MJ a écrit :

Nous sommes en 1982, apogée du grand Orient Express, train avec wagons-lits. Chaque passager possède sa cabine personnelle, et naturellement sa couchette. Il est 12h23. Le train quitte la gare.

« La SNCF vous souhaite un agréable voyage à bord de l’Orient Express. Il desservira les gares de Strasbourg, Munich, Vienne, Budapest. Chaque passager est convié à passer dans sa cabine pour y passer le repas et l’après-midi »

Les rues de Paris sont bondées à l’heure du repas. Le train est lent mais reste agréable par la beauté des paysages à voir par la fenêtre. La tour Eiffel se dessine au loin. Puis plus rien… Un cri.

Les passagers se réveillent au petit matin à Strasbourg.

- Un meurtre ! Un meurtre ! Un meurtre !
- Combien sont-ils ?
- Combien sommes-nous faut-il demander.
- A-t-on pu voir leurs visages ?
- Nous n’avons aucune information.
- Savons-nous s’ils sont plusieurs ?
- Tout ce sang. C’est abominable.
- J’exige une garde autour de ma personne !
- On a fouillé sa cabine ?
- Je veux ma maman.
- Qui sont-ils ?
- S’ils veulent de l’argent, ils peuvent toujours mendier !
- Est-ce qu’on va mourir ?
- Nous n’allons pas nous laisser faire !
- Tant de questions sans réponses. Quelqu’un est-il prêt à élucider ce mystère ?

Un des richissimes voyageurs est étendu sur le pas de sa porte, entre le couloir et l’intérieur de sa cabine. Les yeux grands ouverts, les bras écartés, son expression reflétait la peur qui se dessina également sur tous les visages des voyageurs. Le sang s’écoulait lentement sur la moquette verte du couloir. Un couteau plein de sang gisait à côté du cadavre. La victime avait été égorgée.

La pièce était dans un état apocalyptique. Tout avait été saccagé mais néanmoins, il y eut un indice sur le sol. Une boucle d’oreille était tombée.

C’est à ce moment-là que les voyageurs prirent conscience qu’on en voulait à leur argent. Ainsi le meurtre était la solution la plus radicale pour s’emparer du magot. Les voyageurs étant prêts à se battre pour sauver leur or… et leur vie.