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| Auteur | Message | ||||
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Frantic
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 12/11/2007 à 11:37 |
Message édité le 12/11/2007 à 11:39 Dans les derniers sujets up en ce moment, je remarque qu´on tourne toujours autour de la notion de groupe... Il existe différentes raisons à la création d´un groupe, mais la plupart du temps, il se forme sur la base d´éléments communs partagés par les membres du groupe. Ces éléments communs peuvent être pèle-mèle, la langue, l´origine sociale ou territoriale, la religion, la passion pour telle ou telle autre chose, ou encore le rejet de telle ou telle autre chose…. Bref on voit à tous les niveaux de notre vie que le « grégarisme » qui est une des traces les plus vivaces de notre appartenance au règne animal, joue encore aujourd´hui un rà le important dans notre vie de tous les jours, et pas toujours de manière consciente…. Et on voit surtout que cet aspect de notre nature peut être exploité à grande échelle par nous même comme par d´autres, à bon ou à mauvais escient : - la mode : phénomène qui exploite notre besoin d´appartenance à un groupe, notre besoin de porter des signes distinctifs qui nous rapprochent de tel ou tel groupe, en terme de « look » ou de capacité financière à acheter tel ou tel bien. - le besoin de souveraineté politique dès lors que la conscience de groupe est forte, qu´elle est contracarrée par une autorité ressentie comme extérieure au groupe. - le racisme, qui est le rejet de ce qui est autre, de ce qui n´appartient pas au même groupe que soi. - La religion dont l´existence est par beaucoup expliquée par la nécessité d´établir cet élément « supra commun » à la multitude de groupes que l´on a souhaité ainsi réunir par la création d´un pillier commun. - Cette notion de groupe qui est préalable à l´établissement de la norme, puisque la norme n´est que l´élément considéré comme le plus communnément admis par la majeure partie du groupe. On en parle tout le temps finalement de cette notion de groupe, tout le monde a de bonnes idées, de bons principes à mettre sur la table, mais quelque part, ce besoin de nous réunir, de nous reconnaitre un tant soit peu dans l´AUTRE pour nous rassurer est-il vraiment évitable ? Vous sentez-vous capables A tous les niveaux de votre existence de vous désolidariser de cette laisse qu´on porte parfois sans le savoir, avec bonheur pour certains ou avec désespoir pour d´autres ? en avez-vous seulement la volonté ? N´hésitez pas à donner des exemples de vous ou d´autres, qui ont su se démarquer par rapport la norme, se désolidariser du groupe ou qui ont finalement été happés par cette notion â€" qu´est ce que cela leur a valu ? Merci de votre participation : )) |
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Froggy25
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 12/11/2007 à 23:26 |
Le conformisme étant à la base de l'éducation dès la naissance, on peut très bien se sentir différent de la masse alors que l'on ne fait que suivre les normes inconsciemment. La volonté de se démarquer oui, mais la capacité de se démarquer vraiment je n'y crois pas vraiment, ce n'est probablement qu'une douce utopie, la marge laissé par la société est bien plus mince qu'auparavent... |
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INFIRMIER
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 13/11/2007 à 04:11 |
C'est beau de dire qu'il faut se désolidariser mais il faut voir aussi que l'individu risque d'être rejeté et de susciter parfois le mépris des autres. Forcément un individu rejeté et méprisé par les siens(famille ou amis) se sentira mal car les autres étaient un support pour lui et sans ce support, il a du mal. Par exemple, si tu vis dans une famille très croyante et pratiquante et que du jour au lendemain, tu leur dis "je ne suis plus croyant, j'men branle de votre religion", imagine la réaction. Quand t'es pas à la mode aujourd'hui, certaines personnes te regardent de travers ou te font des reproches(j'ai connu ça) Après il y a d'autres exemples.
J'ai en ai envie mais entre avoir envie et pouvoir le faire, il y a une marge.
Je ne pense pas car lorsqu'un enfant grandit, il a besoin de repères. Ces repères vont lui être donnés par le groupe dans lequel il vit(famille...) Un individu pour grandir a forcémeent besoin de se reconnaître dans le milieu dans lequel il vit pour s'adapter, évoluer... Je pense que même inconsciemment, cela se fait. |
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Frantic
[ Utilisateur déconnecté ] Envoyer un MP le 13/11/2007 à 17:08 |
Carrément d'accord, tout le monde ne peut pas être anticonformiste. Pire, il se peut qu'il faille avoir gouté à un minimum de liberté dans son éducation pour pouvoir se permettre de la rechercher de son propre gré : pour prendre des décisions ou se conduire différemment du groupe, il faut être convaincu, dejà , qu'on peut bien vivre sans l'assentiment de ce groupe, donc s'en être deja partiellement désolidarisé....c'est une prise de risque non négligeable.
Je suis d'accord sur la marge qui se restreint de manière générale, mais je souhaiterais pouvoir définir ce resserrement de manière plus précise : comment peut-on préciser cette phrase ? - le groupe est plus exigeant qu'avant quand aux critères à réunir pour être intégré au groupe ou par - il est bien plus nécessaire qu'avant d'appartenir à un groupe ? Ca me parait être un point intéressant. Il serait intéressant aussi de pouvoir expliquer pourquoi cette évolution a lieu (la conjoncture actuelle, la pseudo-insécurité ? etc..)
hé oui, et c'est bien là qu'est le paradoxe qui fait la force de ce phénomène : il comporte en lui sa propre condition d'existence - de récompense et de punition. c'est un schéma de pensée très fermé, qui se nourri de sa propre substance et qui s'autoprotège (vous voyez ou je veux en venir..) : regardez le mécanisme d'intégration à une secte - qui colle en tout point à ce que je veux démontrer : penser " grégaire" ou penser "groupe" - c'est penser pour le groupe, dans le but de faire partie du groupe ; avec comme récompense si tout se passe bien, de faire partie du groupe, et en punition, si ça se passe mal, d'en être rejeté. on ne parle évidemment pas de pression, ni d'abus (enfin pas forcément) dans le conformisme de monsieur Toutlemonde, mais il y a pas mal de similitudes.
oui mais seulement dans une certaine mesure, et surtout temporairement. Dans le sens où pour grandir serainement, il faut certes, avoir des repères, mais que pour évoluer et expérimenter ses qualités d'adaptation, il faut nécessairement changer de milieu ou d'autre chose : on ne s'adapte pas à ce qu'on connait deja ! je comptais aussi élargir la discussion à l'art, au génie, qui sont souvent anticonformistes... mais demain est un autre jour ^^ |
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