libégon15
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le 18/2/2019 à 23:02
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Message édité le 19/2/2019 à 21:44
IL n'y a pas, à ma connaissance, de topic déprime, alors me voici...
Actuellement, je hais ma vie. Ça fait une semaine que ça dure et comme c'est long, je vais diviser ça en jour et les mettre sous spoil.
Polux a écrit : Donnez nous du sale, du glauque, des larmes, des disputes on veut tout savoir pour manger du popcorn pour vous aider au mieux ! |
Ok mais attention à l'overdose de pop-corn.
L'auteur a tout écrit en français mais, bien entendu, dans les faits cela s'est passé en anglais.
L’auteur s’excuse par avance des fautes d’orthographe, syntaxe et autre qui jalonneront votre lecture. Il s’excuse aussi pour la mise en page mais n’a clairement pas le moral pour ça.
L’auteur a essayé (il a bien dit essayé) d’y insuffler un peu d’humour sachant que cela ne fut pas sans peine vu ce qu’il lui est arrivé. Merci de vous montrer compréhensif et de sourire au moins une fois pendant cette lecture. Si ce n’est pas pour l’auteur, faites-le au moins pour les bébés phoques en faisant semblant que c’est pour l’auteur.
Bien à vous,
~Un auteur très très très déprimé.
Samedi dernier (le 9 Février) , j'étais hyper joyeux, le lendemain fut une journée de m#rde, la première d’une looongue série.
Pardon pas une journée de m#rde, un dimanche de m#rde, la nuance est importante.
Spoil : Épisode 1 : Samedi, le calme avant la tempête.
Samedi, je reviens au Cap (j'ai pris l'avion depuis Port Elizabeth), fait surprenant, je me sens confiant par rapport aux deux projets sur lesquels je travaille en parallèle.
Je me dis que j'ai juste à réduire en poudre une quarantaine d'échantillon. J'ai retenu la leçon par rapport à la dernière fois où j'avais dû casser mes échantillons pendant les "vacances de Noël", mes échantillons sont d'une taille raisonnable.
Et puis j'ai 17 lames minces à décrire mais je me dis que ça va aller.
J'arrive à l'aéroport, mon patron m'attend et m'annonce que le broyeur (pour faire les poudres) part mardi.
Étonné, je lui demande pourquoi. Il me répond que le broyeur ne lui appartient pas, c'est juste un "prêt" et comme il vont bientôt changer de locaux, il revient à ses propriétaires légitimes.
Bon ok....
Mon patron me dépose à la colloc’ où je loge et je lui donne un sachet contenant mes lames minces, la séparation aux minéraux lourds et les lames minces commandées par ce dernier.
J'entre, les plaques et le four ne marche plus.... Ils seront heureusement "réparés" vers 21h, trop tard, j'aurais déjà pris un repas tout préparé, ce dont je ne suis pas fan mais devant la nécessité...
Je dis "réparés" car il suffisait juste de regarder le disjoncteur car c'était juste le plomb qui avait sauté.... Comme c'était comme ça depuis hier, je pensais que mes colloc' avaient déjà regardé (d'autant plus qu'ils sont arrivés à court d'électricité en mon absence... en autres conneries, à croire que quand je ne suis pas là ils ne savent plus quoi faire mais bref). Or c'est le proprio lui-même qui est venu "réparer" ça et bien entendu, c'est moi qui l'ai reçu donc j'ai eu l'air con quand il a regardé le disjoncteur.
Résumé de l'épisode 1 : J'ai une quarantaine de poudre à faire en deux jours (dimanche et lundi), le proprio me prend pour un imbécile.
Conclusion: je vais devoir travailler ce dimanche (et hop! Un nouveau week-end qui dégage!).
MAIS, je suis heureux, je ne sais pas pourquoi, peut-être la perspective de dater les zircons, de faire des analyses géochimiques dans ces roches volcaniques vieilles de 180Ma et, dans les deux cas, être parmi les premiers à le faire!
Oh, j'oubliai, j'ai fait un Role-play papier jusqu'Ã 2h30 du mat.
Spoil : Épisode 2 : Dimanche, le début du cauchemar.
Ainsi, je me réveille le lende... bah non, le jour-même à 7h45. J'avoue que je suis plus lent que d'habitude (peut-être à cause du role-play d’hier/ce matin ?) et que j'attends une bonne quinzaine de minute le bus. J'arrive au boulot (où il n'y a personne) à 10h15.
Petit aparté pour comprendre : Pour rentrer dans le bâtiment le dimanche, il faut une clé magnétique. En semaine, il n’y a pas de souci puisqu’il y a un gardien à l’entrée et donc celle-ci est toujours ouverte jusqu’à 17h. Une fois à l’intérieur, je n’ai plus qu’à taper mon code devant la porte du labo au 6e étage pour rentrer. L’accès au parking se fait à l’aide du code également mais par une autre porte qui conduit à une autre partie du bâtiment
Sachant que je ne pourrais pas, faut pas rêver, faire toutes les poudres en deux jours, je donne la priorité à certains (les plus dures/plus volumineux) et je ferai les autres au marteau puis au pilon.
Malgré cela, je suis quand même obligé de réduire un peu mes échantillons au marteau. Pour ce faire, vu que ce n'est pas permis de le faire à l'intérieur, je vais comme d'habitude les casser dans le parking à l'endroit "prévu" à cet effet.
Je casse bien mes petits échantillons, puis je reviens à la porte du labo.
Il est 11h30 env.
Je sais que cette porte est hyper chiante à ouvrir et vu que ça fait un moment que je ne l'ai plus ouverte, j'ai beaucoup de mal à l'ouvrir.
Vous le sentez venir que la porte va me poser un ÉNORME problème?
Et bien oui, je ne parviens pas à l'ouvrir.
Me voila dans le parking de l'immeuble. Mes options sont limitées : sortir (mais je ne pourrais que rerentrer dans le parking donc ça m'avance pas), continuer de tenter ma chance avec cette porte ou prier pour trouver quelqu'un dans le parking en ce beau dimanche.
Je tente d'abord la deuxième option, sans résultat.
Mais "pourquoi donc je ne ne pourrais que rerentrer dans le parking" me diriez-vous?
Comme je l’ai dit, la porte d’entrée nécessite la clé magnétique pour être ouverte (on parle bien de moi là , pas de la soluce d’un jeux vidéo) or, toutes, j’ai bien dit **toutes**, mes affaires sont restées dans les bureaux : téléphone, portefeuille, porte-monnaie, gourde, clés et clés magnétiques, tout tout tout et archi-tout.
Donc, si je ressors du parking pour aller dehors je ne pourrais pas rentrer côté "bureau" de l’immeuble mais uniquement côté parking, retour au point de départ. -_-
Bon… j’opte pour la troisième option en me baladant dans le parking, je suis au dernier étage du parking donc je descends.
J’espère secrètement qu’un gardien est à l’entrée du parking, après tout, j’ai vu (pendant que je cassais mes échantillons, donc avant de me rendre compte que j’étais coincé) une voiture descendre (et donc très probablement sortir du parking).
Arrivée en bas (en ayant testé la porte du 5e si jamais elle était ouverte), aucun gardien, le guichet est vide et rien n’augure qu’une voiture se présentera sous peu…
Bon super… je commence à avoir soif, il est 14h, il fait chaud, les rayons du soleil bombardent d’UV, de visible, et d’infrarouge la ville du Cap et je suis à 1h30/2h de la colloc’ où je crêche à pied. Le tout sans rien sur moi d’utile.
Je me dis que si je ne trouve pas très vite une solution, je suis dans la m.. panade…
En désespoir de cause, je tente les portes du premier étage, il n’y en a pas.
Du deuxième étage, après un coup sec, la porte de droite (détail inutile mais je m’en souviens alors je partage) s’ouvre. Youpi, je viens de m’introduire illégalement dans une propriété en Afrique du Sud mais pas le temps de réfléchir posément à cela. Je cherche un moyen de rejoindre l’escalier et, par la même occasion, l’accès au côté « bureau » de l’immeuble.
Il s’agit de l’étage en travaux et, en donnant un coup sec sur chacune des portes, je finis par tomber sur une porte qui mène sur l’escalier principal !
Ô joie immense, Ô bonheur incommensurable, Ô félicité retrouvée que de fouler de nouveau ces marches que chaque matin j’emprunte. Ô allégresse que de.. et puis f*ck, pas le temps, je suis assoiffé !
Je referme bien toutes les portes du deuxième étage puis je gravis les marches 3 par 3 et me retrouve au 6e étage où je tape mon code, ouvre la porte, rentre comme une furie dans les locaux, fonce jusqu’à mon bureau, dégaine ma gourde de son fourreau, l’ouvre puis déverse dans ma bouche son divin breuvage (de l’eau) que j’avale goulûment pour que ce torrent inonde mon gosier sec.
Il est 14h30.
Ma soif étancher, il est temps de répondre à un deuxième besoin : la faim. Je quitte les bureaux pour aller chercher un wrap à manger. (Je prends toutes mes affaires avec moi).
Je reviens 15min plus tard, je mange, je flemmarde (parce que, curieusement, la motivation s’est barrée) et je recommence à bosser à 15h30.
Petit apparté : pour broyer les échantillons, il faut les mettre dans des récipients prévus à cet effet. Il y en a 8 dans le labo mais 2 sont bien rouillés (genre on ne peut plus rien pour eux : « Heure de la mort, Watson ? » et il manque le couvercle pour un autre (donc inutilisable)). Ainsi, Il y en a 5 vraiment utilisable dans le labo.
Je broie les trois échantillons que j’ai castagné ce matin.
Mais « pourquoi pas cinq » me diriez-vous ?
Mais parce que déjà les cinq sont sales, donc je me fais chier à en nettoyer trois car les deux autres contiennent visiblement encore des échantillons, et dans le doute, si jamais c’est important, on ne va les jeter tout de même (cette partie de la phrase à son importance pour les prochains épisodes alors je vous conseille de bien la retenir). Il faut savoir que c’est hyyyper loooonnng de nettoyer ces machins, sans entrer dans les détails tu dois faire ça en plusieurs étapes et les sécher de suite sinon ils rouillent, le tout pour éviter de contaminer tes échantillons donc c’est sérieux.
Je broie mes trois échantillons.
Puis je nettoie les trois que je viens d’utiliser (je commence à prendre conscience que ce cercle se répétera tout au long de ma journée de demain…) puis je vais de nouveau réduire au marteau 3 autres échantillons, mais pas fou, cette fois, j’y vais armer contre cette porte : je la bloque de manière qu’elle reste ouverte, et je vérifie que mon installation marche pour être sûr de mon coup.
Je prends mes échantillons et là mes patrons entrent avec deux personnes.
J’avais prévenu mes patrons que j’allais travailler ce dimanche (en échange d’un jour de congé cette semaine, pas fou non plus) mais je ne savais pas qu’ils comptaient venir travailler aussi donc je suis surpris.
Ils me voient faire ma petite installation pour la porte et me demandent pourquoi je fais ça. Je leur explique que j’ai été bloqué pendant plusieurs heures dans le parking car je n’arrivais pas à ouvrir la porte.
Là , l’un des deux me sort : « Tu n’avais pas tes clés avec toi pour ouvrir la porte ? »
Ma pensée : Bien sûr que si mais j’ai quand même préféré poireauter dans le parking quelques heures et passer par le deuxième étage en y pénétrant en toute illégalité pour revenir dans les bureaux. Finalement, j’ai répondu que non, que je pensais que le code suffisait.
C’est là que j’ai réalisé que, le Dimanche, le code ne suffisait pas pour ouvrir la porte, qu’il te fallait également la clé… et moi je ne le savais pas.
Suite à cela, la motivation, qui commençait à revenir, s’en est retournée à la colloc’ me laissant seul cassé ces trois échantillons.
Je les mets dans les récipients les préparent pour les broyer et… c’est tout car toute ma jauge de motivation est vide et parce que je n’ai pas envie de commencer ma journée de demain par la phase « broyage dans le parking ». Il est 17h.
Je rentre, sur le chemin, un nécessiteux me demande de l’argent pour manger. Avec son accent et ma journée, j’ai le regard vide et je ne comprends pas la moitié de ce qu’il me dit. Je lui dis non et me détourne de lui. À peine ai-je fini de me détourner de lui pour traverser la rue que celui-ci me crache dessus : « Headshot ! », en plein sur ma gueule côté droit. Là je me bénis d’avoir les cheveux un peu longs car ça m’a bien protégé mine de rien même si une particule a réussi à atteindre ma joue.
Je me fige une seconde puis continue ma route, en tant qu’étranger blanc je ne peux rien faire face à cela et puis pas motiver. Je monte dans le bus pour aller au district où j’habite puis je file sous la douche.
Je prépare mon repas, mange, me brosse les dents et me couche (21h) abattu. Et je commence à avoir un peu mal au ventre alors je prends du trimébutine 100mg.
Résumé Épisode 2: Je suis resté bloqué 3h dans le parking, je n’ai pu broyer que 3 échantillons (trois autres sont prêts certes mais ils ne sont pas broyés), un mec m’a craché dessus au visage, ma journée de demain va être hyper enrichissante et je commence à être malade.
Spoil : Épisode 3 : Lundi, toujours plus loin...
Je me réveille à 6h15, pas frais, réveillé à 0h30~ pour aller aux toilettes, je me lève 30 min plus tard et je prends mon petit dèj’ dans la foulée en évitant les aliments « dangereux ».
Je me prépare, ajoute du trimébutine dans mon sac, prends le plat que j’avais préparé la veille (le classique « jambon-pâtes des problèmes du bidou »), attrape ma gourde que j’ai préalablement remplie du divin breuvage (de l’eau) et sors de la colloc’.
Sur le chemin pour rejoindre l’arrêt de bus, je prends du trimébutine 100mg car je commence à avoir mal au ventre (j’en prendrai 1 toutes les cinq heures), et me rends compte que j’ai un léger mal de tête, tant pis je me dis que ça va passer… il est 8h.
Je prends le bus 10 min plus tard, un mec a foutu sa musique à fond, jamais entendu de musique dont le volume est si fort dans le bus jusqu’à aujourd’hui, pile au bon moment…
Heureusement il descendra à mi-chemin, mais le mal est fait : mon mal de tête vient d’empirer.
J’arrive à 8h45 au bureau, je broie mes trois échantillons préparer la veille puis je commence à nettoyer ces trois récipients. La manager qualité, sécurité, communication, etc. (elle fait un peu du cumul de mandat je trouve mais bref) me demande comment sera ma journée.
J’ai beau ne pas être frais (à aucun moment de la journée je ne le serais de toutes façons) je lui réponds que ma journée va se résumer à broyer des échantillons-nettoyer-casser des échantillons-broyer des échantillons-etc. Elle me demande combien je dois en broyer, une trentaine, elle me répond que c’est possible, qu’elle l’a déjà fait et que je peux les broyer cinq par cinq. Je lui réponds que je suis un peu malade et que… pour le moment je fais trois par trois car il y a deux récipients dont je ne suis pas sûr si ce qu’ils contiennent sont des échantillons où s’ils n’ont tout simplement pas été nettoyés.
Elle les inspecte et me répond que c’est bon je peux les utiliser.
Ma pensée : « Mais nettoyez-les une fois que vous avez fini de vous en servir au lieu de les laisser rouiller b#d#l de m#rd# ! » Ma réponse : Ok merci je vais pouvoir broyer cinq par cinq mes échantillons maintenant. Et elle d’ajouter, ne t’inquiète pas, [machin] va t’aider à les nettoyer comme cela tu iras plus vite. (Je ne l'ai pas vue de la journée...)
Je nettoie ces c#nneries, c’est loong, c’est lourd aussi. Étant malade toute ma capacité intellectuelle est dirigée seulement et uniquement sur la tâche que je fais actuellement (déjà que je suis mono-tâche mais là plus rien n’existe autour). Et le cycle se répète… toute la journée. Malade je suis obligé de faire une pause entre chaque étape et, bien sûr, j’ai ma pause déjeuner + prise médoc’.
Mon mal de tête empire au fur de la journée et je sens la fière arrivée et montée durant l’après-midi. Demain, me dis-je, jour de congé avec trimébutine + paracétamol en prime.
Vers 15h, mon patron me voit et me dit que finalement ils auront la machine opérationnelle jusqu’au Mercredi.
Ma pensée : P#t##n ! T’es en train de me dire que j’aurais pu rester chez moi Dimanche (et donc éviter tout ce qui m’est arrivé) et moins me presser aujourd’hui et les jours suivants ?!! Ma réponse : hochement de tête d’approbation (plus la force de répondre… ouais, on est seulement lundi et j’ai déjà abandonné). Euh, [insérer prénom de mon patron], je suis un peu malade (bon en fait beaucoup mais bref) puis-je finir vers 16h. Oui, bien sûr, aucun problème me répond-il.
Ma pensée : Merci ! Ma réponse : Merci. (pas la force pour le point d’exclamation)
15 minutes plus tard, la manager je-fais-tout me demande où j’en suis dans mes échantillons.
Ma pensée : J’en suis à : avoir mal au ventre quoi que je fasse, voir les feuilles de papiers dansés grâce à la fièvre, parler avec mes échantillons, avoir du mal à marcher avec les courbatures qui me prennent subitement mais sinon tout est super génial, un vie est un enfer ! Ma réponse : J’ai broyé 13 échantillons depuis ce matin.
silence de deux secondes Allez, tu peux accélérer un peu plus ?
Ma pensée : O.O J’ai bien entendu là ?! Ma réponse : o.o ( vu que je étais comme ceci : (-_-), en comparaison j’ouvrais vachement grand les yeux quand même) Euh j’en ai cinq autres de prévu là …
C’est bien, essaie d’accélérer encore un peu, d’accord ? 😊
Ma pensée : O.o Oui, j’ai bien entendu p#t##n ! Ma réponse : je vais essayer…
Super !, et elle retourne bosser.
Et moi aussi car je dois le faire et puis je suis actuellement à l’état de larve alors bon…
Finalement, j’en broie 6 et c’est tout, je les nettoierai demain (vu qu’il me reste plus que 10 échantillons à broyer et que la machine sera encore là , je vais les faire demain et je prendrai ma journée de repos après-demain)
Je pars du bureau, il est 16h50 ( c’est pas 16h mais c’est toujours mieux que d’habitude, à savoir 17h20… j’essaie de rester optimiste ce qui est suffisamment rare pour être souligné).
Je vais jusqu’au bus et m’assoie dans celui-ci de plus en plus fiévreux et avec un mal de tête grandissant depuis ce matin. La femme à côté de moi n’a pas l’air d’écouter de la musique, excellent.
On reste à l’arrêt à la gare routière quelques minutes puis le bus démarre, à ce moment précis, la femme à côté commence à regarder une vidéo avec le son bien fort histoire qu’on puisse tous en profiter. C’est bien ma veine…mais c’est loin d’être terminé.
En temps normal, le trajet du centre-ville vers Observatory (le district où je vis) dure entre 20 et 30 minutes.
On a mis 1h15. Une p#ut##n d’heure et quinze f#uck#ng minutes. Il y avait une panne de courant dans une partie de la ville, les feux tricolores ne marchaient plus et la rue étaient bondée de monde !
À mi-chemin, je me tourne vers la femme à côté de moi et lui jette un regard noir (ou, vu mon état, un regard qui signifie « je vais mourir, s’il vous plaît laissez-moi au moins mourir en paix, éteignez votre portable ou, à la rigueur, baisser le son, pitiééé ! »). Et le pire, c’est que ça marche ! Elle baisse le son, puis finit par arrêter de regarder des vidéos pour essayer de dormir.
De toutes façons, à chaque fois que je quitte plus tôt, il y a toujours un problème… Mais bref.
Je passe vite fait au magasin pour acheter du jambon puis je file à la colloc’ pour me préparer des pâtes au jambon (pour changer). Je prends un doliprane mais, avec la fièvre et le temps qu’il fasse effet, C’est la fête !, les pâtes, les casseroles, les assiettes et les fourchettes dansent et chantent !
Après cela et une douche, je me couche.
Résumé de l’épisode3 : J’ai broyé 19 échantillons, ce qui est bien, je me suis préparer des pâtes-jambon, ce qui est bien mais pas top, je n’ai pas de chance avec le bus, ce qui n’est pas génial, et je suis de plus en plus malade, ce qui n’est pas bon du tout.
Spoil : Épisode 4 : Mardi : Toujours plus haut
Je me réveille une première fois vers 5h. Je me réveille de nouveau à 6h45 (j’ai légèrement décalé mon réveil) et me lève 15 minutes plus tard.
Je fais tout comme hier mais cette fois-ci, je prends mon doliprane en plus avec moi.
Pas de problème dans le bus, j’arrive au boulot à 9h15. Aller, j’ai que 10 échantillons à faire. Je nettoie, pause, je concasse au marteau, je les mets dans les récipients que je dépose dans le labo (Tiens, ça sent bizarre dans le labo, non ?), pause, il est 10h30.
ET là , problème dans le laboratoire ! La manager je-fais-tout va voir, elle revient 2 minutes plus tard : « Interdiction d’aller dans le labo jusqu’à nouvel ordre ! » (Il faudra donc attendre l’épisode 7, car dans le 6 c’est encore l‘Empire. Oups ce mauvais jeu de mot m’a échappé)
Super… me voila à attendre puisque je ne peux rien faire de plus… dans les deux cas j’ai besoin de quelque chose qui se trouve dans le labo…
Il faudra attendre 15h pour que le laboratoire soit complètement sécurisé… J’aurais vraiment dû rester chez moi aujourd’hui…
Vers 16h alors que je vais vers mon bureau pour m’y asseoir, la manager je-fais-tout m’interpelle pour me demander où j’en suis.
Ma pensée : … (peux plus penser…) Ma réponse : je suis malade, je fais une petite pause et il ne me reste plus que 5 échantillons à broyer et j’ai fini.
Sa réponse : « Ah tu es malade ? » Ce à quoi Ma pensée réponds : Oui, ça se voit pas ?, je réponds : Oui, depuis hier.
"Ah mais je ne savais pas!"
Ma pensée : …
Ma réponse : …
Notez que c'est la première fois que ma pensée (inexistante) rejoint ma réponse (inexistante)
Je vais donc broyer mes échantillons, sur le chemin (que je fais tel un zigzaton proche du KO) je croise mon boss qui me demande, lui aussi, où j’en suis. Je lui dis que je n’ai plus que ces 5 échantillons et c’est fini. Il me demande combien ça m’en fera au total, je lui réponds une trentaine (32 pour être exact). Ce à quoi il me répond bien joué, j’enchaine en lui disant que je ne viendrai pas demain car jour de repos (vu que j’ai bossé ce dimanche) + malade.
Il me dit aucun problème puis repart vaquer à ses occupations.
Ainsi, je broie mes 5 derniers échantillons qui doivent absolument passer par la machine (les 11 autres peuvent être fait à la main dont 4 qui doivent absolument être broyé à la main) puis je nettoie les récipients (oui, même malade il faut montrer l’exemple).
Je repasse à mon bureau pour me reposer un peu et prendre mes affaires pour partir sous peu. En partant, je salue tout le monde, en saluant mes boss, ceux-ci me disent que je ne peux revenir que vendredi si je veux car le jeudi des personnes viennent embarquer pas mal d’équipement et donc ça sera un peu n’importe quoi dans le bureau.
Cool ! Bon, je ne me fais aucune illusion, je serai malade ces deux jours mais, au moins, je pourrais bien me soigner et me reposer.
J’arrive dans le bus, j’indique où je vais (car le tarif est différent selon où tu vas) « Observatory » et là le mec me sort « Où à Observatory ? » Première fois qu'on me demande de préciser.
Ma pensée : Mais c’est le même tarif quelque soit l’arrêt à Observatory alors me fais pas ch##r, purée ! Ma réponse : Groote Schuur (c’est le bâtiment (et hôpital accessoirement) le plus visible).
Il encaisse mon argent et me tend un ticket en me gueulant « Y’a un bus pour toi au lieu de prendre celui-ci, mec ! »
Ma pensée : Je paie me fait pas ch##r, en plus vous êtes le seul parmi tous vous collègues que ça a l’air de gêner, bon sang ! Ma réponse : Je trouve un place assise et je m’y assois.
Le regard vide, un mal de tête, fièvreux, je suis soudain sorti de mes pensées inexistantes par une femme qui me demande si, d’après moi, mon arrêt est avant le sien. Je suis réponds que c’est très probable et donc je fais en sorte qu’elle se mette à ma droite pour que je puisse sortir par l’allée centrale.
Première fois qu’une personne me demande ça, ce qui est sympa, depuis que je suis en Afrique du Sud. Malgré ma fièvre, je sais reconnaître une personne fort sympathique (surtout quand c’est aussi rare) donc je fais un gros effort : je lui dis merci et que c’est rare qu’une personne demande cela dans les bus ici. Grave erreur de ma part…
Elle me réponds « De rien , c’est normal. Vous savez… » Et elle commence à partir dans un monologue. S’interrompant de temps à autre pour me poser des questions. Je réponds très succinctement aux questions et elle enchaine…
Bigre, pour une fois que je tombe sur une personne sympa, il faut ce soit le jour où je suis le plus mal depuis mon arrivée…
Mon niveau d’anglais est moyen mais là , entre la fièvre, le mal de tête, cette faiblesse généralisée de mon corps, les bruits de circulations et de vie urbaine du Cap, et Ursula (c’est son prénom) qui ne parle pas très fort… je crois n’avoir pu saisir que 20% de ce qu’elle disait.
Et puis c’était long car, comme hier, le bus a mis 1h et quelques pour arriver… Le pire c’est que je crois qu’Ursula n’a jamais remarqué à quel point j’étais mal.
Enfin bref, la suite est classique, jambon pâte, douche, dodo.
Résumé épisode 4 :
J’ai fini de broyer les échantillons, youpi.
Pour une fois que je rencontre une personne sympa, je ne suis pas en état, c’est moche.
Je vais de plus en plus mal, c’est vraiment pas bon.
Spoil : Épisode 5 : Mercredi, Toujours plus fort !
Je me réveille durant la nuit vers 23h30 puis 3h30, classique.
Malade toute la journée et jambon-pâtes le midi. Je ne mange pas le soir.
Résumé épisode 5: je ne pense pas qu’il soit utile celui-ci…
Spoil : Épisode 6 : Jeudi, Vers le mieux ?
Je me réveille une fois cette nuit.
Je mange jambon-pâtes le midi (je commence à saturer…) et pâtes-viandes hachées bien cuites le soir. Ça fait du bien de changer du classique « jambon-pâtes des problèmes du bidou ».
Je me sens mieux.
Résumé épisode 6 : Celui-ci non plus mais dans le doute : Je vais mieux et j’arrive à manger autre chose que du jambon-pâtes.
Spoil : Épisode 7 : Vendredi, L’Apothéose
Je me réveille à 6h35, et me lève 5 min plus tard.
Je ne me suis même pas réveillé cette nuit, je vais clairement mieux. Tiens ? Serait-ce la motivation que je sens revenir ?
Je vais au boulot en prenant juste l’ercéfuryl, le trimébutine mais pas le doliprane (la fièvre revient à partir de 18h, je serai rentré d’ici là ), j’arrive à 8h15 et je vois le sachet contenant mes lames minces, la séparation aux minéraux lourds et les lames minces commandées par ce dernier que je lui ai donné Samedi dernier mais il ne contient que mes lames minces, je me dit que je lui demanderai où est le reste.
Ainsi, je m’attelle à broyer mes échantillons à la main. J’avance doucement mais surement, les échantillons sont plus durs que prévu. Je change de main de temps à autre ce qui fait que je commence à avoir une zone rouge et légèrement douloureuse au milieu de la paume de mes mains.
Super, avec mes cheveux mi-long, et ça, il suffit que je tendent mes bras de chaque côté et on dirait Jésus.
Pause déjeuner vers 13h. Voyant mon boss, je lui demande où se trouve ma séparation au minéraux lourd et mes zircons à dater. Il me dit qu’il a passé le sac à sa femme (qui est également ma boss) pour qu’elle récupère ses lames minces. Ok il faudra que je lui demande.
Deux échantillons broyés plus tard, il est l’heure de partir voir les nouveaux locaux car le labo va bientôt déménager. Vu que ma boss est là , je lui demande à propos de mes zircons, elle me dit qu’elle n’a pris que ses lames minces. Puis elle réfléchit quelques instants et me sort qu’elle a aussi jeté des sachets qui lui semblaient vide.
Ma pensée : YOU WHAT ??? Ma réaction : YOU WHAT ???
(Là encore, bonne synchronisation entre ma pensée et ma réaction)
Je commence à lui faire l’inventaire de ce qu’il y avait dans le gros sachet pour savoir ce qu’elle a jeté. Je lui demande également quand est-ce que ça s’est passé. Elle me dit Lundi.
Ma pensée : Lundi ! Et c’est seulement maintenant que je suis au courant !
Ma réaction : Lundi ! (admirez ce superbe self control car c’est ma boss tout de même)
Mais on cherchera plus tard mes zircons, grenats et béryls car il est vraiment temps de voir les nouveaux locaux.
Autant/Au temps le dire tout de suite, je n’avais *que* mes zircons en tête.
Donc on va passer vite fait au passage où l’on revient aux bureaux actuels pour « chercher » tout ça.
« chercher » car je vais fouiller le 4x4, et le reste ce sera surtout du « je refais le chemin » de la part de ma boss.
Pendant tout ce temps, la motivation, l’envie et l’espoir sont déjà partis au Venezuela.
Mes zircons, grenats et béryls ne seront jamais retrouvés, ils ont été jetés à la poubelle par ma boss ce lundi et les poubelles ont été vidées. Comble de la déchéance, ma boss commence à pester en disant que si elle a fait ça c’est à cause des bureaux mal rangés, on aurait dit une gamine qui cherche des excuses.
Ma pensée : Quel droit avais-tu de jeter quoi que ce soit se trouvant dans ce sachet ?!
Ma réaction : … (je suis sans voix, abattu, la motivation, l’envie et l’espoir se sont déplacés dans les îles Galapagos car le Venezuela n’était pas assez éloigné)
Mon boss me dit alors que ça lui a fait la même ainsi qu’à ma boss pour leur masters respectifs et que la leçon a tiré est que, concernant tes échantillons, ne fait confiance à personne d’autre qu’à toi-même.
Maigre réconfort…
On fait alors un point rapide sur mes deux projets qui constitueront mon mémoire de fin d’étude et notamment celui lié à mon terrain volcanique dans le Drakensberg (des photos suivront bientôt… quand la motivation, l’envie et l’espoir seront revenus de leur tour du monde).
Ça a l’air de bien les intéresser mais j’avoue que mes pensées sont ailleurs… Et je commence à avoir de la fièvre il est… 18h tiens donc. Je pars à 19h avec mes patrons qui acceptent de me déposer chez moi.
Je me prépare à manger et prend un doliprane, mes 2 colloc’ sentent que ce n’est pas la joie. L’une d’elles, me dit que sa journée était pourrie, je lui dis que ça peut difficilement être pire que la mienne mais elle insiste. Je lui raconte ma journée, elle me raconte la sienne, égalité, j’enchaine avec toute ma semaine, gagnant par KO.
Je mange, puis file sous la douche histoire de pleurer un coup mais la douche ne fonctionne pas correctement et hors de question de souiller ma chambre avec de la tristesse supplémentaire, donc je ravale mes larmes et je vais dormir.
Résumé de l’épisode 7 :
Clike ici pour voar com c trist: https://postimg.cc/NKynFXtr
RT si t trist.
Je ne peux même pas pleurer sous ma douche car elle ne marche pas bien et les seuls points "positifs" de ma semaine auront été de gagner à un jeu où le but est d’avoir la pire semaine et de pouvoir imiter (un peu mieux) Jésus.
J’ai envie de brûler le monde puis de me pendre dans la foulée.
Spoil : Épisode 8 : Samedi, Convalescence tranquille ?
Je commence la rédaction de mes mémoires.
Je voulais toujours tuer des chatons et le monde entier et puis des gamins ont commencé à brailler et maintenant je veux juste étriper ces gamins qui ont braillés tout l’après-midi. Y’a du mieux ?
Résumé de l’épisode 8 : Pour répondre à la question posée dans le titre, non.
Spoil : Épisode 9 : Dimanche, Et maintenant, c’est plus tranquille ?
Oui, j’ai tué ces gamins pendant la nuit... durant mon rêve.
La journée était plus tranquille, pas un chat sauf celui de la colloc’ (lol...) qui me fait tout le temps ch##r, classique quoi…
J’ai fait le ménage et fini la rédaction de la partie liée à ces évènements dans mon mémoire. (Enfin, le croyait-il mwouahaha !)
Résumé de l’épisode 9 : Pour répondre à la question : Oui, la motivation, l’envie et l’espoir reviennent de leur tour du monde mercredi ou jeudi prochain me semble-t-il. Mais ce n’est pas grave, je me suis fait une amie, la cuillère en bois que j’utilise pour cuisiner est la seule chose qui ne m’ait jamais déçu ici.
Spoil : Saison 2, Épisode 1 : Lundi, Une nouvelle semaine.
Ce matin, un lapin, a tué mon cerveau ne voulait visiblement pas que je commence la journée, voire même, ne voulait tout simplement pas de cette journée : « Une nouvelle journée pourrie, sans façon, débrouille-toi tout seul ! »
Je me réveille 30 minutes après mon réveil et me lève dans la foulée, il est 6h30.
Le reste de ma journée s’est passé dans une sorte de brouillard, j’avais une motivation négative c’est-à -dire qu’aujourd’hui : c’est mon inconscient qui a tout fait. J’ai fait des choses sans m’en apercevoir tout au long de la journée. J’avais le regard vide, les yeux mi-clos (c’est pas moi qui le dit, c’est le miroir situé dans les toilettes) un anti-sourire, le dos vouté, bref, ça se voyait à 3 km que je pétais la forme.
Pourtant j’ai bu du Ricoffee mais rien n’y fait, la pluie le brouillard ne m’a pas lâché.
Je me souviens vaguement que dans le bus une personne prêchait quelque chose (désolé, je ne parle ni zoulou, ni ses dialectes qui sont au nombre de deux en Afrique du Sud… mais dans le même temps je me dis que c’était peut-être bien de ne pas saisir ce qu’elle disait).
Une personne nous a été présentée ce matin au boulot par la manager je-fais-tout qui a l’air de bien la connaître, je ne me souviens plus de son nom.
Pause déjeuner à 13h, et là , petit coup de p#t # de la journée ! Ah, vous l’attendiez celui-là , pas vrai ?
Je m’installe à mon bureau pour manger et la manager me hèle (il faut bien ça pour que ma conscience se réveille).
Ma pensée : Pardon ? Ma réaction : Humpf ?
« Tu sais là , le truc qu’on a cherché hier là … Tes minéraux… Oui voila, tes zircons ?
Ma pensée : Tu veux dire les minéraux que je chérissais que tu as vu se faire jeter à la poubelle et que j’essaye d’oublier pour faire mon deuil ?! Ma réaction : Humpf !? (Comme je l’ai dit, motivation négative, déprime, etc.)
« Et bien machin (je me souviens plus de son nom) elle en a aussi !
- Oui, je fais de la datation pour mon doctorat ! »
Ma pensée : C’est une blague ? Dites-moi que c’est une blague ! Ça te plaît de remuer le couteau dans la plaie, c’est ça ?!
Ma réaction : après une seconde Bon à savoir.
Le reste de la journée c’était pareil : brouillard complet.
Par contre je quitte vachement tard du boulot, j’arrive tard à la colloc’ et là : deux nouveaux (un couple). Je me fais à manger. Au fur et à mesure, je suis de moins en moins attentif…
Pendant que je prépare ça le mec se présente à ma droite:
« Bonjour, Steph’(je crois que c’est ça). Ravi de te rencontrer ! »
Ma pensée : Étape 1 : Tourner la tête vers lui et esquisser un sourire (on ne te demande pas de « faire un sourire » parce que, vu où tu en es, on va pas trop t'en demander non plus), Étape 2 dire : Libégon, Ravi de te rencontrer. (sans point d’exclamation, là encore on t’en demande pas trop)
Ma réaction : Mes yeux roulent (même plus la motivation de les tourner) vers lui, j’esquisse un sourire côté gauche et je dis « Ravi de te rencontrer… »
Steph s’en va ensuite sans demander son reste.
Ma pensée : 50%, c’est pas mal. Par contre, la prochaine fois, ravale ton esquisse de sourire côté gauche s’il te plaît, j’ai l’impression que tu te fous de moi… donc de ta propre pensée si t’as pas compris, espèce d’idiot.
Ma réaction envers moi-même : Humpf. (Oui, c'est universel)
Pendant que je mange, la fille se présente : « emifes, Mnvsk. Fdzlqfh eskgfrjldf ezvbxjd !
Ma pensée : tu m’as prise pour un allemand ou c’est moi ? Ma réaction : Humpf ?
Elle passe en anglais : « Salut, M…. .(j’ai oublié son prénom) Ravi de te rencontrer. »
Ma pensée : Bon, vu qu’on sait que tu es plus capable de grand-chose : Étape 1, tourne tes yeux vers elle, Étape 2 : Libégon, ravi de te rencontrer.
Ma réaction : Mes yeux se tournent à moitié et je dit : « Ravi de te rencontrer… »
Elle s’en va vaquer à ses occupations.
Ma pensée : Encore 50%... Et aucun des deux ne connait ton prénom, chapeau bas !
Me semble qu’à un moment, elle me demande le code du wifi, une première fois en allemand (c’est qu’elle insiste ma parole), et trois autres fois en anglais (il faut bien qu’elle se réveille enfin ma conscience) puis je lui communique tout ça.
Depuis ma conscience est réveillée… je vais aller me coucher .
Résumé de l’épisode 1 de la saison 2 :
Brouillard
Ricoffee
Brouillard
Coup de p#t#
Brouillard
Des nouveaux
Brouillard
Hein ? Comment ça le wifi ?
Je vais aller dormir.
Spoil : Bonus
1) Le fichier word fait (pour le moment) 14 pages et s’appelle : 2019_01_16_je_vous_hais_tous
2) Je me suis interrompu pendant la rédaction de cette histoire pour faire le ménage… j’ai cassé le manche du balai. P#t##n !
3) Cette histoire vous est présentée par Doliprane, Trimébutine et Ercéfuryl, Merci à eux.
4) Quand je pense que je dois toujours finir ma fanfiction pour le concours Let's Go et que je ponds ça...
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