Evaluation partielle : vu que c’est une simple traduction il ne sert à rien de s’étendre trop sur l’histoire (une peu brouillonne) dont le défaut principal est son manque de mise en situation. Le héros, dont on ne connait rien, est propulsé dans un jeu virtuel pour venger ses parents qui sont morts deux lignes plus tôt. Oui, pourquoi pas.
Au niveau de la traduction (je n’ai pas lu l’œuvre dans sa langue d’origine) on a quand même affaire à quelques lourdeurs et approximations dans les phrases mais dans l’ensemble ça reste correct. Quelques petites fautes et oublis jalonnent la lecture ici et là sans que ça soit trop dérangeant. J’aurais tenté de traduire les noms des personnages et des lieux (Realm Between = L’Entredeux) car autant j’apprécie la facilité de l’anglais pour créer des noms classes (ce qui n’est pas toujours le cas en français), autant se retrouver avec une expression anglaise comme ça dans le texte casse le rythme de lecture.
Si je ne trouve pas pour l’instant l’histoire bien folichonne, il est quand même louable de la part de l’auteur de faire l’effort de traduction, au moins sur le plan personnel. C’est un bon exercice que je recommande vigoureusement.

Une traduction de oneshot sur les doutes et appréhensions de deux scientifiques qui sont sur le point de découvrir la réponse à une des grandes questions que se pose l’humanité.
Le texte traduit est plutôt agréable à lire. On retrouve quand même quelques phrases qui auraient mérité un meilleur affinage. Très peu de fautes.
L’idée des deux scientifiques à la veille d’une découverte extraordinaire est bonne (avec un clin d’œil à 2001, l’Odyssée de l’espace) mais il est dommage que leur discussion soit un peu fade. On a en effet du mal à croire que deux hommes qui travaillent côte à côte depuis des années ne se posent ces questions que maintenant. De même, le contenu du dialogue sur la pluie et le beau temps fait artificiel.

L’Oracle est un début de fic agréable à lire dans l’univers de Pokémon. Si le héros est encore assez peu développé au niveau du caractère global, son côté pokéfan ultime pour Riolu est assez drôle.
L’histoire n’est pas malheureusement pas assez avancée pour juger de la qualité du scénario qui aurait pu se révéler plutôt sympathique si on en juge par ce début prometteur.
On compte tout de même quelques répétitions dans le 1er chapitre. Les fautes sont assez peu nombreuses mais attention toutefois, la terminaison de la 1ère personne du singulier au passé simple du 1er groupe n’est pas « a » mais « ai ».

Comment noter de manière objective cette fic qui n’en est pas tout à fait une ? Se rapprochant plutôt des Histoires Mordziennes, j’ai un petit pincement au cœur rien qu’au fait d’y penser.
Mais soyons sérieux une minute. Si les écrits de Zhuquarnage sont une chose sacrée, rares sont ceux qui peuvent apprécier pleinement les vannes de Kaamelord. Pour cela il vous faudra non seulement être un adepte de la série Kaamelott (jusque-là pas d’inquiétude) mais également des personnalités colorées du Chat Pokémon-France. Parce que c’est ici que réside véritablement l’humour des dialogues : dans les petites manies et passions des uns et des autres, des délires du Chat cultivés au cours des ans et, tout simplement, de l’Histoire et la mythologie de Pokélo… Pokémon-France.

J’ai particulièrement apprécié la lecture de cette fic où l’humour pince sans rire et décomplexé est omniprésent. Quel dommage cependant que les chapitres soient si courts… et l’histoire sans suite. Attention cependant aux fautes d’inattention. Elles ne sont pas innombrables mais assez nombreuses pour se remarquer, surtout dans un texte aussi court.
L’héroïne est un personnage plutôt drôle qui a une vision bien à elle du monde qui l’entoure et a toujours quelque chose d’amusant à raconter sur ce qu’elle voit. Le petit défaut dans ce début d’histoire est le manque de surprise qu’elle laisse paraître devant la situation particulière à laquelle elle est exposée. L’héroïne n’a pas vraiment l’air choqué ou intrigué et accepte bien facilement la proposition de cet inconnu à la barbe factice…

Ça m’embête un peu de ne pas pouvoir donner une note plus haute à cette fic au monde original, coloré et vivant. On ne peut pas non plus nier que l’auteure possède un style certain et les très rares fautes ou répétitions n’arrivent jamais à en gâcher la tournure.
Alors pourquoi une telle note (même si 15 c’est déjà très bien) ? Tout simplement parce que je ne suis pas arrivé à me mettre dedans. Les textes sont plutôt longs pour une « simple fic » et pourtant on ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose au cours des 14 chapitres que la fiction compte actuellement. Je pense que la faute revient principalement au grand nombre de points de vue qui ralentit la progression du récit.
L’auteure cherche à retranscrire la vie quotidienne de tout l’équipage à bord du vaisseau. Cela nous laisse parfois des paragraphes un peu longuets qui n’apportent pas grand-chose au récit – et assez peu aux personnages qui sont souvent spectateurs de l’action plus qu’acteur. Cette impression est accentuée par le fait qu’on passe sans cesse d’un pdv à un autre. C’est surtout cela qui m’a empêché de m’attacher aux protagonistes de l’histoire qui, tout en ayant tous leur petit caractère, peinent à sortir du lot (avec comme exception notable le couple de chasseurs). On sent pourtant que derrière ces conversations il y a un gros background et une envie de donner de la consistance à ce monde si particulier ; mais avec pour effet pervers de se retrouver avec des chapitres où il ne se passe quasiment rien.
Dommage donc que cela soit trop dilué. Pour moi, un casting plus resserré aurait été préférable.