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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 3
Nom de l'œuvre : Juste un peu de choses Nom du chapitre : La vieille bibliothèque
Écrit par zucchina Chapitre publié le : 31/8/2014 à 15:39
Œuvre lue 3677 fois Dernière édition le : 31/8/2014 à 15:39
Je me précipite au fond du couloir, appréhendant la catastrophe. Et malheureusement, oui. La pire chose qui pouvait arriver se produisit. La bête a été kidnappée. Et je connais naturellement le ravisseur… étant donné qu’il joue sous mes yeux avec l’otage. Alito s’en donnait à cœur joie en accablant de chatouilles la bestiole. Elle avait l’air d’aimer ça. Elle se roulait à terre tout en subissant la pire des tortures à mes yeux.

C’est à ce moment-là qu’une chose étrange se produisit. De petites étincelles sortirent de ses petites joues rouges. J’ouvris des yeux stupéfaits. Alito vit enfin que j’étais dans la pièce et me lança en riant :
« Regarde Talyra ! Il y a des fils jaunes qui sortent de sa tête quand je lui fais des guilis ! »

Je passe tout à fait le seuil de la porte, en prenant soin de la refermer derrière moi.
« Tu dois arrêter Alito, il pourrait te faire mal, dis-je.
- Mais non regarde, il aime ça ! Et comment tu peux savoir si c’est un garçon ou une fille ? Comment il est arrivé ici ? Tu lui as donné un nom ? Je veux savoiiiiiiiir ! »

Je ne répondis pas tout de suite. Je m’approche et j’observe si le phénomène se reproduit de nouveau. Mais rien, la bestiole s’échappe des mains de mon frère pour venir vers moi et se met sur ses pattes arrières, m’incitant à le prendre dans mes bras. Ce que je fis. Je l’examine avec attention en le tournant dans tous les sens. Quel drôle d’animal. Il est doté d’une chose que je n’arrive pas à m’expliquer, quelque chose de surnaturel. Un pouvoir.

Tout en le caressant, je m’assois sur le sol, aussitôt rejointe par mon frère. Il se penche en avant et recommence à le chatouiller. Tout à coup, je compris ce qu’était ces petits « fils jaunes qui sortent de sa tête ». En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes cheveux se sont dressés sur ma tête.

« Woaaaah ! Tu me le prête pour me coiffer le matin ? Plus rapide que du gel !
- Aaaaah ! criais-je. Mes cheveux ! Il faut savoir ce qu’est cette peluche jaune sinon je sens que je vais devoir passer des heures devant la glace !
- On pourrait aller voir à la bibliothèque, dit mon frère sans grandes convictions.
- Mais oui ! Tu as raison ! T’es génial …parfois ! On ira demain, allons nous coucher d’abord.
- Oooooh ! Fit mon frère d’un air triste. T’es pas drôle. »

Il sortit après une dernière caresse sur la tête de l’animal et regagna sa chambre toujours en traînant des pieds. Enfin, je pouvais observer seule l’animal. Mais celui-ci avait déjà regagné sa couchette improvisée dans le tiroir, me rappelant qu’il fallait vraiment dormir. Heureusement que demain c’était congé.

Le lendemain, je fis grimper la bête dans le sac, celle-ci aimait visiblement bien se faire trimbaler partout. Je prends également soin de ne pas réveiller mon frère qui va me coller les basques si je le mêle à tout ça. Il est gentil mais là, ce ne sont pas ses affaires.

Je laisse un mot sur la table de cuisine pour prévenir mes parents que je suis à la bibliothèque et je fonce dehors. Il est seulement 8 heures et la ville gronde déjà d’appareils électriques en tout genre. Les joies de la technologie. Une pollution sonore perpétuelle.

J’arrive rapidement à la bibliothèque grâce aux transporteurs moléculaires qui nous permettent de nous déplacer en pensant fortement à l’endroit où l’on veut aller. L’appareil ressemble à un portail voûté qu’il faut passer avec le lieu en tête.

Je scrute l’entrée de la bibliothèque. Elle est tellement vieille qu’elle a encore de vrais livres. Et non numérisés comme tout le monde a l’habitude d’avoir. C’est aussi pour cela que la bibliothèque est impressionnante. Elle réunit les générations en un seul lieu. Bien sûr, les vieux livres ont été recouverts d’un film invisible à l’œil nu pour pas que l’on abîme d’avantage les pages et la couverture.

La bibliothèque prend l’apparence d’une salle immense dans laquelle les étagères se succèdent. Quelques étudiants travaillent çà et là. Je me dirige dans le rayon biologie. Il faut bien commencer quelque part. Le rayon se trouve au fond de la bibliothèque dans un coin déserté. Je prends le risque de libérer le kraken dans les étagères pour qu’il puisse chercher avec moi. De toute façon, personne ne vient lire des livres sur un passé révolu.

Je consulte minutieusement chaque tranche de livre. Dans un assortiment très varié, on retrouve des livres sur les plantes, les arbres, les oiseaux, les félins etc. Difficile de trouver le bon livre avec la bonne espèce à l’intérieur… Surtout que nous sommes dans une bibliothèque dont les rayons n’en finissent plus.

Au bout d’un quart d’heure, je perds courage. J’ouvre un livre sur les rongeurs dans lequel on peut lire différentes espèces des noms de « souris », « rat », « hamster » et toute une ribambelle sur 500 pages illustrées. Je repose le livre. C’est comme si je cherchais une aiguille dans une botte de foin.

Je jette un œil à ma bestiole. Elle semble aspirée à renifler le bas d’une étagère. Sous laquelle se trouve un livre de cuir vert. Je le saisis tout en époussetant la couverture.

« La grande classification des espèces inconnues ».

J’ouvre le livre, curieuse de savoir ce que contient un ouvrage sensé présenter des espèces inconnues. En guise de phrase d’introduction, il y a ceci : « Ici est recensé toutes les espèces animales capables de faits extraordinaires. Je tiendrais également un journal concernant l’évolution des choses en rapport avec ces animaux. »
En effet, je trouve quelques feuilles arrachées glissées entre les pages du livre. On peut y lire malgré l’illisibilité de l’écriture : « incontrôlables », « amitié », « caractère spécifique » et « évolution ». Je ne comprends vraiment rien à ce livre. Je feuillette quelques pages quand tout à coup, je tombe sur l’image de l’animal que j’ai recueilli.

« Pikachu. Souris électrique. Il accumule de l’électricité dans ses joues pour pouvoir envoyer une décharge à quiconque qui l’attaque. Il vit principalement en forêt ou prêt d’une centrale électrique. »

Je regarde la petite bête à côté de moi. Pas de doute, l’illustration et la définition correspondent parfaitement. Alors cette boule de poils s’appellerait donc Pikachu… Mais comment est-il arrivé jusqu’ici. Ces bestioles n’ont-elles pas été éteintes depuis des siècles ? Beaucoup de questions sans réponses.

J’embarque le livre sous le coude, tout en demandant au Pikachu de remonter dans le sac. Il faut que j’en sache plus. Et ce livre va m’être très précieux même si pour l’instant je ne comprends pas tout le charabia qui est écrit.
Je me relève et une note s’échappe du livre : « J’ai baptisé ces animaux aux pouvoirs extraordinaires du nom de pokémon. »
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