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Lecture du chapitre 8 | |
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Nom de l'œuvre : Les 12 arènes [concours] | Nom du chapitre : Galopa |
Écrit par zucchina | Chapitre publié le : 31/12/2015 à 17:33 |
Œuvre lue 9973 fois | Dernière édition le : 1/1/2016 à 11:08 |
Cela ne surprit pas plus que ça Tarik de se réveiller dans la tente de la mamie au beau milieu de la campagne profonde. Le jour était levé, les Passerouge chantaient, les herbes étaient hautes, sûrement pleines de pokémon sauvages à l’affut. Grand-mère sortit à son tour. « Ouhla mon dos ! C’est moche la vieillesse, profite encore tant que tu es jeune mon petit Piafabec. Les années passent vite ! Oh mais dis donc, où est-ce que je nous ai encore amenés ? J’aurais préféré une île tropicale ! Hahaha ! Keuf ! Keuf ! Roh. » Elle claqua des mains deux fois et la tente disparut. Plus rien n’étonnait Tarik venant d’elle, elle était probablement sorcière. Tout à coup un claquement sonore retentit dans l’air. Une voix lointaine et criarde se faisait entendre aux oreilles des deux compagnons. « Ah mais je sais où est-ce que je t’ai amené ! Nous voici sur les terres de Diomède, un vieux bonhomme grincheux qui maltraite ses pokémon. Va le trouver et libère ses esclaves. Ce sont des pokémon puissants alors ne les laisse pas filer ! On pourrait peut-être les revendre à la team olympia du coin, tu sais, ces malfaiteurs voleurs de pokémon… Tout ce que j’aime ! Hahaha ! » Tarik, bien décidé à ne pas laisser tomber les pokémon entre les mains de la mamie, s’empressa d’aller trouver le fameux Diomède. Il le trouva dans une écurie où il fouettait ses pokémon en leur criant dessus. Ces pokémon étaient 4 Galopa plus précisément, très hargneux, crachant des flammes à tout va. Le maître ne se brûlait pas : il portait une combinaison anti chaleur. Tarik fit sortir son Crocrodil à qui il ordonna un pistolet à o qui effraya les pokémon de type feu. Diomède se retourna, surpris. Mais son expression se changea rapidement en un rictus diabolique. « Bienvenue mon petit ! Veux-tu bien t’approcher de mes Galopa ? Elles ont faim et n’ont pas encore été nourries. Ça te dirait de leur servir de pâture ? » Comprenant l’horreur que Diomède faisait subir à ses pokémon qui devaient maintenant être carnivores, Tarik n’hésita plus une seule seconde et se jeta sur le maître dans une lutte au corps à corps sans merci. Malheureusement le garçon était bien trop jeune pour lutter contre un homme expérimenté et très vite, il perdit le dessus. « Hehehe, je te tiens, petit garnement. Maintenant je t’autorise à caresser mes bêtes. Ne t’en fais pas, elles s’occupent bien des visiteurs et les traitent affectueusement en leur faisant plein de léchouilles ! Hahaha ! » Tarik était paralysé par la peur. Il jeta un œil vers la sortie de l’écurie et vit que son Crocrodil n’était plus là . Heureusement, il avait pu s’enfuir pendant ce temps-là . Tarik était en train de faire sa dernière prière quand tout à coup Diomède poussa un hurlement de douleur : un Aligatueur exerçait sa morsure sur son bras, ce qui lui fit lâcher notre jeune héros. Aligatueur balança d’un coup de tête Diomède dans la mangeoire des Galopa qui se précipitèrent dessus afin de le dévorer. Ce pokémon portait vraiment bien son nom maintenant. Il regarda Tarik et baissa la tête pour lui demander des gratouilles. Tarik avait du mal à reconnaître son pokémon tant il avait grandi et prit en masse musculaire. Il avança sa main et flatta son pokémon pour le remercier de lui avoir sauvé la vie. Après s’être accoutumé à la nouvelle forme de son Aligatueur, Tarik libéra les Galopa qui étaient devenus aussi inoffensives que des Magicarpe après la dégustation de leur propre maître. Tandis qu’elles s’échappaient dans différentes directions, mamie arriva, pas très contente. « Eh, tu as laissé filer de l’or là ! Et puis il est où Diomède ? Toi aussi tu l’as donné à manger à ses pokémon ? Eh bien, il faut croire que c’est coutume de donner le maître en pâture à ses bêtes. L’autre gaillard il a fait pareil à l’époque. Depuis, des générations se sont succédées et aujourd’hui tu as eu affaire à un très lointain petit-fils ! Tiens, prends ton badge mon petit… Mais tout de même, quelle violence…» Elle s’éloigna en bougonnant « bande de sauvages » ou encore « tous les mêmes ces héros », ce qui était très déplacé venant de quelqu’un qui avait demandé d’achever un Trioxhydre. Mais bon, Tarik se disait qu’il valait mieux ne pas poser de questions. Il s’agissait bien là de l’un des mystères de la région. |
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