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Sujet: Le cancer

Auteur Message
narks
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le 21/10/2009 à 16:44
Message édité le 21/10/2009 à 16:45

La probabilité d´avoir un cancer au cours de sa vie est estimée à une sur deux pour un homme et une sur trois pour une femme.

Je voulais une phrase qui interpelle pour commencer, c'est tout trouvé. Sujet qui me touche particulièrement suite à la découverte d'une tumeur logée dans mon genou droit. A 19 ans, ça vous met particulièrement du plomb dans l'aile.

Commençons par les généralités :

- Il y a deux types de tumeur : bénigne et maligne. C'est la deuxième qui est appelée cancer.
- Les métastase sont des proliférations à distance d'une cellule tumorale. Les organes les plus touchés par celles-ci sont le foie, les poumons ou encore les os.
- Le tabac reste la principale cause, suivie de l'alcool, le surpoids,...L'hérédité et la pollution sont également pointées du doigt.
- Au niveau de l'incidence, chez la femme, le cancer du sein domine ( Une femme sur dix y sera un jour confrontée ) tandis que chez l'homme, il s'agira de la prostate. !!!! A ne pas confondre avec la mortalité : dans ce cas, les néoplasies des poumons, du pancréas, de l'œsophage ou du foie sont les plus agressifs.

Le dépistage : C'est dans celui-ci que se trouve la clé. A savoir que pour un cancer, les symptàmes sont pratiquement invisibles. A l'heure d'aujourd'hui, de plus en plus d'actions sont envisagées : mammographie à réaliser tous les deux ans pour les femmes de 50 à 69 ans, toucher rectal pour les messieurs,...( [Lien externe] )---> Auto-palpation des seins, parlez-en à vos amies, femmes ou mères. 10 % des femmes sont touchées, ce n'est pas rien. Étant étudiant infirmier, je n'essaye pas de provoquer la panique, au contraire.

Les préventions : A savoir éviter tout ce qui se trouve dans les facteurs de risque ; Arrêter le tabac / alcool / graisses animales, faire du sport, favoriser les antioxydants ( Vitamine C et E, Zinc, ...).

A partir de là, je voudrais en venir aux dons d'organes : Il faut absolument sensibiliser, car peu de personnes sont au courant. En Belgique, c'est plus de 1000 personnes qui attendent une possible greffe. Au niveau de la législation, tout le monde est donneur potentiel MAIS personne n'en parle, c'est à dire que si un jour, vous décédez, ce sera à votre entourage de décider si oui ou non elle fera don de vos organes. Et le problème est là. Comment des personnes psychologiquement abattues peuvent-elles prendre une décision rationnelle ? De fait, la solution est simple : il suffit de vous présenter à votre commune respective et de vous déclarer donneur d'organes, une carte vous sera remise...que vous devrez en permanence garder sur vous. Parlez-en également avec votre famille. Tout comme il existe des "acceptations" ( Plus ou moins 100000 en Belgique ), vous pouvez aussi déclarer votre refus ( 190000 personnes ). Pour cette démarche, c'est exactement la même chose : présentation à la commune suivie d'un papier à remplir comme quoi vous refuser d'être donneur. [Lien externe] ---> Cette émission résume bien l'ensemble, avec en prime un témoignage des plus poignant. Plusieurs sites : [Lien externe] et http://www.transplantation.net/txpub/

Pour entamer un débat, non pas un sondage, mais plusieurs questions :

- Pensez-vous que les medecins vous disent souvent la vérité en cas de mauvaise nouvelle ?
- A partir de là, vérité, mensonge, lequel est le mieux ?
- Préfériez-vous suivre les traitements tout en vous sachant condamner ou bien justement ne pas vivre dans la compliance des médicaments pour vivre une fin de vie honorable ?
Dark Matteo
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DémoniMembre Ultime
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le 21/10/2009 à 22:19

0533 6715 5599


Pour avoir connu le cas dans ma famille, je dirais que les médecins sont assez francs en général, et il vaut effectivement mieux savoir la vérité, c'est la seule solution si on a l'intention de lutter.
Pour la dernière question, il faut prendre en compte la dimension environnementale et familiale : peut-on continuer de vivre une vie acceptable tout en suivant le traitement, d'une part ; les gens qui vous entourent peuvent-ils accepter de vous laisser partir sans lutter, sans chercher à gagner du temps, d'autre part (parce que même si c'est le malade qui devrait décider, on ne peut nier l'influence des parents, d'un conjoint, d'enfants) ?
dsch
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le 22/10/2009 à 20:39
On peut s'en sortir d'un cancer, j'ai une amie qui a mit un an à guérir mais ça a marché, j'ai une tante aussi qui a un cancer mais dépisté trop tard malheureusement, plus très longtemps à vivre... :(

M'enfin wi comme l'a dit Matteo les médecins n'ont pas vraiment de raison de mentir sur ça déjà, puis même en étant condamné je préfère profiter au maximum du temps restant, même s'il doit être douloureux je serai encore avec les gens qui m'entourent, du moins c'est ce que les gens atteints autour de moi ont toujours demandé et sûrement ce que je demanderais si c'était mon cas, ce qui est fort probable vu que ça a l'air d'être quasi-commun dans ma famille...
INFIRMIER
AngiMembre Ultime
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le 24/10/2009 à 02:57
Comme dit avant, les médecins ne cachent pas à leur patient leur maladie. Sauf vraiment exceptions, le médecin dit à son patient de quoi il souffre.

La vérité est toujours mieux car vivre dans l'illusion qu'on a rien alors que c'est faux n'arrange rien. Quand on sait de quoi on souffre on sait à quoi s'en tenir.

Tout dépend du cancer et de mes chances de guérison. Si j'ai de bonnes chances de guérison ou que le traitement permet un allongement significatif de ma durée de sans être trop contraignant, je prendrai les médicaments.

Après si j'suis vraiment condamné, rien à faire et les traitements sont contraignants, autant profiter de ce qu'il me reste à vivre.

Mais comme ça a déjà été dit, on ne peut pas occulter l'influence de la famille, des amis...

Sinon bon courage pour la lutte contre ta tumeur.
Kid Chameleon
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le 28/10/2009 à 16:34
Message édité le 28/10/2009 à 16:40

Intéressant le don d'organe, puissais-je m'en souvenir lorsque le moment sera venu, pour servir encore à quelque chose, même à la fin.


Quant à savoir si les médecins disent souvent la vérité, je n'en sais trop rien, car je n'ai pas l'expérience suffisante pour en juger. Cependant j'ai remarqué chez certaines personnes de mon entourage, dont leur médecin respectif tente de les rassurer en leur assurant que leur cas n'est pas si grave, alors que selon moi ça l'est.
A mon avis, il faut pas oublier qu'on est pas dans le monde des bisounours, certains médecins sont des charlatans, d'autres n'ont que faire du serment d'hypocrate. Il est très probable que certains font tout pour tenir des personnes en vie alors même si le sort leur sera fatale alors que le repos éternel immédiat est préférable aux douleurs, dans l'unique but de gagner des sous. Cependant je ne peux pas vraiment généraliser.

Ensuite, savoir la vérité ou non sur notre cas s'il est irrémédiable, j'ai là encore des doutes... Commençant des études de médecine, je sais que de toute façon je saurais mon état de santé, mais pourtant, je trouve que parfois, vaut mieux ne pas savoir et continuer la vie comme si de rien n'était. Savoir la date de sa mort, peut être très décourageant, j'ai connu quelqu'un qui n'avait plus qu'un mois à vivre, dépité, il est resté dans son lit d'hopital à compter les jours. En effet, comment apprécier pleinement les nouvelles choses que l'on découvre chaque jour, en sachant que cela aura bientôt une fin. A quoi bon faire ceci, si dans quelques temps je serais parti, penserons les plus dépressifs.

D'autres en l'occurrence vont redoubler d'enthousiasme pour profiter de leurs derniers instants. Et bien personnellement je ne sais pas quelle attitude j'opterais. Peut être que je profiterai à fond... Après tout, la vie est faite comme ça, chacun de nous vis en attendant la mort, qu'elle arrive plus tôt ou plus tart ne change pas vraiment grand chose dans ce que l'on accomplira, mais au moins on a du suspense, on ne sait quand la mort va venir nous arracher de ce monde.

De plus l'état d'âme que j'aurais dépendra fortement de ce que j'aurais accomplis dans ma vie. Car si une grave maladie m'accable dès mon plus jeune âge, alors je serais beaucoup plus triste que si ça avait eu lieu beaucoup plus tart, dans les 70 ans, je n'aurais pas vécu grand chose d'intéressant.

Pour le traitement, si la maladie est incurable, je préfère largement mourir honorablement que de choir sur mon lit d'hàpital. Sauf s'il existe des médicaments pouvant m'octroyer une dizaine d'année à vivre supplémentaire bien sûr.


Pour finir, te laisse pas abattre par cette tumeur Narks, tu n'as pas vraiment eu de chance sur ce coup là, mais dis toi que ça aurait pu être pire. ( En plus si ça s'aggrave, comme étant située dans le genou, je pense qu'il sera possible de l'éradiquer, avec des moyens comme l'amputation ). Pis rien n'arrête les progrès de la médecine, garde espoir, d'ici quelques années peut être tu pourras être guéri.




Passe le bonjour à ton frêre Snakkans :noel:
( By cegars 8D )



HS : Pour sortir un peu de cette ambiance maussade, sachez que la masturbation régulière diminue très fortement les risques de cancer de la prostate, chez l'homme :lunettes
Latias220
Membre Evolué
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le 28/10/2009 à 22:04
A propos de ton HS:c'est vrai ravi :-*
Dark_Chii
Membre Ultime
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le 7/12/2009 à 20:55
Il y a quelques mois, après une galactographie (examen douloureux dont je ne citerai pas le principe) ,
on m'a découvert une jolie petite tumeur bénine a l'intérieur d'un des canaux de mon sein, et qui me faisait avoir du lait en permanence... Cette petite tumeur, je l'avais depuis plus de 3 ans...
Le gynécologue m'a tout de suite prévenu, il a été clair et net sur ce qu'il allait arriver:
-je la laisse en place et elle pourrait partir d'elle même mais il faut controler régulièrement
-je l'enlève mais la impossible d'allaiter apres de ce coté

j'ai choisi la chirurgie, il me reste un deuxième sein pour allaiter, et maintenant je n'ai plus de problèmes...
Il n'y a plus qu'a espérer que ça n'arrive plus...