Lynchement J03 a écrit :

ARTY-CODE-1 3 (Libégon15, Schnapper)
Kinemu
libégon15
Schnapper 1 (zucchina)
zucchina

Jour 3 a écrit :

Schnapper : Bon, c’est décidé, Arty est beaucoup trop suspect pour le bien du village !
Zucchina : T’as décidé ça tout seul hein ! Je ne te suis pas du tout !
Libégon : Voilà qu’on est reparti pour 3h d’explications…
Zucchina : Non c’est bon, j’avais fini…
Schnapper : Voilà qui est nouveau tiens…
Kinemu : Bon en attendant on sait pas où il est ! Il est reparti se coucher ce matin et on l’a plus vu depuis !
Libégon : Et bah on a qu’à aller voir chez lui !

Les 4 rétants se dirigèrent vers la maison d’Arty, qui se trouvait au fond du village. Les volets étaient toujours fermés, comme s’il se préparait déjà à cette nouvelle nuit.

Zucchina : Oh Arty ! Tu fous quoi !

Pas de réponse.

Libégon : On enfonce sa porte ou quoi ?
Schnapper : Non mais t’es malade on va pas…

Kinemu s’était jetée contre la porte avant qu’il n’eut le temps de finir sa phrase.
Cette dernière n’étant pas verrouillée, elle s’ouvrit et Kinemu continua sa course pour aller s’écraser contre la table à manger.

Zucchina : Qu’est-ce-que ça pue ici ! On dirait qu’il a pas ouvert les volets depuis des semaines !
Libégon : En même temps il était devenu un peu parano sur les bords avec ces histoires de pestants, c’est sûrement pour ça qu’on le voyait jamais…
Kinemu : Euh les gars…

Elle se tenait figée devant la table où elle s’était aplatie quelques secondes plus tôt.

Kinemu : Y a encore des bottes…

Aux pieds de la table se trouvait effectivement une paire de bottes. Rangées.

Zucchina : Chépa à chaque fois que j’ai trouvé des bottes y avait quelqu’un de mort dedans…
Schnapper : AU FOND DE LA PIÈCE !
Adossé au mur se trouvait le cadavre d’Arty. Sa tête pendait contre son torse, laissant apparaître un trou béant. Il tenait encore fermement contre lui un fusil.

Libégon : Il a dû prendre peur et mettre fin à ses jours…
Zucchina : Mais où il aurait trouvé un fusil ? Personne n’a ça ici ! Et ça fait des années qu’on a pas eu de…
Schnapper : Sif…

Tous se turent. L’air était lourd, et tous savaient qu’ils ne seraient plus jamais interrompus au matin par les remarques d’Arty…

Kinemu a écrit :

Peut-on donner au chasseur le respect qui lui est dû et le laisser tirer son dernier coup ?

Nuit 4 a écrit :

Zucchina… Zucchina… Zucchina !

Zucchina se réveilla en sursaut, Libégon se tenait au pied de son lit, tentant de la réveiller.

Zucchina : AH ! JE LE SAVAIS ! Tu es là pour me tuer ? Ça ne va pas être aussi facile que ça !
Libégon : Non… Je n’ai jamais eu l’intention de tuer personne… Mais je voulais qu’on fuit tous le village à l’aube, histoire de sauver le peu que nous sommes. Mais Kinemu n’est pas chez elle…
Zucchina : À d’autres ! Vous l’avez tué c’est ça ?!
Schnapper : Quand bien même ce serait le cas, ça ne change rien au problème qu’on ne sait pas où elle est. On a juste trouvé une paire de bottes devant chez elle.

Schnapper se tenait de l'autre côté de la pièce, adossé au mur dans l'obscurité.

Libégon : Et ça ne lui a pas réussi jusqu’à présent, les bottes…
Zucchina : Ok on va la chercher c’est bon.

Méfiante, Zucchina sorti de son lit, enfila une veste et suivi Schnapper et Libégon dehors. Ils firent le tour du village tandis que le soleil se levait, plus orangé que les derniers jours.

Zucchina : Vous avez regardé du côté de l’auberge ?
Libégon : Non…

Sur le chemin de l’auberge ils découvrirent le corps de Kinemu, sans vie, le visage balafré…

Libégon : AH NON PUTAIN ! PAS ENCORE !
Zucchina : Fais semblant de ne pas savoir toi. Je sais très bien ce qui se trame !
Schnapper Accuser tout le monde à tout va ne sauvera personne. On doit partir !
Zucchina : Bien sûr ! Et vous pensez que je vais vous suivre comme ça ?!

RP de la condamnée a écrit :

J'ai toujours su que j'étais de la sacré carne. Mais foi de vieille bique, je ne me laisserai pas avoir comme ça !
Durant mes tendres années de jeunesse, je faisais les 400 coups au dépit de mes parents. Hélas, ceux-ci s'en allèrent beaucoup trop tôt , me forgeant à la dure et acquérant une sagesse et une expérience inébranlables. Regardez-moi ce potager ! Oh, ça me fend le coeur de laisser tous ces beaux légumes ici. Ces jours-ci, ils se coloraient d'une étrange couleur jaunâtre. Heureusement, leur goût n'en pâtissait pas !
Voyons où ai-je rangé ma canne ?
Je pleure mes amis morts dévorés par ces bestioles immondes ! M'enfin, tant qu'ils ne touchent pas à mes légumes... Malgré tout je pleure ce pauvre Bouh que j'ai condamné injustement. Ce jeune homme était si bien déguisé la nuit (oui je suis quelque peu insomniaque) que je l'ai pris pour l'un d'entre eux ! J'espère qu'il me pardonnera pour ma méprise...
Bien, il faudrait que j'arrive à fausser compagnie aux homosexuels sans qu'ils ne me voient ! La mince affaire... Ouïlle ouïlle mon arthrose...
J'écris ces dernières lignes à celui ou celle qui les découvrira. Fuyez tant qu'il en est encore tant. Ce village est maudit ! Pour ma part, je prends mes cliques et mes claques. La vieille vous salue !

Schnapper a écrit :

C'est cette fichue malédiction qui a causé tout ça. Alors, certes, j'ai dû sacrifier ARTY-CODE-1 en usant de mon pouvoir pour canaliser la folie vengeresse des survivants et me laisser aller à mes maudites pulsions pour avoir assassiné Kinemu, mais il n'empêche que j'ai dénoncé les mélants au péril de ma vie afin de tenter de limiter les dégâts et les morts. Je ne sais pas, c'est ce que je me dis pour apaiser le peu de conscience qu'il me reste...