences quotidiennes dont nous faisons tous les frais, qu'elles contentent des bourreaux - sadiques ou malveillants, rassurés, à qui cette pratique procure du plaisir, de la satisfaction ou l'engouement des autres - et / ou des victimes - désemparées ou de leur plein gré, dans tous les cas qui en ressortent plus ou moins meurtries selon le caractère - ou les deux réunies dans un même individus ; ces violences là ne doivent en aucun cas être cautionnées, bien qu'elles font partie de la vie de chacun.
Voilà, c'est mon point de vue. Quant aux causes, on doit tous avoir nos exemples, nos opinions, nos idées ou notre vécu à rajouter, non ?

Pour mon vécu, j'ai pas trop envie d'en parler, j'ai fait les frais de nombreuses dévalorisations, de beaucoup de personnes que je pensais être mes amis, quelle claque dans la gueule tout de même ... C'est là qu'on se rend compte qu'on est cruel, tous autant que l'on est, car après avoir moi-même été dévalorisé j'ai - inconsciemment ? - perpetré la même chose sur d'autres personnes, plus démunies que moi. Finalement je me suis rendu compte que ça ne servait à rien sinon faire du mal aux gens, et que l'ampathie était une bonne chose, quand le reste faisait défaut ... Depuis, je pense que les gens simples sont les plus dignes, rarement la cause des dévalorisations. Après il en va des choix que chacun fait. Chacun fait des erreurs - j'ai fait des erreurs.
Enfin, comme dirait l'autre, tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie !
neo_lmx
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le 28/7/2006 à 11:49
Message édité le 28/7/2006 à 11:50

Moi je suis obligé de m'auto-dévaloriser régulièrement car j'ai un ego surdimensionné et c'est le seul moyen de le contràler. Si je ne m'auto-dévalorise pas suffisament mon ego s'échappe et provoque des catastrophes.
:(
Bakufun
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le 28/7/2006 à 12:55
Merci Denser. :)
LightNinetales
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IdolMembre
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le 28/7/2006 à 20:41
Quote séquence.

"Après quand on voit les filles dans la rue diiscuter, ou meme dans les chansons, elles cherchent toutes un "bogoss d'un mètre 80 minimum, musclé"... A force d'entendre ca à longueur de journée, le soir quand on se voit dans la glace et qu'on respecte pas ces magnifiques critères, c'est dur de pas se dénigrer..."

> je suis brune et plate (et pas asiatique avant que vous alliez chercher n'importe quoi comme excuses, ça n'empêche que j'ai un minimum de confiance en moi et qu'on me regarde :(
dire qu'on aime les grands musclés (et blonds aux yeux bleus, comme mon bogoss de prof d'anglais), ça permet de s'intégrer, genre 'copiiine on a les memes gouts' et ça ne veut souvent rien dire des goûts réels de la personne.

"On me traitait de laidrons, d'erreur de la nature, que je ne devais même pas vivre (faut le faire quand même). Au fil du temps, j'ai perdu confiance en moin et quand je me regardais dans le mirroir, tout se que je voyais s'était une fille moche, depressive et sur le point de crever."

> moi c'était 'face de rat', j'ai lâché posément 'moi aussi, je t'aime' au gars, étrangement depuis il m'a tjs évitée *sifflote*
un être humain ça a basiquement le même fonctionnement qu'un animal vis-à-vis des ennemis (même si bcp plus complexe), à savoir que la meilleure défense c'est l'attaque et que quand on a peur de quelqu'un le meilleur moyen est de s'ne prendre à lui...
Si l'autre n'est tjs pas apeuré, alors on va adopter une attitude de fuite - au final, ce qui compte, ça n'est pas que vous soyez en position de force vis-à-vis des autres, mais bien qu'eux le croient :$

"On peut aussi se dévaloriser à cause de ses parents. Un gamin qui fait son lit et qui voit sa mère le refaire deux minutes après, le gamin qui passe l'aspirateur et qui voit sa mère le repasser, toujours sans rien lui dire dans le meilleur des cas, ou un "regarde moi ce travail" dans le pire des cas. La suite devient logique."

> ça représente la majorité des parents je crois...ils n'imaginent pas l'importance que ça peut avoir, dans ce cas autant en parler avec eux... (à condition bien sûr de les croire lorsqu'ils vous expliquent que ça n'a rien à voir avec votre travail et que c'est normal pour un parent d'avoir toujours besoin de 'superviser' leurs enfants (ça leur évite de culpabiliser à penser qu'ils ne s'en occupent pas suffisamment ? c'est d'ailleurs encore pire avec les adolescents, parce que les parents ont souvent un peu de mal à ne pas 'perdre le contact' avec leurs enfants, alors ils finissent par se rabattre sur tout ce qui est d'ordre domestique parce que c'est encore un domaine où les gosses sont-et seront pendant une bonne partie de leur vie, à l'heure actuelle- dépendants d'eux))

"Les autres parents disent "Regardez-moi ça ! Il a même pas 2 ans qu'il parle et marche déjà ! Quelle honte ! Il ne faut pas pousser les enfants, ils en auront plein la tête après"."

> que dire quand il lit et compte ?
j'ai connu aussi, sauf que moi c'était un peu différent (dans la mesure où malgré tout le respect que j'ai pour ma mère au niveau purement intellectuel, il y a des moments où elle aurait pu éviter de se conduire en mentor, et on peut dire qu'elle 'poussait' un peu dans ce sens)

"En effet, j'entends de plus en plus de gens - dont je fais aussi partie - se pleindre d'eux-mêmes, se rabaissant - intentionnellement ? - au possible."
> On appelle ça de la fausse modestie :$

Se dévaloriser, c'est marrant ; c'est presque devenu in.. autant que d'enfoncer les autres... à se demander si les deux ne sont pas corrélés : on se dévalorise pour attirer l'attention sur soi et indirectement se positionner en victime, ce qui vous octroie au moins la qualité de savoir souffrir en silence, et sinon l'amitié, au moins la sympathie (au sens étymologie : souffrir avec... comme la pitié, en somme) de l'entourage ; et ensuite, obéissant à une bonne vieille tendance qui consiste à penser que c'est mieux d'être le meilleur d'un monde de nuls que le plus nul d'un monde de roxxors, à enfoncer les autres (c'est prouvé : quand les gens voient un gagnant du Loto, ils ne pensent pas 'si seulement moi aussi j'avais pu gagner la même somme!' mais 'pf, c'est trop injuste, ce type. Il mériterait de tout perdre') - la raison en étant qu'il est humainement tellement plus simple de faire souffrir l'autre que de se remonter (ça demande moins d'introspection, donc moins de risques de découvrir quelque chose de déplaisant qui transformerait la déprime 'mode' en authentique déprime)...
Une théorie à creuser tiens.
Quoi qu'il en soit le problème c'est qu'on veut tout et son contraire : et admettons qu'on l'ait, on se sentira paumé, complètement égaré entre deux dimensions parallèles, et on commencera à se demander si en fait on a vraiment ce qu'on voulait, si ce n'est pas une immense illusion, etc.
(j'avoue être assez touchée par ce phénomène : du point de vue de la société j'ai bcp de chance, et bcp de doutes aussi... ce qui, toujours du point de vue de la société, est un bien, sauf que je sais pertinemment ne pas être l'être parfait, en conséquence le point de vue de la société cloche, et si il cloche sur ce càté là pourquoi pas sur tout le reste ? > généralisation vicieuse)

L'introspection c'est bon, mangez-en... par contre évitons d'en abuser, parce que si avec trop peu de recul sur soi-même on se met à s'en prendre aux autres, quand au contraire on essaie d'en prendre trop on tombe vite dans des questions sans réponse, plus paradoxales les unes que les autres, et qui au fond, n'ont pas vraiment d'intérêt...
Voire aucun.
On peut très bien vivre sans se poser la question de savoir si on est beau ou moche, si on est gentil ou non, si on est intelligent, prétentieux, apprécié vraiment, doué dans tel domaine ou non.
C'est dràle : autant la curiosité et le doute sur ce qui nous entoure sont des armes puissantes, autant retournées sur soi-même elles montrent vite des limites... logique quelque part ; elles s'exercent de part notre propre jugement, qui s'il n'a pas son pareil pour se faire une opinion sur d'autres, se trouve bien vite pris dans un immense dilemme en s'en posant sur lui-même (et voilà comment on fait gagner de l'argent aux psys)

Je ne sais pas si j'ai répondu au sujet, je sais que j'ai fait de la psychosocio de café-bar, mais je n'ai rien de mieux à proposer pour l'instant...
Mon opinion étant juste que la dévalorisation est causée par une mauvaise connaissance de ses propres limites - donc un mauvais usage de son propre jugement quelque part...
et que si on essayait parfois de mettre sa conscience en mode off (ok, c'est impossible... Faut dormir la nuit, ptetre ?) ou de l'exercer sur autre chose (demandez-vous pourquoi les oiseaux se cachent pour mourir, pourquoi le drapeau américain est bleu-blanc-rouge, pourquoi ln e = 1 et pourquoi les électrons sont en perpétuel mouvement... Pourquoi ne voit on que certaines longueurs d'onde de la lumière, pourquoi les bébés naissent-ils incapables de se débrouiller, pourquoi les corbeaux sont noirs et pourquoi certaines personnes sont immunisées contre le SIDA, pourquoi les virus ne sont pas vivants et les ordinateurs non conscients, pourquoi les bactéries ne dominent pas le monde (même si en fait, elles le dominent), pourquoi on a des poils de différentes couleurs sur la tête et les bras, comment ça se fait qu'on puisse attraper le tétanos, pourquoi la mouche tsé-tsé cause la maladie du sommeil ou encore pourquoi les Africains ont les cheveux crépus ; pourquoi le français est si compliqué et pourquoi le latin utilise ces déclinaisons bizarres.... pourquoi une empreinte est dite digitale alors qu'elle n'a rien à voir avec des nombres, pourquoi on ne compte pas en base 64, comment un fou a eu l'idée de mettre au point un algorithme de cryptage, pourquoi Isaac Newton n'a pas été une femme, ou autre avalanche de questions), ça vous fera du bien à la culture et à l'ego...
nanbel
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le 28/7/2006 à 22:31
Si le monde devient ainsi sans pitié c'est à cause de ces mannequins,...

Car les "sans pitiés" veulent y ressembler et trouvent cela normal, car ils imaginent que les normes pour une personne c'est d'être hyper con(ne) et sexy...

Dès lors les autres qui ne sont pas ainsi sont victimes de moqueries, etc...
Olink
AngiMembre Evolué
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le 28/7/2006 à 23:49

1203 3241 0072


Message édité le 28/7/2006 à 23:50

Il est clair que la dismorphobie est un des facteurs prédominants dans le domaine de la dévalorisation, mais après tout, il suffit de se dire que si l'on est si moche, les autres ne nous regardent donc plus, et donc plus besoin de s'en soucier.

Ce raisonnement est un peu primaire, j'en conviens, mais le fait de rabaisser les autres ne l'est-il pas encore plus?


Personnellement, j'ai toujours été considéré comme un "intello", mais je suis dans une classe plutôt compréhensive, et puis il savent pertinemment bien que s'ils se mettaient à m'attaquer sur ce terrain-là, il me serait très facile de faire augmenter la quantité de matière par les profs, voire la difficulté des tests, donc ils se tiennent à carreau.
Et puis, après tout, voir les autres se vautrer dans leur misérable vie d'inculture est un plaisir incommensurable, ce qui compense largement tout les inconvénients qu'être "intello" pourrait comporter.


Nirnaeth--> Toi aussi tu consultes le site "Douance"?
Filipou
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le 1/10/2006 à 15:08
Je pense que la dévalorisation dépend déjà du mental de la personne. Si la personne est forte psychologiquement, elle pourra faire face aux dévalorisations de l'extérieur. Car généralement, après avoir été dévalorisé, on est plus sensible au regard des gens et c'est là que ça fait du mal à mon avis. Le meilleur moyen est probablement celui que j'utilise, se valoriser un peu pour éviter d'être vraiment toucher par les paroles des autres.
Sam-ze-Hobbit
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le 1/10/2006 à 17:17
Message édité le 1/10/2006 à 17:17

Je suis gentil même avec les gens que je trouve incroyablement c*ns mais après je suis atterré par mon hypocrisie... :$
PiK@miaou
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le 3/10/2006 à 02:42
Message édité le 3/10/2006 à 02:45

sa tombe bien ce topic ,j'ai pleuré tout la journée aujourdhui :(
la cause:
mes mauvais résultats académique en mathématique de 3ieme secondaire à mes deux examen (44%),le plus bizzare c'est que j'ai vecu un cauchemard ou mes math me permettait pas de rentrer au cegep

je sais que c'est peu mais je suis une personne avec des emotions a fleur de pot et j'ai été écoeurée la dessus pendant tout mon primaire en plus j'avait une voix très aigu on me qualifiait de bébé c'était pas drole

Avec l'arrivé de l'adolescance le monde ont commencé a me laché de ce coté la,j'ai changé de voie pour pas voir ceux qui mont rendu tant la vie difficile.

finalement ben c'est dure de doublé :(
bigkabigon
AngiMembre
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le 6/10/2006 à 14:31
La dévalorisation, c'est un cercle vicieux; il suffit d'une fois pour y entrer.
Quand on se fait dévaloriser, même si on se dit qu' cela n'a pas d'influence sur nous, ce n'est pas vrai: la dévalorisation ouvre une blessure qui s'ouvre de plus en plus et pose de réel problème. En effet, la personne insultée va forcément se demander "et si c'était vrai" à un moment ou un autre; ce qui va le faire réfléchir sur lui-même, elle va alors se trouver des défauts qui n'exisent pas ou invisible, les faire exister ou les faire augmenter énormément, du fait que, quand une autre personne lui dira une parole de travers, elle se focalisera sur les défauts qu'elle pense avoir et va se refermer de plus en plus sur elle-même, parfois à outrance. Et ensuite, elle aura peur des autres, de paraitre en public, car pour elle tout le monde voit son défaut, alors que la plupart du temps, on l'ignore complètement. sa vie sociale en sera complètement détruite.
De mon expérience, j'ai subi des dévalorisation sur mon physique, mais cela pourri complètement ma vie sociale, car je me méfie de tout le monde, même de mes amis; je croit les voir se moquer de moi et par cela je m'éloigne complètement d'eux et je perd peu à peu confiance dans l'être humain, croyant que tous sont hypocrite et me font des sourires puis me montrent du doigt en rigolant dès que j'ai le dos tourné. Je sais bien que celà n'est pas la vérité, que toute personne n'est pas comme ça, mais je ne peux m'empêcher de le redouter et de m'enfermer de plus en plus dans ma carapace.
Il y a toujours moyen de s'en sortir mais pour cela, il faut le soutient des autres, mais la personne dévalorisée en a peur et donc ne sait sortir de ce cercle.
Rayquaza-Kyogre
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le 13/10/2006 à 17:45

6666 8686 7777


Message édité le 13/10/2006 à 17:48

- bigkabigon a dit -

La dévalorisation, c'est un cercle vicieux; il suffit d'une fois pour y entrer.
Quand on se fait dévaloriser, même si on se dit qu' cela n'a pas d'influence sur nous, ce n'est pas vrai: la dévalorisation ouvre une blessure qui s'ouvre de plus en plus et pose de réel problème. En effet, la personne insultée va forcément se demander "et si c'était vrai" à un moment ou un autre; ce qui va le faire réfléchir sur lui-même, elle va alors se trouver des défauts qui n'exisent pas ou invisible, les faire exister ou les faire augmenter énormément, du fait que, quand une autre personne lui dira une parole de travers, elle se focalisera sur les défauts qu'elle pense avoir et va se refermer de plus en plus sur elle-même, parfois à outrance. Et ensuite, elle aura peur des autres, de paraitre en public, car pour elle tout le monde voit son défaut, alors que la plupart du temps, on l'ignore complètement. sa vie sociale en sera complètement détruite.
De mon expérience, j'ai subi des dévalorisation sur mon physique, mais cela pourri complètement ma vie sociale, car je me méfie de tout le monde, même de mes amis; je croit les voir se moquer de moi et par cela je m'éloigne complètement d'eux et je perd peu à peu confiance dans l'être humain, croyant que tous sont hypocrite et me font des sourires puis me montrent du doigt en rigolant dès que j'ai le dos tourné. Je sais bien que celà n'est pas la vérité, que toute personne n'est pas comme ça, mais je ne peux m'empêcher de le redouter et de m'enfermer de plus en plus dans ma carapace.
Il y a toujours moyen de s'en sortir mais pour cela, il faut le soutient des autres, mais la personne dévalorisée en a peur et donc ne sait sortir de ce cercle.

Moi c'est pareil.Des que quelqu'un est sympa avec moi,J'ai des doutes.Cela me hantera pendant toute mon adolescence.Je serai peut-etre hanté toute ma vie.Je ne peux pas faire confiance à quiqonque au collège.

(En passant,merci.Vous etes les seules personnes sur qui je peux compter.J'espere que l'on continuera a parler longtemps ensembles!!)
phlarme
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le 27/10/2006 à 22:19
salut, je sais, c'est la première foi que je poste dans les sujets serrieux...
mais vous racontez tous un peu votre vie alors ça m'a fait envie aussi...

moi aussi on m'a déscendu à peu pret de toute les façon que vous avez dit plus haut, les parents pour faire perdre confience dans les actes donc je prends jamais d'iniciative, les gens qui se sont foutu de moi si longtemps que j'ai honte de comment je suis...
la différence avec vous c'est que moi, je suis bigleuse. ça ne change absolument pas la nature du problème mais ça change les excuses qu'on lui trouve... et ça change aussi que je n'ai jamais pu me réfugier dans le mimétisme comme le font la plus part... tant que j'étais seule à ne pas voir, j'étais bien obligé de croire que j'étais en tor pour mes atitudes ect, mais je ne savais pas comment agir... et avec ça en plus du fait que persone de mon entourage ne me comprend, genre je ne parle pas mais quand je m'y met je ne m'arrête plus et il parait que je philosophe trop pour eux... bin je me sentais tellement différente que j'avais le choix : j'étais pire ou meilleur que les autres. il falait bien un classement... ne le faites-vous pas vous aussi? résultat je me dis pire mais souvent j'ai un orgueuil extrême...
enfin vous qui êtes dans la même galère, trouvez y au moins cet avantage : en général, prendre conscience de ce qu'on a soufert aide à ne pas refaire ça aux autres... et ça nous rend solidaire, en tout cas, moi je ressents ça pour tout ceux que je vois triste ou seule, parce que ça me rapelle moi avant... alors qui finira seul? laissons-les coupables, s'il nous permettent d'être inocents...

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