16,5/20
Voilà une épopée qui serait restée dans les mémoires si elle avait vraiment eu lieu. Ne me demandez pas d'écrire les noms des personnages car j'en serais incapable sans avoir leur orthographe sous les yeux mais cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment en leur compagnie. La plupart d'entre eux sont très charismatiques et possèdent leur propre caractère. Un ou deux auraient quand même largement mérité d'être un peu plus étoffés. Le texte est quant à lui très très bien rédigé avec extrêmement peu de fautes comte tenu de la longueur des chapitres.
Enfin, l'histoire est plutôt bien ficelée et assez mature. Le sang est présent dans chaque chapitre et c'est un combat à mort que se livrent humains et pokémon. Là réside la force de cette œuvre qui nous offre une vision bien sombre de l'antiquité dans ce monde. Il n'y a pas grand chose à reprocher si ce n'est quelques détails dans l'utilisation et l'évolution psychologique des personnages que je ne vous dévoilerais pas ici mais dont je ferai part en privé à Cyrlight.
Rassurez-vous, rien de particulièrement crucial.

Les + :
- Une histoire peu commune mettant en scène une rivalité entre humains et pokémon et où le sang coule à flots
- L'aspect général du texte et du style agréables à lire
- Des personnages bien badass

Les - :
- Petit relâchement sur l'avant dernier chapitre niveau orthographe et syntaxe qui sera sans doute déjà corrigé par l'auteure au moment où vous lirez ces lignes
- J'ai trouvé que les personnages parlaient de manière trop ampoulée. Je ne trouverais pas ça choquant venant de noble mais ça l'est un peu pour les personnages d'extraction paysanne
- Quelques personnages sous-utilisés et un ou deux détails à remanier(?)

16/20
Même si j’ai mis du temps à véritablement entrer dedans, je dois dire que le récit concocté par Cyrlight est remarquablement fouillé compte tenu de sa longueur. À part un élément mineur que je pouvais aisément deviner, connaissant certains personnages de par leur apparition dans une série littéraire, je me suis laissé avoir par les rebondissements insérer pour dynamiser l’intrigue.
Bien que Cuchulainn, Scathach et les autres soient les héros de cette histoire, on est constamment entre sympathie et antipathie pour eux en raison du combat à mort qui les oppose aux Pokémon pour la propriété de la forêt. Cette balance est une force pour le récit puisque l’on cherche constamment à qui se fier, qu’aucun personnage n’est tout à fait noir ou blanc et que chacun a des forces et des faiblesses qui sont mises en avant par l’auteur. L’évolution de Morrigan notamment est très appréciable puisqu’elle est liée aux Pokémon et qu’elle permet une utilisation fort originale de leurs capacités.
J’ai repéré quelques fautes au cours de ma lecture, mais vraiment rien de grave. L’écriture de Cyrlight n’en souffre aucunement.

15/20 (15,5/20) plutôt que 16,5/20 comme le suggérait Requiem parce que, pour avoir lu pas mal de fics de Cyrlight, celle-là ne fait pas partie des meilleures, on voit qu’elle l’a écrit vite et puis les faiblesses de l’auteure se sentent un peu trop ici.
Je mets ici ma critique, pour nuancer le propos de Requiem (bien qu’on ait visiblement repérer les mêmes défauts) :

Le scénario de cette fan-épopée est bon, le plus intéressant des quatre et toutes les conditions du concours sont remplies avec succès. Le chapitre 7 est particulièrement prenant et épique malgré les fautes plus fréquentes.
Cependant, je trouve que dans l’écriture (je parle du « ton », pas de la syntaxe) il y a des choses qui ne vont pas…
Il y a trop de répétitions descriptives qui alourdissent le récit, certes j’ai bien compris que c’était une technique pour bien encrer le contexte et créer une ambiance mais c’est exagéré ici. Le début est long à lire et traine un peu en longueur à cause de cela.
L’autre gros point négatif pour moi ce sont les dialogues, ils sont mal dirigés. A la fois trop banals, trop clichés, trop longs… Comme l’a signalé Requiem on flirte entre le langage noble et celui du paysan pecno dans la bouche des mêmes protagonistes. En plus, certains personnages se tutoient puis finalement se vouvoient, en dehors du respect dû à Scathach, les autres sont des compagnons d’armes la proximité entre eux ne transparaît pas du tout dans les dialogues, elle n’est précisé que par les commentaires du narrateur.
En partie à cause de cela, les personnages sonnent un peu creux en dehors de Scathach, même Morrigan et Aifé sont faibles, mais le pire de tous c’est Cuchulainn qui est un tas de muscles stupide. Bien sûr, cette absence de personnalité explique complètement l’embrigadement de Cuchulainn auprès de Scathach, contrairement à ce que dit Aifé : c’est justement parce que les soldats sont déjà embrigadés par Scathach qu’ils sont sourds à d’autres embrigadements. Bref, le problème avec ces personnages c’est qu’ils ne sont pas du tout attachants, en dehors peut être de Morrigan qui suscite la pitié et l’empathie jusqu’à la fin.
Il y a aussi un mélange des genres, on est censé être dans l’Antiquité (Protohistoire), la découverte du fer par Scathach en est la preuve mais les relations, les décors, les comportements font d’avantage référence au Moyen Age. C’est assez vague et c’est un sentiment personnel mais ça m’a gêné pendant la lecture. (Autre détail, bien que ce ne soit ni une qualité ni un défaut, il y a beaucoup de détails directement inspirés de Game of Thrones).
Pour avoir lu beaucoup d’œuvres de Cyrlight, je dirais que celle-ci, malgré ses qualités, n’est pas à la hauteur du talent de on auteure.

14,5
Une fiction agréable à lire qui respecte parfaitement les limites du concours en intégrant l'univers pokémon à celui des mythes de la Grèce Antique. Orphée vous entrainera dans une histoire d'amour contrarié dans la plus pure tradition de la tragédie grecque et vous fera visite les mythes et les légendes qui lui sont généralement attachés.

Les + :
- Une large palette de mythes grecs explorés
- Utilisation judicieuse des Pokémon divins sans systématiquement piocher dans les légendaires
- Peu de fautes
- Pijako
- Une "seconde" partie meilleure que la première

Les - :
- Certains personnages sont un peu transparents et dispensables (Tarpaud, Eoko)
- Le hasard fait un peu trop bien les choses dans la première partie. Je n'ai pas compris la raison de l'apparition d'Eoko ?
- Le début et la personnalité d'Orphée auraient gagné à être un poil plus développés

Polux a eu l’excellente idée de mêler plusieurs mythes et le fait astucieusement, envoyant son héros Orphée dans des horizons dans lesquels on ne l’attendait pas forcément. Il utilise en plus des mythes plutôt connus qui font immédiatement écho à nos propres connaissances, mais d’une manière qui rend surprenante la majeure partie des tournants du scénario !
Une fois la première partie bouclée, on entre dans un sous-récit vraiment inédit où il y a quelques très bonnes idées. Petit bémol pour ma part sur la fin parce que j’ai eu du mal à comprendre le pourquoi de l’un des éléments finaux, même si le petit épilogue rattrape le tout.

14/20
L’histoire en elle-même est bonne, originale et les pokémon s’intègrent bien dans le scénario. L’auteur semble avoir pris le parti de montrer l’étendue de sa culture en mythologie grecque via ce cross-over très « cross ». Il n’y a aucun problème majeur sur les passages descriptifs, ils sont certes parfois un peu courts mais ce n’est pas si mal, cela rend la fic rapide à lire. Aucun non plus avec les poèmes d’Orphée, ils sont plutôt bien écrit, les fautes d’orthographes sont rares dans le texte, en revanche les dialogues sont très décevants. Le langage et la syntaxe des différents personnages ne correspondent pas à ce que l’on pourrait attendre pour la Grèce ancienne, ils sont un peu trop « contemporains » si je puis dire, quelque part ils sont plus proches de Sacha du Bourg Palette que du véritable Orphée ou bien Hercule. Malgré tout, cela rajoute une petite touche d’humour assez agréable par moment. Par contre, les dialogues sonnent creux, certains sont d’ailleurs remplis de clichés. Orphée aussi manque de profondeur. Le passage avec le Némélios était vraiment pas mal, bien qu’il soit entaché des défauts précédemment cités.

12/20
L'idée de base de convertir les 12 travaux en voyage initiatique était plutôt bonne mais il est dommage que le récit est un air de fait à la va-vite avec des chapitres parfois interrompus en plein milieu d'une phrase. Côté faute, c'est plutôt bien même si on trouve quelques maladresses ( "Contusion pour cautérisation" ou "Faucher compagnie pour fausser" ) mais rien qu'une bonne relecture ne pourra gommer.
On regrette un peu que tout se passe si vite malgré le côté assumé de la marche forcée des évènements au détriment du développement du personnage principal.
On y trouve quand même une couche d'humour, notamment grâce à la Mamie qui entrainera le jeune Tarik à un rythme effréné à la conquête de ses 8 (ou plus) badges d'arène.

Les + :
- Le voyage initiatique transposé aux 12 travaux
- L'humour de Mamie

Les - :
- Un Tarik et ses pokémon qui manquent de caractère
- Quelques approximations dans les expressions ( "Contusion pour cautérisation" ou "Faucher compagnie pour fausser" )
- Des passages du texte passent soudainement de la 3ème personne à la 1ère
- Le monde de Graecos est un peu flou : "normal" au début de l'aventure puis on voit apparaitre des créatures mythologiques (géants, dieux et autres) vers le milieu sans que cela ne semble choquer le héros

Voilà un voyage initiatique qui tire son originalité de l’inspiration des douze travaux, mais qui souffre de chapitres trop vite expédiés. Tout va tellement vite qu’il est difficile de s’identifier à un Tarik peu développé et d’enregistrer correctement toutes les informations qui nous sont transmises. Il pourrait être bien aussi de développer un peu plus le personnage de la mamie, conçue comme la principale touche d’humour mais qui peut être exaspérante parfois.
Côté écriture, il est dommage que certaines expressions soient approximatives et que deux chapitres se terminent au milieu d’une phrase, rendant difficile la transition au chapitre suivant. J’ai également noté des transitions de temps passés à des temps présents et vice-versa qui n’étaient pas forcément justifiées et ont gêné ma lecture.

12/20
Malgré l’idée originale de transposer le voyage initiatique aux douze travaux d’Hercule et l’absence de fautes (une médaille pour Zucchina qui nous rappelle à tous notre condition d’humbles serviteurs de la langue française), pour moi cette fic ne respecte pas les conditions du concours dans la mesure où c’est un mythe moderne… Tarik est bien un dresseur du XIXe siècle avec sa biclyclette et sa tente de camping, pas un héros antique malgré les ressemblances flagrantes avec Herakles. Un coup d’épée dans l’eau pour le coup… Oh et la mamie mérite des claques, on la croirait sortie d’un mauvais Rumiko Takahashi.

10/20
Une fiction malheureusement un peu courte et dont les fautes gâchent le confort de lecture. Il est dommage que l'auteur, même s'il n'est ni "un grand historien" ni "un grand auteur" n'ait pas relu (ou re-relu) sa fiction pour les corriger, ou fait un saut sur Wikipédia pour s'assurer de la bonne orthographe des références historiques auxquelles il fait allusion, par exemple celle des "Huns".

Les + :
- Niveau fautes, ça s'améliore un peu dans le chapitre 4.
- Toujours dans le chapitre 4, le personnage du méchant a même une fulgurance (le seul à se démarquer malheureusement).
- Même si ce n'était pas prévu, l'élément ajouté du dernier chapitre apporte quelque chose de positif et permet de mieux insérer l'histoire dans le contexte des jeux Pokémon.

Les - :
- Les fautes trop nombreuses. Il faut se relire et relire encore. Je ne demande pas la perfection mais là c'est trop.
- Les personnages pas assez développés. Des chapitres un peu plus longs auraient permis d'approfondir un peu plus leurs relations.

L’histoire n’est pas mauvaise, mais souffre des erreurs parfois très flagrantes qui parsèment le texte. C’est cet élément qui rend essentiellement la lecture difficile. Si l’on s’en tient au seul contenu décidé par djo, on a trop de difficultés à rentrer dedans à cause des fautes et du peu de développement apporté aux différents personnages.
Comme mes collègues, je ne saurai jamais tant recommander une rectification à djo que celle des « Uns ». Il est en effet dommage que le mythe employé subisse lui-même une faute pareille !

10,5/20
Pour rappel, j’ai corrigé sa fic je vais lui envoyer le fichier avant d’activer la fic, cette aprem ou demain je pense. Ce sera plus correct pour les lecteurs d’avoir des Huns plutôt que des Uns…
Un texte fluide, clair et concis mais avec beaucoup de fautes de conjugaison ou d’accord qui font grincer des dents et se multiplient plus l’on avance dans la lecture. Heureusement elles ont été corrigées avant la publication de l’œuvre. Côté ponctuation, il y a une utilisation abusive des points d’exclamations mais globalement ça se lit très bien. Les passages descriptifs sont bien écris, même si dans le cadre du concours ces descriptions tout comme l’intrigue auraient mérité d’être plus développées.
Au niveau de l’histoire, l’idée d’un héros anonyme est très appréciable. Il y a en revanche quelques méconnaissances de la situation géopolitique de la fin du Ve siècle : la puissance de l’armée romaine n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis une centaine d’année, contrairement à ce que croient les héros de cette histoire. Idem pour l’organisation des troupes : les Romains placent les novices en première ligne, jamais à l’arrière, mais là c’est moi qui chipote, l’auteur s’est adapté pour les besoins de l’intrigue et il a eu raison. Le comportement et la mentalité des personnages restent également très contemporains, il n’y pas vraiment d’effort de la part de l’auteur pour adapter ses personnages à la culture de l’époque, d’ailleurs les pokéballs n’existent pas dans "Pokemon Conquest" (XVIe siècle), donc elles ne devaient pas exister non plus dans l’Antiquité et seul amphinobi peut apprendre sheauriken, pas croâporal. L’ambiance de la fanfiction rappelle d’avantage celui de la Première Guerre Mondiale et on reconnaît quelques références au film "Mulan" de Disney.
Signalons tout de même qu’il s’agit de la première fanfiction de Djodjozyx, alors malgré ses multiples défauts pour un premier essai, surtout avec un thème aussi difficile, c’est un bon texte et une réussite.

Il me semble que je l'avais expliqué au début du chapitre, Eoko apparait dans les cimetières près des tombes pour apaiser les âmes des défunts. Du coup quand Orphée enterre Astérion et chante pour lui, ça attire Eoko. J'ai dû être trop implicite.

J'ai du mal à pidgey pourquoi Cresselia serait immortel et pas Darkrai en fait.

Ah d'accord ! En fait en se laissant consumer par la colère Morphée a perdu en quelque sorte son coté divin et est devenu le Darkrai. Mais Cresselia est la forme normale de Morphée, la forme divine, il est donc forcément immortel comme les autres dieux. Là pour le coup c'est sûr j'ai été implicite, faut que j'arrête avec ça.