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Lecture du chapitre 6 | |
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Nom de l'œuvre : La peluche éclair Tome 1 [concours] | Nom du chapitre : Pagaille, retrouvailles, fillançailles |
Écrit par zucchina | Chapitre publié le : 8/8/2012 à 19:59 |
Œuvre lue 8526 fois | Dernière édition le : 8/8/2012 à 23:31 |
Lumière. Caméra. Action. La grotte est en ligne droite. Mon corps illumine la caverne et projette sa lumière sur les parois. Au bout, des escaliers. Brrr. Cet endroit me donne la chair de poule. Il fait froid et c'est humide en plus. Enfin les escaliers. Je grimpe les marches une à une sans faire de bruit. Ces escaliers débouchent sur une plateforme. Sur la gauche, encore des escaliers. Mais cette fois, j'entends des voix venant d'en haut. C'est pas le moment de faire l'andouille Dany. Je continue de monter doucement. Arrivé en haut de l'excalier, je me tasse sur la dernière marche. A dix mètres de moi se trouvent deux sbires. Ils tiennent chacun des fouets et les fouettés sont devant eux... ce sont des pokémons. Selon moi, il semblerait qu'ils creusent un tunnel. Mais dans quel but? Je jette un coup d'oeil aux alentours. Personne et derrière les escaliers se trouve une autre pièce. Bon allez, je tente le tout pour le tout. Je me faufile discrètement dans la pièce du fond. Personne n'a remarqué que je suis passé. Impeccable. Horreur! Encore des pokémons en train de travailler! Mais c'est quoi ce camp d'esclaves?! Et j'avais pas remarqué mais ils portent tous un collier électronique! Et là ! Il y a un mec qui envoie des décharges! Ooooh non! Ça va pas se passer comme ça! Daninja va régler ça! Bon déjà , on retrouve la demoiselle. J'ai pas à chercher loin. Y'a qu'une cage dans cette grotte. Et elle se trouve dedans. Il y a un sbire qui s'affaire autour d'elle justement. Il parle tout seul en plus. «- Oh le joli magot que tu représente ma jolie! Tu vaux peut-être même plus que cette mine entière.» Je viens de comprendre un truc à ma vie là . En fait il doit y avoir des métaux rares dans cette grotte. Bon comment je fais pour ouvrir cette cage maintenant? Hummm. Il faut trouver la clé. Dans un coin de la pièce, il y a un garde qui dort sur sa chaise, les bras croisés. À côté de lui, une petite table et un clou planté dans le mur. À ce clou, une clé en argent pend. Je parie n'importe quoi qu'elle ouvre la cage. Reculée dans sa prison, Maëva m'a repéré. Elle paraît si triste. Je m'approche à pas de loup, à ras du sol et en longeant le mur vers le garde. Il dort toujours. Je grimpe sur la table en m'assurant que personne ne me regarde toujours. Ils sont trop occupés à faire souffrir ces pauvres pokémons. La clé est juste au-dessus de moi. Mais elle est haute. Tentative désespérée, je me dresse sur ma queue comme les Fouinette. Je comprends pourquoi ils font ça... On voit beaucoup mieux quand on est plus grand. La clé est à un cm de ma patte... Bon allez, encore une tentative désespéree... Je saute en me servant de ma queue comme ressort. Bingo. La clé saute de son perchoir. Ding ding. Elle retombe sur la table en tintant. Le garde est sourd ou quoi? Il ronfle même! Vive la surveillance sérieux. Bref, je m'empare de la clé et redescends aussi vite que je suis venu. Même opération pour le retour. Maintenant faut ouvrir la cage qui se trouve dans un autre coin de la pièce. Au fond, les pokémons travaillent sans relâche. La pièce est assez vaste. Les parois sont de pierre et le sol est tapissé de dalles grises. Au milieu de la pièce, des chariots contenant des pierres. Et sur une table juste à côté, un petit coffre contenant surement le métal précieux. Il y a toujours ce sbire qui tourne autour de ma copine. Il faut que je m'en débarasse. Réfléchis. Qu'est-ce qui les attire vraiment? L'argent? Bon alors c'est simple. Je me mets à courir au centre de la pièce et dérobe le petit coffre. Je le balance dans un coin. Le coffre rebondit et fait un bruit de pièces qu'on fait tinter. En fait c'est la caisse du gang. En tout cas, le gros tas l'a entendu. Il se retourne et marche vers le coffre avec un air effrayé. Eh ouais, les coffres fantômes, c'est rare de nos jours... Moi, pendant qu'il s'empare du coffre, je file vers la cage pour délivrer Maëva. Je tourne la clé, elle sort et me dit: «- Vite, derrière toi!» Le sbire est là , menaçant et froissé par cette mauvaise blague. Je prends la pate de Maëva. Elle tremble. Je la regarde dans les yeux. Ils veulent tout dire. La tristesse, la peur, la rage, l'amour se lit aussi facilement qu'un livre. Et finalement, en un regard, elle comprend qu'il faut agir. Et vite. À nous deux, on envoie une bonne décharge à ce pauvre type et on l'expédie 3 mètres plus loin. Mais le vacarme a attiré tous les autres membres de cette infame organisation. Ils arrivent tous en masse et de tous les côtés en plus. On a pas le choix. Une attaque combinée pour mettre tout le monde au tapis. Coup d'jus powa! Plus personne ne bouge. Ils sont tous à terre en train d'agoniser. Les pokémons esclaves se sont arrêtés de travailler, voyant que leurs maîtres sont hors d'état de nuire. Après quelques secondes de silence, la respiration haletante, un hourra général fut poussé. Moi et Maëva nous empressâmes de détacher tout le monde et nous leur avons indiqué la sortie. «- Enfin réunis ma belle. - Mais... qu'est-ce que tu me trouve à moi? Et pourquoi pas à une autre? - Ben je sais pas, il y a un truc chez toi qui m'attire comme un aimant. C'est magnétique. - Tu sais, je te l'ai pas dis, mais j'aime bien tes yeux, je les trouve magnifiques. dit-elle en rougissant. - Je crois qu'on va bien s'entendre toi et moi... Et si on sortait de cet endroit? - Oui je crois que ce serait bien. Mais avant il faut qu'on se débarasse d'eux. - Laisse-moi faire beauté. - Quel dragueur tu fais... j'ai jamais vu ça. - Et tu sais pas encore tout de mes talents cachés... Sur ces belles paroles, j'utilisais dernier recours après avoir tout utilisé. En tapant le mur, je fis signe à Maëva de partir. Elle me jeta un dernier regard enjoué et rêveur. Je peux vous faire une confession? Je crois que je suis tombé amoureux. Bref, la terre commença à trembler et les rochers à tomber du plafond. Je me précipite vers la sortie. Je jette un dernier coup d'oeil derrière moi. Les sbires sont déjà à moitié ensevelis. Je descends l'escalier en toute hâte. Et cours le plus vite possible dehors. Maëva m'attend déjà . «- Alors on va où? - Je ne sais pas... mais on fait la course pour y aller? - Avec joie.» |
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